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Un visiteur
4,0
Publiée le 29 septembre 2006
Un film étrange : un peu trop bavard, un peu trop foutraque (pour reprendre les mots d'une critique plus au-dessus)... mais qui finit par retomber sur ses pieds. Les larmes me sont venues à la fin, et je n'ai pourtant pas l'habitude de pleurer devant un écran, elles sont là non pas à cause d'un sentimentalisme exacerbé mais parce que toute l'histoire sonne vrai. Les acteurs sont épatants de spontanéité. A voir absolument, donc. Certains à Cannes ont littéralement adulé ce film... Je n'irai tout de même pas jusque-là... Vive Elephant ! Il l'a bien gagnée, sa Palme d'Or !
Quand Trainspotting rencontre Eric Rohmer sur fond de 21 gramms,ca donne un film moyen..Les comédiens en font un peu trop et l'acteur principal n'a pas vraiment l'air malade..Palme et César c'est un peu too much je pense..
Une petite merveille, à la veille de la mort, les idéologies si belles soient-elles, cèdent légitimement leur place aux sentiments. Le fils, le barbare néo-libéral pire cauchemar d'une famille libertaire même désillusionnée, ce barbare révèle toute son humanité dans l'amour qu'il porte à son père mourant, un amour qu'il manifeste concrètement mais discrètement, un amour qui à raison de tous les clivages. Plein d'humour et de tendresse, ce film à une saveur universelle, du chocolat en pellicule.
Décidément, le vieux nanar démagogique social a ses adeptes... Loin du sommet d'émotion annoncée, le piètre cinéaste de "Jésus de Montréal" signe une guimauve démagogique, pleine d'aigreure post-soixante-huitarde, filmée en dépit de tout bon sens. Entre scènes mélodramatiques sursignifiantes, saynètes pseudo-comiques (grosso modo, "les Grosses têtes" revues et corrigées par des universitaires), petit discours sociologisant lourdaud (le fils trader dépasse la caricature...) et leçon d'épicurisme à quatre sous,on tient avec ces "Invasions barbares" pleines de mots d'auteur idiots le film le plus détestable de l'année - dont on ne sauvera guère que Marie-Josée Croze, qui a l'air d'être dans un autre film... L'antidote : "Elephant" de Gus Van Sant. C'est pour le 22 octobre.
Un film qui mêle étonnement le rire aux larmes, il sait nous toucher réellement en décrivant le dernier voyage d'un homme qui retrouve ses enfants, ses amis et dont la vie redémarre alors qu'elle se termine. On peut pourtant regretter une surenchère larmoyante et une dimension ésotérique parfois dérangeantes et qui détachent le spectateur des personnages. Nonobstant, il s'agit d'une vraie belle fin d'histoire, drôle, émouvante, même si parfois excessive.
Des dialogues délicieux (assez chauds mais tout en finesse), plein d'amis formidables, le tout entrecoupé de réflexions très noires sur la mort et l'absence d'au-delà : un pur bonheur.
À la radio : «Encore un peu plus haut, un peu plus loin ».
Remy demanda que cesse ce refrain. En fait, pendant son toucher rectal, il supportait encore moins ce supplice quil considérait pire que les camps de rééducation de la Révolution culturelle chinoise. De toutes manières, ces amis aussi gloussaient à qui mieux-mieux au sujet de tous ceux quils appelaient des crétins, du mouvement crétinisme datant du 1er siècle. La voluptueuse bande duniversitaires ânonnaient leurs mépris comme ces déclinaisons quils avaient si péniblement apprises dans leurs cours de latin : Rosa, rosa, rosam...
Le déclin persiste et saigne dans lunivers dun lhôpital en folie ; non plus la fin de lEmpire mais de lHomo Erectus du moins, de la disparition de lÉrection de Remy, car cest essentiellement son propos tout au long de son agonie. Son seul sens à la vie aura été un chemin à sens unique. Ce train filant à toute vapeur vers nimporte lequel tunnel faisant orifice de complaisance évidente analité.
Mais, nen déplaise à Madame la marquise, pompeuse à la cour de ce Roi orgiaque, le salut palliatif viendra du fils, dit Prince des barbares, avec son sale argent sonnant pour linstant très accommodant. Parabole toute contemporaine où la Rédemption passe par la Bourse et où lhéroïne de lHistoire encense de nouveaux paradis perdus.
