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    Les Feux du music-hall
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    Jrk N
    Jrk N

    41 abonnés 239 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 janvier 2019
    Les Feux du music-hall (Luci del varietà) est un film italien d'Alberto Lattuada et Federico Fellini sorti en 1950.
    On retrouve dans cette histoire d'une troupe calamiteuse qui fait penser à La Nuits des Forains (Bergman 53, un des grands chefs do'euvre du cinéma) des éléments qui vont épanouir dans certains grands chefs d'oeuvre de Fellini comme La Strada 56, Giulietta degli spiriti 65, Ginger et Fred 86 : la magie du spectacle vivant, l'ambition de briller, la séduction, la grossièreté pitoyable du désir masculin, la beauté de l'amour (surtout de la part des femmes), la noblesse des illusions ridicules, la dureté de la vie toujours recommencée, l'âpreté froide des riches.
    Guiletta Masina (1920-1994) a le second rôle et est déjà parfaitement sublime et incroyablement émouvante comme elle le sera tout au long de sa carrière.
    Le premier rôle est tenu par l'épouse du prolifique cinéaste Lattuada (1914-2005), la très belle Carla del Poggio (1925-2010) qui trouve là un rôle d'ambitieuse à sa mesure (elle avait déjà eu deux grands rôles dans les films de son mari).
    Le chef de la troupe est joué par l'humoriste Peppino De Filippo (1903-1980), en général très chic pince-sans-rire, mais là très bon à contre-emploi en metteur en scène fauché.
    Si vous trouvez Les Feux du Music Hall en Dvd ne le ratez pas.
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    123 abonnés 2 039 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 septembre 2017
    Le premier film de Fellini était en couleurs. Bon, il a été tourné en noir et blanc, mais les deux réalisateurs ont tellement fait bouillonner leur créativité qu'il s'est coloré de lui-même en émotions. C'est un film de visages, où s'expose d'abord la face si reconnaissable du vieil enfant italien en la personne de Peppino del Filippo. En fait, cette oeuvre est une exposition des différents types de beauté : la sagesse discrète de Giulietta Masina est comparée à celle, extérieure et fruste, de Carla del Poggio, ainsi qu'à la charmante laideur d'actrices secondaires. Quoiqu'elles n'ont rien de secondaire, justement : elles ont toutes en commun la beauté universelle de l'art, le tout mijoté dans un ensemble qui n'est pas beau, qui montre avec candeur la faiblesse de tous (merci chers Italiens d'avoir cette simplicité). Le film tient plus de la tranche de vie que du scénario original, mais disons qu'on l'a bien beurrée et que ça fait sa réussite.

    septiemeartetdemi.com
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 13 novembre 2012
    En 1950, celui qui allait devenir l’un des plus célèbres et talentueux réalisateur italiens nous offrait un premier film, co-réalisé avec Alberto Lattuada, « Les Feux du Music-Hall », film narrant l’histoire d’une troupe d’artiste banale, sans grand succès et endettée, dont l’arrivée d’une jeune et jolie nouvelle recrue va totalement bouleverser leurs habitudes, leur fonctionnement, leur destin. Parce qu’ils ne connaissent dès lors le succès que grâce à la beauté de la jeune femme, que le public ne cesse de réclamer pour cette seule et unique raison. Dès lors de nombreuses questions vont se poser et de nombreux conflits vont naître au sein de la troupe, aussi bien d’un point de vue artistique que dans leurs relations.

    Cette première réalisation de Fellini est un film assez dur à qualifier. S’il est agréable à regarder, le ressenti que l’on a à la fin du métrage est assez paradoxal. On se dit que ça aurait pu être un peu mieux, mais on n’est pas particulièrement déçu. De même, on lui découvre d’excellentes qualités, mais pourtant elles ne nous emballent pas forcément plus que cela.

    Dans les points forts, on se souviendra d’acteurs très bons, en particulier ceux du triangle amoureux du film, Peppino de Filippo, Carla Del Poggio et surtoût Giulietta Masina (malheureusement trop rare dans le film), de bonnes idées de mise en scène, notamment dans la scène finale avec le parallèle entre les trains, et un film assez bien rythmé. On ne s’ennuie pas, malgré l’existence de quelques longueurs de temps à autre.

    En revanche, il y a certains détails où ça laisse à désirer. Si ce n’est pas spécialement gênant sur le coup, on se rend cependant compte au final que le film met un peu trop de temps à démarrer. Du moins, quand on l’a terminé, on se rend compte que la première partie du film dure trop longtemps pour ce que qu’elle raconte et apporte au film.

    Il y a au milieu du film une grosse ellipse narrative, qui, si elle évite de « perdre du temps » en mettant en scène des évènements logiques et hautement prévisibles, se révèle au final lui être bien nuisible.
    Les personnages subissent une évolution trop abrupte et trop forte pour sembler pleinement logique (notamment Lily qui devient l’exact opposé de ce qu’elle était en l’espace d’une transition de scène – On passe d’un personnage naïf et vertueux à une garce capricieuse et manipulatrice et prête à tout pour réussir). Et plus le film avance, plus se problème devient présent.
    Toujours à cause d’elle, on a aussi l’impression que l’intrigue du film s’égare un peu on ne sait trop où dans sa deuxième moitié. On ne comprend pas pleinement les enjeux de cette dernière, et cela minimise beaucoup l’impact qu’aurait pu avoir les scènes finales si les enjeux de l’histoire avaient été plus explicités.

