AlloCiné
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"Edukator !"
De mémoire de collégien puis de lycéen dans le même établissement, je n'ai pas le souvenir d'un proviseur baraqué et courageux ayant défoncé une porte à moto afin de porter secours à une belle professeure, en proie à la libido détraquée d'un sauvageon. Pourquoi me direz-vous ? Eh bien très bonne question ! Déjà parce qu'à mon époque, la moustache était de rigueur au sein du corps enseignant aussi bien chez la gente masculine que féminine, donc une belle professeure… Mais avant tout parce que je n'étais pas dans un lycée étasunien ressemblant à une version scolaire d'Alcatraz où l'on jouait plus du couteau et de la batte que du stylo et du rapporteur. Parfaite entrée en matière pour parler du film qui nous intéresse ici, à savoir "The Principal" ou encore "Le Proviseur" chez nous ! Pour avoir saccagé - le mot est faible - la voiture du nouveau mec de son ex, le professeur Rick Latimer (James Belushi) se voit promu proviseur d'une école à la réputation houleuse. Après "Class 1984" et avant "Esprit Rebelle", Christopher Cain ("Young Guns") transpose le film d'univers carcéral et ses codes au sein du système éducatif défaillant et inégalitaire de l'ère Ronald Reagan. Plein de bonne volonté, Latimer va d'abord se confronter à l'omerta des professeurs et des élèves à l'encontre des trafiquants qui officient en toute impunité dans les couloirs. Aidé par Jake Phillips (Louis Gossett Jr), l'agent de sécurité du lycée, quelques jeunes courageux et la charmante enseignante Hilary Orosco (Rae Dawn Chong), Latimer va commencer à insuffler de la discipline, mais aussi de l’espoir au grand dam de Victor Duncan (Michael Wright), le dealer des lieux ! Certains biens pensants hurleront à la mort quant aux clichés véhiculés par le film, il vous reste “Entre les murs” de Laurent Cantet sinon. Pour l’heure, nous sommes en 1987, une décennie bénite pour un cinéma décomplexé qui se prenait moins la tête qu’aujourd’hui. Je m’adresse à vous enseignants et enseignantes, à une époque où enguirlander un môme de cinquième affublé d’un Q.I. de bulot, le regard bovin et la mèche grasse peut vous valoir de gros ennuis, voire James mettre à l’amende des petites frappes malpolies et violentes, l’éducation nationale en a rêvé, James Belushi, Louis Gossett Jr et Christopher Cain l’ont fait !
De mémoire de collégien puis de lycéen dans le même établissement, je n'ai pas le souvenir d'un proviseur baraqué et courageux ayant défoncé une porte à moto afin de porter secours à une belle professeure, en proie à la libido détraquée d'un sauvageon. Pourquoi me direz-vous ? Eh bien très bonne question ! Déjà parce qu'à mon époque, la moustache était de rigueur au sein du corps enseignant aussi bien chez la gente masculine que féminine, donc une belle professeure… Mais avant tout parce que je n'étais pas dans un lycée étasunien ressemblant à une version scolaire d'Alcatraz où l'on jouait plus du couteau et de la batte que du stylo et du rapporteur. Parfaite entrée en matière pour parler du film qui nous intéresse ici, à savoir "The Principal" ou encore "Le Proviseur" chez nous ! Pour avoir saccagé - le mot est faible - la voiture du nouveau mec de son ex, le professeur Rick Latimer (James Belushi) se voit promu proviseur d'une école à la réputation houleuse. Après "Class 1984" et avant "Esprit Rebelle", Christopher Cain ("Young Guns") transpose le film d'univers carcéral et ses codes au sein du système éducatif défaillant et inégalitaire de l'ère Ronald Reagan. Plein de bonne volonté, Latimer va d'abord se confronter à l'omerta des professeurs et des élèves à l'encontre des trafiquants qui officient en toute impunité dans les couloirs. Aidé par Jake Phillips (Louis Gossett Jr), l'agent de sécurité du lycée, quelques jeunes courageux et la charmante enseignante Hilary Orosco (Rae Dawn Chong), Latimer va commencer à insuffler de la discipline, mais aussi de l’espoir au grand dam de Victor Duncan (Michael Wright), le dealer des lieux ! Certains biens pensants hurleront à la mort quant aux clichés véhiculés par le film, il vous reste “Entre les murs” de Laurent Cantet sinon. Pour l’heure, nous sommes en 1987, une décennie bénite pour un cinéma décomplexé qui se prenait moins la tête qu’aujourd’hui. Je m’adresse à vous enseignants et enseignantes, à une époque où enguirlander un môme de cinquième affublé d’un Q.I. de bulot, le regard bovin et la mèche grasse peut vous valoir de gros ennuis, voire James mettre à l’amende des petites frappes malpolies et violentes, l’éducation nationale en a rêvé, James Belushi, Louis Gossett Jr et Christopher Cain l’ont fait !
pierrre s.
Le film est plaisant à regarder et James Beluschi a une belle présence à l'écran. Néanmoins j'ai du mal à croire à ce que je vois. Toute cette violence (dans un établissement scolaire) me paraît en effet improbable.
