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Un visiteur
0,5
Publiée le 5 mai 2010
C'est convenu, long, chiant et les personnages sont totalement irréels ! Une des rares fois où j'ai regretté d'avoir "enrichi" ma culture cinématographique...
Un film très émouvant qui nous tient en haleine pendant plus de 2h ! avec Nicole Kidman qui s'avère talentueuse et remplie de charme ! D'autant que beaucoup de gens, en réalité, aimeraient avoir le rôle qu'elle avait dans le film, se retrouver face au monstre du génocide et faire justice soi-même. L'histoire s'inspire de l'actualité et l'action ne manque pas. Du pur bonheur !
4*/5. Une intrigue pour déjouer un complot à l'ONU. L'interprète, une blondinette travaillant à l'ONU (merci Nicole Kidman), entend une conversation sur un projet de meurtre contre un Tyran. Elle rapporte à la police mais n'est pas forcément crue. Elle est née en Afrique du Sud, et a ses propres secrets (de famille, et de politique, qu'elle cache aux services secrets, qui se doutent qu'elle ment, mais ils cherchent à savoir sur quel point) (merci Sean Penn). Les bandits arrivent à éliminer - sur le sol américain - quelques-uns des candidats à la présidence du Matobo -, en faisant exploser quelques bus civils étasuniens, avec les agents du FBI inclus dedans. Finalement la plus grande menace, à la fin, spoiler: n'était pas celle qu'on croyait.
Un excellent rappel sur le monde particulier de l'ONU, et excellent plaidoyer sur le désarmement et la vengeance.
Assez déçu du film. Je ne m'attendais pas à quelquechose d'exceptionnel et je fus bien servi. Le film ne "démarre" vraiment jamais et de plus je trouve que le soi-disant "suspence" est très mal utilisé. On ne sait jamais vraiment ce qui se passe, on change de suspect toutes les 10 minutes, bref ce n'est pas très accrochant et très loin du style "Saw". Un demi-somnifère.
Merci, Mr Pollack, pour cet "interprète" qui apparait comme un phare dans la nuit américaine. L'on reproche à votre film ce qui en vérité en fait toute sa force : l'idéalisme. Un idéalisme qui depuis la nuit des temps est à la société humaine ce que les étoiles sont aux marins, un guide vers l'horizon, un soleil derrière lequel l'homme court en défrichant l'univers. Mais en cette période sombre où le matériel prend le pas sur l'humain, où les armes sont jugées plus efficace que les mots, l'homme est en panne. L'homme est en panne car les idéaux se sont éteints. Merci Mr Pollack d'avoir tenté de le rallumer aux yeux de vos concitoyens ainsi qu'aux miens. Et remerciez votre couple d'interprètes, il le mérite bien.
Le couple Nicole Kidman/Sean Pean est d'un talent absolu. Toutefois, l'histoire est assez quelconque et la mise en scène de Pollack, bien que travaillée, pas assez brillante pour éveiller véritablement. La carence principale reste dans le rythme. Pas mauvais, mais inintéressant.
Etant en école de traduction, je ne pouvais qu'aller voir "L'Interprète". Seulement, même si en ce qui concerne la profession, tout est assez réaliste, c'est le seul intérêt du film. L'histoire n'est pas terrible, Sean Penn fait la gueule (comme dans tous ses films d'ailleurs, ce qui finit par être lassant), et a l'air de se demander ce qu'il fout là. Nicole Kidman nous fait une incursion pas franchement inspirée dans le blond platine, et surtout elle est pas contente, mais alors pas contente du tout contre les méchants dictateurs africains, et elle ne se gêne d'ailleurs pas pour leur dire... dans le bus, de strapontin à strapontin. On s'ennuie assez rapidement, et les invraisemblances agacent un peu (Nicole Kidman dans une guérilla en Afrique, kalachnikov à la main, mais oui on y croit tous). Bref c'est très très bof, je vous le déconseille.
