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gabdias
85 abonnés
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1,0
Publiée le 14 juin 2010
N’est pas David Lynch qui veut, un scénario sur la vie et la mort et l’illusion de la vie qui rappelle Mulholland Drive jusqu’au casting. La mise en scène est tortueuse et incompréhensible. Trop invraisemblable pour être intéressant.
Allez, soyons indulgent et donnons presque la moyenne à ce petit film, qui n’a certes rien pour faire grimper aux rideaux, mais qui se suit assez agréablement pendant, disons, les deux premiers tiers. C’est le challenge des thrillers : au début, arriver à brouiller les pistes suffisamment pour qu’on ait envie de savoir comment ça peut bien se finir, mais trouver un dénouement assez crédible pour qu’on n’ait pas le sentiment de s’être fait prendre pour des idiots. Pour "Stay", le lancement est plutôt réussi : on accepte pendant une bonne heure de se faire embrouiller. Mais on finit par se rendre compte que derrière toutes ces énigmes qui s’accumulent, il n’y a pas grand chose. Alors on se lasse, et quand la conclusion (décevante) arrive, ça fait un petit moment qu’on a décroché. Par ailleurs, faute d’un réalisateur vraiment expert, la tension ne monte jamais très haut. Les nombreuses affèteries de mise en scène (flashbacks, angles improbables, effets de miroir, etc.) ne sont pas du meilleur goût et n’apportent pas grand-chose – on sent l’influence de Spike Lee, dont ce genre de bizarreries commence à devenir la marque de fabrique. Les acteurs font leur boulot, sans plus. A voir seulement si vous avez un moment à tuer...
Stay nous engouffre de force dans un univers irréel et alternative, nous menant à nous poser de nombreuses questions sur notre perception du monde. L'identité, les gens que l'on a pu ou aurait pu connaître, le besoin de rester en vie où mourir pour mieux se réveiller. Un film très visuel et particulièrement réussi, porté par un casting formidable où Ryan Gosling est comme habité par son personnage. Un final un peu décevant qui ne répond à aucune question et nous force à nous en poser de nouvelles. En bref, un film compliqué dans la lignée de Inception mais qui vaut le détour pour sa mise en scène réussie et son brillant casting.
12,5/20: Intéressant. Presque expérimental, ce film s'avère être un véritable voyage entre réel et illusion, rêve et réalité. Malheureusement, il faut s'accrocher jusqu'au 10 dernières minutes pour enfin comprendre un sens à tout ce délire cinématographique. C'est à ce moment là que l'on saisi le message de ce film et les choix de mise en scène (très audacieux!) du réalisateur. Mais tout le problème réside en ce point, Marc Forster n'ayant pas réussi à trouver la touche finale qui devait tenir en haleine le spectateur jusqu'au twist final. Il en ressort un film non abouti mais assez envoutant visuellement pour les cinéphiles téméraires!
Étrange mais intéressant film que ce Stay. SI le scénario est un peu nébuleux et peut perdre le spectateur, le film arrive à captiver par son ambiance, sa réalisation et son ambiance assez envoûtante. Réalisation de belle qualité donc avec une photographie de New York marquante et un montage fluide et très inventif. Le film s'avère donc captivant de bout et bout jusqu'à son dénouement intelligent mais pas forcément clair ce qui peut avoir déplu à certains. Comme toujours Ewan McGregor et Naomie Watts offrent une performance de haute volée accompagnée par un Ryan Gosling en début de carrière tout aussi bon. Un film qui ne plaira pas à tout le monde par son aspect un peu métaphysique mais qui a un certain nombre de qualités qui méritent amplement le coup d'oeil !
Voilà un film pour ce creuser les méninges et c'est peu dire... Un étudiant qui décide de mourir à travers l'esprit de son psychiatre ?? Plusieurs forums de discussions autour de ce film sont présents sur la toile, et chacun y va de son explication, c'est dire... ! Sinon c'est agréable à regarder, on élabore des suppositions tout le long de l'histoire, jusqu'au moment ou tout s'embrouille beaucoup plus pour arriver à un final qui est encore plus confus. Verdict : Moyen.
Je me souviens d'une discussion avec un ami il y a quelques années où nous nous étions rejoints quant au futur grand réalisateur que devrait être Marc Forster. On se basait alors sur "A l'ombre de la haine" et "Neverland", et on pouvait aussi se satisfaire de le voir s'adapter si aisément à d'autres genres avec "Harold Crick". Mais peut-être s'était-on trompé ? car s'il continue à explorer de nouveaux univers en poursuivant la franchise James Bond ou avec "Stay", ces deux films ne sont pas franchement des réussites. Apparemment, Forster était convaincu par le scénario, l'idée était bonne il le voyait, mais le problème c'est qu'il ne sait pas vraiment comment lui donner forme. Du coup il nous balde 90 minutes durant, en même temps qu'Ewan McGregor dans un dédale surréaliste dont on ressort avec un air dubitatif, tant on a l'impression d'avoir été bernés. On pourrait presque dire qu'il s'agit d'un film pour rien car ce que montre Forster sent le "déjà vu" mais le déjà vu en mieux.
J'ai très bien aimé ce film bien que certains passages soient assez durs a comprendre. Je recommande vivement une lecture de l'article du film sue Wikipédia avant (de préférence) ou après le visionnage du film ce qui m'a permit de comprendre les passages qui demandent une attention particulière !
