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Pierre Olivier D
11 abonnés
71 critiques
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4,0
Publiée le 13 juillet 2014
Un film intelligent, aux dialogues pointus, une belle histoire sur l'amitié, les sentiments et une réflexion sur la fin de vie et la mort. Un bon moment.
Malgré un scénario original et assez émouvant, la sauce ne prend que moyennement avec les invasions barbares.
En effet, malgré quelques scènes touchantes et réussies, j'ai été plutôt gêné par certains aspects. En effet, à trop vouloir en faire, le réalisateur livre par moment un film pseudo intello mais surtout mégalo, où le spectateur est censé se laisser berner par les réflexions des protagonistes.
Mouai, plutôt déçu pour un film dont je m'attendais à bien mieux au vu de toute ses récompenses.
Comme pour son premier volet "Le déclin de l'empire américain"... Des pseudo-philosophes qui parlent de tout et de rien. On refait le monde entre potes mais ils oublient d'y inviter le psectateur. Un film surévalué par les biens-pensant.
Enfin un film militant pour leuthanasie : droit fondamental encore refusé en France. Comme il est enviable ce Remy qui quitte la vie sans souffrance, sans déchéance, avec dignité. Dun point de vue cinématographique, les Invasions barbares sont incommensurablement supérieures au navet que fut le Déclin de lempire américain, mais restent anecdotiques et un peu racoleuses. Bref, rien de franchement épatant, hormis les discussions universitaires et ce pamphlet sur leuthanasie.
Un film largement flatté par les diverses critiques. A tord ! C'est lourd, pénible, ennuyeux, et très largement déprimant. Quant à une éventuelle ironie, critique ou satire sur les dites "invasions barbares", elle est quasi-inexistante, et l'humour est absent. Le titre n'a aucun sens au vu de l'histoire proposée.
Tout ce qu'on peut faire et montrer de mieux au cinéma en termes de relations humaines face à la vie / et à la mort (.. et de "non violent", genre Blockbuster), est dans ce film !
Plus de 15 ans après "Le Déclin de l'Empire Américain", Denys Arcand ressort sa bande de joyeux lurons et intellectuels québecois. Cette fois, Rémy, jadis le plus lubrique du groupe, est gravement malade. Alors que débarquent à son chevet son fils avec qui il s'est brouillé, et ses vieux amis, il va tenter de profiter de ce qui s'annonce comme ses derniers jours... "Les Invasions Barbares" est finalement assez différent de son prédécesseur. Le film s'intéresse assez peu au sexe, mais plutôt à la mort et la drogue, des sujets sombres. Pour autant, il est plus drôle, plus dynamique et moins pessimiste, grâce notamment au personnage touchant incarné par Stéphane Rousseau, qui va user de diverses combines pour améliorer la situation de son père. Une manière de moquer un système qui semble aux abois, qu'il s'agisse des hôpitaux, de la police, ou des syndicats ! Par ailleurs, on retrouve avec plaisir notre bande d'intellectuels, qui ont toujours des bons mots, et dont l'amitié parait encore plus sincère que dans le premier volet. Sympathique et poignant.
Le second opus est beaucoup plus intéressant parce que plus profond déjà. Le premier c'était plutôt sex and the city. C'est certainement parce que les protagonistes mûri. Le réalisateur aussi!!! Le sujet évidemment prête moins à rire mais il y a cette façon de parler de la mort sans être vraiment sérieux comme si la vie n'était que comédie justement.
Les retrouvailles avec le bande d’intello québécois du Déclin Américain face à la maladie de l’un d’eux. Une comédie dramatique à la fois drôle et touchante, et toujours aussi bien écrite, qui dresse le bilan de vies inachevées.
Juste après 'Le déclin de l'empire américain' j'ai enchainé avec 'Les invasions barbares' et là j'ai mille fois préféré ça... Le personnage de Rémy Girard est gravement malade et du coup son fils vient à son chevet pour le soutenir malgré le désamour qui règne entre eux & du coup l'histoire est plus profonde et plus humaine que dans le premier volet où tous les dialogues étaient un peu plus légers... et puis encore une fois Mr Girard est prodigieux et émouvant... bref le talent à l'état pur... merci Denys Arcand pour cette saga culte du Québec !
On les avait quittés quadra grivois; on les retrouve sexagénaires moins fringants et désormais davantage tournés vers les souvenirs que vers de nouvelles conquêtes, étant entendu que la libido est toujours et encore leur préoccupation principale. Denys Arcand réunit les amis dispersés au chevet de l'un des leurs, condamné à court terme par la maladie. Rémy, entouré de ses anciens complices et anciennes maitresses, de sa femme et de son fils, s'apprête à une mort plus douce grace à la présence et au dévouement de chacun. Malgré la gravité de la situation, ni le réalisateur ni ses personnages ne se départissent de l'humour et du sens de la dérision qui les caractérisent depuis "Le déclin de l'empire américain". La douleur physique et les angoisses de Rémy, ses regrets et ses questionnements sur sa vie passée nous confrontent forcément, par empathie, à la réalité tangible de la fin de vie. Mais certaines situations cocasses ou conversations enjouées à propos des plaisirs de la vie -la chaire et la bonne chair, tout intello que sont Rémy et les siens- dissipent l'affliction. On parle ici de la vie et de la mort en raisonneur et en épicurien, on fait son bilan dans une humeur qui s'efforce d'être joyeuse. Denys Arcand réalise un film chaleureux et bavard, avec ses personnages qui nous apparaissent -sans doute par leur grande faculté d'analyse- un peu théoriques.
Pourtant ce n'était pas gagné d'avance avec des thèmes graves comme le vieillissement et la maladie ; mais cette Comédie dramatique Écrite et mis en scène par Denys Arcand, nous délivre de grands dialogues, de jolis moments de souvenirs et de réflexions, de grandes scènes d'émotion, ainsi que de solides preuves d'amour et d'amitiés. Avec un Oscar et trois Césars, ce film mérite effectivement l'attention. Outre un grand final, avec l'insertion musicale de Françoise Hardy chantant "l'amitié", la réussite de ce film doit aussi beaucoup à sa distribution. Outre la belle Marina Hands, elle nous gratifie de l'excellente Marie-Josèe Croze dans le rôle d'une Junkie, Rémy Girard dans celui du père malade et d'un Stéphane Rousseau étonnant et bien en place.
Un pur bonheur de retrouver l equipe du "Declin de l'empire Americain", fort bien accompagné Stéphane Rousseau . Un grand film, de grands acteurs, un grand realisateur ...Un instant de grâce...