"le proviseur" est une production typique des années 80. le scénario met face à face les bons et les méchants soupoudrés d'un peu d'humour, un zeste de romance et surtout pas mal d'action. James Belushi est impeccable dans son rôle. ca a vieilli car pour ce qui est de la violence on a aujourd'hui placé le curseur beaucoup plus loin mais ca fait du bien de retrouver un peu de nostalgie des 80's
Esprits Rebelles, Class 1984, Le Proviseur. Je ne sais pas si c'était la réalité mais en tout cas la réalité des lycées dépeinte dans les films américains fait peur. Misère sociale, violence, trafics de drogue, abandon des professeurs, désintérêt des flics pour un établissement victime de sa réputation. N'en jetez plus, la coupe est pleine. Un homme va s'élever et tenter de sauver ce qui peut l'être. James Belushi alors à l'apogée de sa carrière pas encore gangrénée par de petites comédies familiales sans intérêt. Un proviseur avec sa moto aux méthodes atypiques. Mettant lui-même la main à la pâte loin des miens enfermé dans leur bureau du matin jusqu'au soir. Je ne peux quand même pas m'empêcher de penser que le trait est exagéré. Voir tous ces loubards faire la loi dégoûte et interpelle : que fabrique les équivalents du rectorat là-bas ? Mais bon, l'humour et la ténacité de Belushi finissent par payer. Ce doit être assez exaltant de donner une seconde chance à ces mômes pas encore irrécupérables et de les voir réussir.
Nicothrash
James Belushi alors au top de sa carrière revêt son costume de proviseur désabusé et un rien expéditif pour exercer dans un établissement "à risque". Un rôle qui lui va comme un gant, il est égal à lui-même entre humour et grandes baffes dans la tronche et c'est vrai que parmi la foultitude de métrage du même genre, celui-ci tire son épingle du jeu et ce même s'il commence à vraiment accuser le poids des ans. C'est plutôt amusant dans l'ensemble mais on n'élude pas non plus les problèmes liés à la banlieue ou à la violence de certains "étudiants", ça reste bien souvent utopique mais le questionnement est là. Un bon film du genre avec en outre un casting de haut vol pour l'époque.
Bon film dans l'ensemble mais qui accuse son âge. En tout cas, suffisamment convaincant pour avoir fait beaucoup d'émules de qualités inégales...
Une comédie très marrante. L'acteur principale est très bon et la mise en scène excellente. Les fans de comédie sont servis.
très bon film ,bon scenario, bon acteur un films simple sans explosion de partout ,il y a de la violence ,de la morale ,de l'émotion .bref des film comme on voudrais en revoir .bien loin de cette mode des remake
Il se dégage de ce film une atmosphère sinistre et pesante, propice à une violence sous-jacente prête à exploser à tout moment. Les décors sont poisseux et dégoulinent littéralement la crasse et la souillure, image de ce qu’est la vie de ces jeunes au quotidien. L’histoire repose surtout sur le bagout du personnage de James Belushi prêt à tout pour remettre un peu d’ordre dans ce no man’s land qu’est le lycée dont il a la responsabilité. J’ai trouvé que le scénario est le point faible du film. Ce film m’avait beaucoup plu et marqué lorsque je l’avais visionné la première fois. Je l’ai donc revue avec beaucoup de plaisir.
Superbe prestation de l'acteur James Belushi, ce film démontre la vérité réelle de la vie.
C'est pas mal, ça se laisse regarder facilement. James Belushi est crédible dans ce rôle de proviseur voulant rétablir l'ordre dans cette école. Une école vraiment "crade" et "poisseuse" avec tout ces graffitis parsemant les murs et ses élèves aux gueules à faire fuir un mort. Un film très années 80 de part les coupes de cheveux et tenues vestimentaires des différents personnages. J'ai particulièrement aimé la scène où Belushi voit sa moto se faire réduire en miette par un gang de sales gosses et pour finalement, la scène d'après, la voir se faire tuner, après réparation dans un garage, en mode latino. Trop fort.
Si sur l'affiche, il y'aurait été marqué "tiré d'une histoire vraie" je l'aurais cru.
Très proche d'une vérité sur le monde scolaire bien pourri, même si tout n'est pas dit.
Le film en lui-même, ne voit que dans un sens, mais bon...
La tristesse est là, et si tout continue comme ça; on fonce droit dans un mur !
Ce film, est une très bonne consigne de la vie, jouant non pas que sur l’adolescence, mais aussi, sur beaucoup d'autres choses, qui ce passe sur cette planète.
Très proche d'une vérité sur le monde scolaire bien pourri, même si tout n'est pas dit.
Le film en lui-même, ne voit que dans un sens, mais bon...
La tristesse est là, et si tout continue comme ça; on fonce droit dans un mur !
Ce film, est une très bonne consigne de la vie, jouant non pas que sur l’adolescence, mais aussi, sur beaucoup d'autres choses, qui ce passe sur cette planète.
bsalvert
Un film distrayant qui n'apporte rien d'autres que stéréotypes des deux cotés.
Drame... Je n'appellerais pas ça un drame. Plutôt une comédie dramatique. Si celui-ci est un drame, d'autres sont un vrai calvaire ! Bref... Pas un super film mais j'avais bien aimé plus jeune et je n'ai pas été déçu en le revoyant. Grosse caricature américaine, on ne s'ennuie vraiment pas avec les futilités, ce qui me fait penser que - c'est assez rare pour le dire - notre héros n'auras droit à aucune jouvencelle durant tout le film, tout au plus une grosse bise sur la joue ! J. Belushi, pareil à lui-même. Endosse sans soucis ce rôle passe partout. L. Gosset Jr. vient donner un peu de piquant a cette sauce, le bon vieux "black" de service comme les années '80 nous en offrait tant. Il ne tient pas une mitrailleuse au milieu de la jungle, non. Ici, il tient un sifflet au milieu des couloirs de l'école ! Et ça ne plaisante pas... Vraiment de quoi passer un bon moment, on surfe sur la vague "class of 1984" sortit 5 ans plus tôt. Celui-ci est bien moins dramatique. Le méchant caïd est joué par M. Wright, surtout connu pour son rôle dans la série "Oz" : Omar...
Le lycée, cet univers impitoyable. Ah les année 80 et leurs scénarios sur timbre poste à grands renforts de répliques terribles !
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