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vieuxfuret
23 abonnés
29 critiques
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5,0
Publiée le 9 janvier 2009
Le Déclin de l'empire américain (1986) et Les Invasions barbares (2002) de Denys Arcand Émouvant, viens apprendre la vie mon gamin! Deux grands films que je ne peux pas séparer puisque les acteurs et les rôles sont les même à 15 ans d'écart. Des grands moments de le vie, entre amis. Comment décrire ça? Des dialogue magnifiques, une amitié qui donne envie, des histoires de fesses (des plus graves aux plus légères), des beaux mots, des belles personnes. Je m'en veux j'arrive pas a en parler alors que j'ai envie de vous donner envie de voir ces films. Voila: ils redonnent goût en l'humanité.
Mélodramatique en diable, complaisant, mais aussi abject, cynique et mature.
Par rapport au premier, une certaine innocence et légèreté perdue, mais un vrai drame, sans poésie, juste la vie dans ces moindres immondes détails, l'humour faisant digérer le tout. Et encore une fois, des francophones qui font plus honneur à notre langue que nous-même. Beaucoup de sujets traités, mais le fil conducteur tient bon, même avec le faux happy end. Allez-y en journée, mieux vaut finir sur d'autres notes pour la nuit !
Je vois bien plus et de meilleur critique pour ce film que pour son prédécesseur, le déclin de l'empire américain. Celles et ceux qui on vu celui-ci et l'on apprécié on tout intérêt à voir son "vieux frère" de 1987 qui - pour moi - est meilleur car s'attardant sur des thèmes plus importants, à mon avis. Ceci dit, les bons films sont suffisamment RARE pour ne pas citer les invasions barbares et lui ajouter trois étoiles.
Film qui traite de sujets graves avec humour! L'humour est assez intellectuel mais il passe très bien! Mais cependant, la fin n'est pas aussi émouvante que je l'avais entendu! De plus, les accents québéquois des acteurs sont parfois vraiment difficile à comprendre.
« Les invasions barbares » traitent avec humour de questions aussi existentielles que celles de l'acceptation de la mort ou du sens à donner à la vie, tout en évitant assez habilement les poncifs du genre. Malheureusement, certains dialogues se révèlent aussi pédants et aussi peu naturels que les personnages mis en scène. Impossible de s'identifier à ces bobos libertaires qui s'expriment avec le naturel d'une encyclopédie ou d'un robot omniscient. Résultat : on ne s'attache pas à ces personnages et l'émotion qu'on voudrait nous véhiculer à l'approche du dénouement final n'est pas au rendez-vous.
Formidable!!! Enfin un film avec un rire intelligent!!Qu'est ce que c'est agreable de les entendre parler...Autour de ça s'installe egalement une histoire, celle de Rémy qui est pret a mourir et de son fils qui fait tout pour que cette mort soit reussie. Un tres bon film a voir absolument!!!
Une petite merveille, à la veille de la mort, les idéologies si belles soient-elles, cèdent légitimement leur place aux sentiments. Le fils, le barbare néo-libéral pire cauchemar d'une famille libertaire même désillusionnée, ce barbare révèle toute son humanité dans l'amour qu'il porte à son père mourant, un amour qu'il manifeste concrètement mais discrètement, un amour qui à raison de tous les clivages. Plein d'humour et de tendresse, ce film à une saveur universelle, du chocolat en pellicule.
Autant j'avais peu apprécié le premier volet (Le déclin...), autant j'ai aimé celui-ci. Hymne au droit de mourir dignement, parfaitement raconté, drôle et touchant à la fois. Impeccablement joué, en fausses-nuances, dialogues croustillants (limites recherche de la phrase culte par moment). Excellente peinture du milieu hospitalier. Fin canadienne, plutôt qu'américaine.Très bien.
C'est un peu à contre cœur que j'ai commencé à regarder les invasions barbares après un déclin de l'empire américain qui ne m'avait franchement pas convaincu. Le virage pris par Denis Arcand est important. Le deuxième volet est peut être moins original, les dialogues ne sont peut être pas aussi cocasses et acerbes mais je trouve que celui ci trouve un sens. On connait déjà le thème du fils qui tente de se réconcilier avec son père sur son lit de mort, la réunion des amis autour du mourant mais il y a quelque chose d'assez juste ici qui fait que l'on peut se laisser toucher. Peut être qu'il est préférable de voir les deux films comme un tout, avec dans un premier tant la déconstruction des valeurs morales puis un retour sage vers des horizons plus optimistes.
Décidément, le vieux nanar démagogique social a ses adeptes... Loin du sommet d'émotion annoncée, le piètre cinéaste de "Jésus de Montréal" signe une guimauve démagogique, pleine d'aigreure post-soixante-huitarde, filmée en dépit de tout bon sens. Entre scènes mélodramatiques sursignifiantes, saynètes pseudo-comiques (grosso modo, "les Grosses têtes" revues et corrigées par des universitaires), petit discours sociologisant lourdaud (le fils trader dépasse la caricature...) et leçon d'épicurisme à quatre sous,on tient avec ces "Invasions barbares" pleines de mots d'auteur idiots le film le plus détestable de l'année - dont on ne sauvera guère que Marie-Josée Croze, qui a l'air d'être dans un autre film... L'antidote : "Elephant" de Gus Van Sant. C'est pour le 22 octobre.
Arrêtons de nous regarder le nombril, il n'y a pas qu'en France que les films intelligents existent ! Ce film est magistral ; il est touchant, émouvant, fait réfléchir... à voir
Les invasions barbares traite avec humour de questions aussi existentielles que celles de l'acceptation de la mort ou du sens à donner à la vie, tout en évitant assez habilement les poncifs ou une réalisation gauche. Malheureusement, certains dialogues se révèlent aussi pédants et aussi peu naturels que les personnages mis en scène. Impossible de s'identifier à ces bobos libertaires qui s'expriment avec le naturel d'une encyclopédie ou d'un robot omniscient. Résultat : on ne s'attache pas à ces personnages et l'émotion qu'on voudrait nous véhiculer à l'approche du dénouement final n'est pas au rendez-vous. A vrai dire, ils pourraient tous crever d'un cancer des couilles, qu'on s'en porterait pas plus mal.