Je n'ai pas trop accroché à 'Stay', je suis conscient de ses qualités scénarisitiques et visuelles de ce dernier mais je l'ai trouvé assez "lourd" ! La fin (qui peut-être considéré comme la deuxième partie du film) est captivante, mais l'histoire est plutôt ennuyeuse dans l'ensemble. Heureusement, la magnifique et talentueuse Naomi Watts était là pour me soutenir durant les minutes d'ennui !
Malgré son casting, ce Thriller fantastique est limité surchargé d'effets visuel qui ne servent qu'à masquer la vacuité du propos avec evidemment un twist final complétement débile qui ridiculise le film et prend un peu le spectateur pour un idiot ce serait trop long à expliquer pourquoi, il faut le voir pour comprendre.Pour se consoler il reste le casting dominé par le ténébreux Ryan Gosling.
Stay est ce que lon peut appeler un film raté ! Et cen est bien dommage car il possède de nombreuses qualités. A commencer par un casting de choix : Ewan Mc Grégor, Noami Watts, Bob Hoskins et Ryan Gosling. A lexception de ce dernier, tous sont à côté de leurs rôles respectifs et jamais crédibles.
Le scénario aussi tenait de la gageure, sombre histoire entre un jeune homme perdu entre la vie et la mort et un psychiatre tentant de laider Seulement, Marc Forster sy est pris les pieds dans le tapis. A trop vouloir illustrer cette histoire il a pêché par excès et discrédite son film.
Bien sur il se pose comme un virtuose de limage en véritable illusionniste. Ses plans très « architecturaux » jouent sur des perspectives à faire tourner la tête, les enchaînements de scènes sont malins et ses inserts subliminaux dans le décor amusent un temps. Sa caméra est ludique, malicieuse et amplifie un récit opaque et étrange. Le montage tout aussi sophistiqué déconcerte au plus au point.
Si ce nest quarrivé à mi-temps du film, cest loverdose. Lennui sinstalle pour arriver laborieusement à une fin qui certes vaut le détour, mais dont la surprise, qui si lon observe bien tout le film nen est pas une, tombe à plat face à aussi poussive démonstration.
Avec Neverland, Forster, jeune réalisateur, forçait le respect, là, il sassocie prétentieusement à la fable de La Fontaine : « La grenouille qui voulait se faire aussi grosse que le buf ».
Gâchis parmentier. Stay est séparé en deux parties. La première, c'est le film. La seconde, la fin. Or on ne comprend la première partie que pendant la seconde. Cela aurait pu être une réussite, si seulement le dénouement n'était pas aussi pitoyable. Le film en lui-même est pourtant bien interprété (avec Ewan Macgregor, Naomi Watts et Ryan Gosling) et très bien mis en scène. Mais la fin est sensé être le plus important et ici, elle gâche tout ce que le réalisateur -Marc Forster- avait construit. Cela fait bien sûr penser à du David Lynch (Mullholand drive notamment), en aussi torturé, confus et incohérent.
Le film souvre sur un accident de voiture entre rêve et réalité. Puis un jeune homme débarque chez un psy (Ewan McGreggor) et lui annonce quil va se suicider dans trois jours. Fiancé à Lila (Naomie Watts), une ancienne patiente que lon sent parfois à deux doigts de péter les plombs à nouveau, le psy ne dispose donc que de 72 heures pour enquêter sur la vie de ce jeune homme. Son investigation va le conduire aux portes de la mort, à la frontière du bien et du mal, dans un endroit où seuls les rêves ont encore un sens. Thriller psychologique torturé, « Stay » voudrait se revendiquer à la fois de Lynch et de Fincher, de « Donnie Darko » ou d «Angel Heart ». Mais son scénario est beaucoup trop confus, et son image est beaucoup trop léchée pour quon y adhère totalement. Reste un objet bizarre, qui a au moins pour lui de tenter des choses.
Dans la lignée de "L'échelle de Jacob" et du "Machiniste", "Stay" ne supporte pas la comparaison. Intéressant visuellement (bien qu’usant d’effets de transitions de manière répétitive) l'histoire n'a pas les qualités et la belle cohérence de ces deux films de référence. On est loin aussi de l'ambiance d'un "Mulholland drive" auquel il peut faire également penser. "Stay" n'est pas déplaisant, mais il n’est en rien surprenant ni fascinant.
Un thriller a l'esprit très lynchien, mais qui se perd vite dans son univers mystérieux et dans sa mise en scène, tentative esthétique raté. Aussi approximatif que le scénario de "Dream House", le scénario raconte la rencontre entre un psychiatre remplaçant et un étudiant dépressif qui lui annonce qu'il va se suicider dans trois jours, l'évènement déclencheur d'une plongée dans l'esprit qui démarre de façon très laborieuse, puis enchaine les petits retournements et les questionnements, jusqu'au final qui se révèle assez prévisible. Couple installé de "The Impossible", Ewan McGregor est convaincu et classe, alors que Naomi Watts est mise en arrière-plan et se contente du minimum, alors que Ryan Gosling, bien avant le brillant Drive, propose une folie assez stoique mais suffisamment classe et crédible. Réalisateur du James Bond assez décevant "Quantum Of Solace", Marc Forster tente de refaire du David Lynch et enchaine les scènes psychédéliques et les personnages mystérieux mais récurrents, mais ça se révèle plus incohérent et ennuyeux que du Lynch. Un thriller oubliable, un bon casting pour une mise en scène manqué et un scénario laborieux.