On ne peut nier le rythme haletant et la tension. Mais un peu de simplicité n'aurait pas été de refus. Le film se complexifie et c'est dommage jusqu'à cette fin qui devient évidente. On n'évite pas les travers politiques , les règlements de compte et la vengeance personnelle. C'est trop foisonnant du coup.
C'est un très bon film de Sydney Pollack. Il réside une bonne ambiance dans ce film. Un film aux files des minutes qui devient de plus en plus étrange. Un bon suspens. Un bon polar américain.
Un film un peu trop alambiqué dans sa première partie avec une faible lisibilité de qui est qui dans la première partie. Même si les choses se décantent un peu par la suite, il y a trop de clichés sur l'Afrique sanguinaire, trop d'invraisemblances, trop de rythme à certain moment et beaucoup trop de longueur à d'autres, comme la scène interminable où Sylvia braque un pistolet sur la tête du dictateur. Le côté le plus intéressant est sans doute celui de l'organisation et de l'action des services de sécurité américains lors des visites de chefs d'Etat
"L'interprète" est le dernier film de fiction de Sydney Pollack, le réalisateur mourant en 2007 à l'âge de 73 ans. Trente ans après "Les trois jours du condor" devenu l'un des joyaux du thriller d'espionnage, Pollack tente de retrouver la gagne après les échecs successifs de "Sabrina" (1995) et de "L'ombre d'un soupçon" (1999). Il fait appel à Sean Penn le nouveau bad boy d'Hollywood pour remplacer Robert Redford son complice des années 1970 à 80 et à Nicole Kidman, l'ex-épouse de Tom Cruise pour être l'atout charme du film en lieu et place de Faye Dunaway. Cette fois-ci encore, un anonyme va être témoin d'un événement qui le dépasse, finissant par le rendre prisonnier d'un engrenage infernal. Le scénario écrit à trois mains par Steven Zaillian, Scott Frank et Charles Randolph, s'intéresse de près à la coupable mansuétude des Nations Unies envers les dictatures africaines via une traductrice (Nicole Kidman) qui revenue dans son bureau après une session nocturne surprend ce qui pourrait être un projet d'attentat visant un chef d'état controversé (inspiré de Mogabe président du Zimbabwe) lors de son prochain discours dans l'enceinte de l'ONU. La fine fleur du FBI avec le tourmenté Sean Penn à sa tête se met aussitôt en branle pour déjouer l'hypothétique projet. A partir de ce postulat de départ qui en vaut bien d'autres, Sidney Pollack se laisse aller à développer plus que de mesure l'attirance mutuelle entre l'agent du FBI revenu de tout et l'interprète polyglotte qui dévoile progressivement sa part d'ombre. S'éloignant très vite de l'atmosphère des "Trois jours du Condor", le film se rapproche dangereusement de la suavité doucereuse d' "Out of Africa" (1986), la splendeur des paysages en moins. Fatalement, ce mélange des genres nuit ostensiblement à l'efficacité du thriller d'autant plus que les rebondissements sont gravement entachés d'invraisemblance. Il est sûr que "L'interprète" n'est pas pour Pollack la meilleure manière qui soit de conclure une filmographie hétéroclite comptant malgré tout quelques très grandes réussites comme "On achève bien les chevaux" (1970), "Jeremiah Johnson" (1972), "Les trois jours du Condor", "Le cavalier électrique" (1979), "Tootsie" (1982) ou encore "La firme" (1993) . Dommage .
L’opportunité qui a été donnée à Sydney Pollack de tourner, pour la toute première fois, au siège même des Nations Unies de New York apporte une certaine authenticité à ce thriller politique mais le rend pas indispensable pour autant, loin de là. À part Nicole Kidman et une séquence d’une dizaine de minutes, le film manque de forme, d’intensité et de suspense.
Les deux acteurs principaux réalisent une belle prestation et portent le film sur leurs épaules. Tout n'est pas très crédible, seulement on se laisse porter par l'histoire à moitié exotique. Il y a suffisamment de tensions pour conserver l'attention du spectateur.