La sur avait peut-être raison : notre enfer sera peuplé des multiples oraisons des curs brisés que nous avons ignorés.
- « Mais lui, voulant se justifier, dit à Jésus: "Et qui est donc mon prochain ?" ».
Il nous tardait, mon mari (qui est québécois) et moi, de voir enfin ce magnifique film en France. Nous sommes tout à fait charmés et profondément remués par ce que nous avons vu. Encore sous l'emprise des images et des dialogues "si vrais", nous nous accordons quelques jours pour finir de savourer cette projection. Il est certain que nous retournerons voir ce chef-d'oeuvre encore une fois, au moins. Il faut espérer que davantage de films québécois puissent sortir à l'avenir dans nos salles.
Un film qui n'a de valeur que si on le regarde "sincèrement" : c'est-à-dire avec autant d'honêteté possible envers soi, car vous serez face à vous-mêmes, face à votre propre histoire(passée, présente, à venir), votre propre vie. Je ne comprends l'insensibilité à ce film que si l'on a manqué de cette honnêteté-là et que l'on n'a considéré que les aspects rigoureusement technico-filmiques.
Ce film avait un réel potentiel dramatique, mais il est malheureusement mal ficelé. Certes, la fin est émouvante, mais le scénario qui nous y conduit reste très fragile. L'usage de la drogue dure comme moyen d'euthanasie peut choquer certaines personnes car elle n'est, ici, en rien suggérée!... Des dialogues rébarbatifs; j'ai attendu quelque chose qui n'est jamais arrivé! C'est dommage!
Les Invasions Barbares est probablement le meilleur de film de l'année. Il s'agit oui d'un portrait nostalgique soixante-huitard, c'est vrai que c'est un peu théâtral également. Oui, mais on pardonne toutes ces petites fautes à Arcand, car il nous mène de main de maître vers ce grand moment de cinéma. Le film nous ouvre la porte vers des moments d'une tristesse infinie, mais également d'une drôlerie qui fait plaisir à voir. C'est un film qui tranquillement s'infiltre en nous et nous guide dans les coins sombres de l'humanité, de notre humanité, nous occidentaux. Ne crachez pas dans la soupe, apprentis-critiques, vous vous regardez dans ce film. Et même si le miroir ne vous plaît pas, acceptez au moins que ce cinéaste courageux vous le montre à sa manière. Un grand film. Un pur moment de bonheur!
Il n'y avait pas Zéro étoile, dommage j'ai été obligé d'en mettre. Ce film devrait s'appeler les invasions barbantes, et barbantes à tous les niveaux: réalisation mièvre, scénario digne d'une série Z, Denys Arcand, égal à lui-même, excelle dans le style pour Intelligentsia embourgeoisée qui n'y connaît rien. Le scénariste a eu tellement peu d'imagination qu'il s'est senti obligé de piocher dans le dictionnaire des citations pour finir son film. En guise d'émotion, on nous sert un plat froid assaisonné d'épices multicolores mais insipides (oh oh on utilise des mots cochons, attention esprits sensibles s'abstenir)... Bref, si vous aimez, posez-vous la question de l'intérêt de ce film... à part la communication officielle de palme de cannes (qui n'est pas un gage de qualité, au contraire), je dirai que ce film est un festival de connerie avec mention spéciale du jury. Amateur de vrai cinéma (j'entends par là 7ème art) si vous voulez vous dégoûter, précipitez-vous dessus.
Ce film est un rayon de soleil dans la tristesse de ce monde. Il nous apporte bonne humeur, tendresse, émouvance ainsi qu'une belle leçon de vie. Il nous apprend à penser différemment et à chercher le sourire de simples faits du quotidien. Par ailleurs, les acteurs sont excellents. Je vous le recommande vivement ! De l'amie qui est venue le voir avec moi, voici ces quelques mots : "sublime- humainement splendide -a voir abolument !!"
On s'ennuie du début à la fin. C'est un film insipide, franchement je m'attendais à mieux. Je n'est ressenti aucune émotion, et puis l'accent québécois au bout d'un moment ça vous pèse (c'est même par moments incompréhensible). Après l'avoir vu, je ne comprends vraiment pas comment il a pu truster les récompenses à la fois aux "Césars" et aux "Oscars". Un film à éviter.