    Et cela aboutit justement à une fin ratée, en opposition avec le ton pris dans tout le reste du film, qui détruit les enjeux de l’intrigue, crée des situations illogiques dans les évolutions des personnages et celle du scénario, ... Combinée à l’ellipse, elle empêche le film d’aller au bout certaines de ses idées, et les thèmes abordés, pourtant très intéressants, ne sont pour la plupart que partiellement traités, ou effleurés sans plus d’approfondissement.

    Enfin, un dernier point assez particulier est le fait que le film commence de manière typiquement néo-réaliste sur tous les plans pour se terminer de manière de manière théâtrale à presque tous les niveaux. On voit bien que Fellini se borne à rester dans le néoréalisme (surement l’influence d’Alberto Lattuada), tout en voulant faire son style à lui, en se servant de grandes figures caricaturales afin de mieux critiquer et mettre en valeur l’objet traité. Et si ce n’est au final pas plus gênant que cela vu que le film est maitrisé sur ces deux modes de narration, qui sont du coup bien séparés par l’ellipse, et que cela donne un intérêt supplémentaire au film, qui met ainsi en opposition deux styles opposés, il n’empêche que ça ne l’aide clairement pas davantage au niveau de la crédibilité de son récit.

    « Les Feux du Music-Hall » n’est clairement pas pour moi un grand film, que cela soit d’un point de vue général, en tant que film du courant néoréaliste (dans lequel il revendique clairement sa place, malgré le changement de narration qui survient au milieu du film), que du point de vue de la carrière de Fellini. On sent bien là que c’est une première œuvre pour le réalisateur italien, et qu’elle est qualitativement bien loin de ses plus grands films. Toutefois, il reste un film assez intéressant et qui n’est pas déplaisant à regarder.

    Ma Note : 12,5/20
    Le-Droogie
    Le-Droogie

    20 abonnés 220 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 mai 2011
    Toute première réalisation pour Fellini et huitième pour Lattuada, ce film plus anecdotique que les suivants vaut tout de même pour ces réflexions sur la manipulation et l'égotisme. Au-delà de ça, il demeure une oeuvre légère et agréable à regarder, sans que l'ennui ne s'installe. Les feux du music-hall narre la vie difficile d'une troupe de théâtre, qui vit de quelques spectacles ridicules et sans chair. Seulement, une belle jeune femme souhaite s'immiscer dans la troupe, et n'hésitera pas à semer la zizanie pour parvenir à ses fins...

    Les prestations de Giulietta Masina et Peppino de Filippo sont de très haute facture, et ces regards snobes que jettent bien souvent Masina à la jeune Carla del Poggio sont pour moi inoubliables. Un film prouvant que même dans la légèreté, Fellini et Lattuada savent donner corps à leur cinéma.
    Plume231
    Plume231

    3 928 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 7 décembre 2010
    Co-réalisé avec Alberto Lattuada, ce premier Fellini n'est pas une franche réussite. La cause n'est autre qu'un scénario qui pour appeler un chat un chat est très mal foutu. Il multiplie les ellipses de façon totalement incompréhensible ce qui fait qu'il est difficile de suivre une quelconque histoire et que la psychologie des personnages évolue d'une manière qui n'est pas du tout convaincante. Reste, et cela vaut bien un petit détour, quelques beaux moments de sensiblerie poétique bien fellinienne et le talent unique de la rayonnante Giulietta Masina. Le numéro où elle se transforme en personnages célébres, de Napoléon à Garibaldi, est prodigieux. Un ensemble peu terrible mais quelques moments de grâce qui ne pouvaient que promettre une suite de carrière magistrale.
    Maqroll
    Maqroll

    164 abonnés 1 123 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 avril 2010
    Le premier film de Fellini (en collaboration avec Lattuada), forcément imparfait par rapport aux chefs-d’œuvre des années futures mais déjà on sent la patte d’un cinéaste de génie qui commence là une carrière qui le portera au sommet du septième art. On peut déjà noter cet intérêt pour le spectacle et pour les saltimbanques (thème majeur et récurrent dans toute son œuvre) et surtout bien sûr son intérêt pour le genre humain, le plus souvent représenté par les « petites gens », les égarés, ceux qui courent après leur vie. On découvre ces visages ébahis devant les artistes sur scène, ce frémissement intense et permanent, cette intensité qui ne se départit jamais, en un mot cette vie qui éclate dans ce cinéma d’une générosité et d’une humanité sans égales. Giulietta Masina est déjà présente et déjà une grande actrice. À voir, et pas seulement pour les inconditionnels mais pour tous ceux que le cinéma passionne.
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 920 abonnés 12 474 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 juillet 2010
    Avec l'aide d'Alberto Lattuada, Federico Fellini corèalise sa première oeuvre en 1950! "Les feux du music-hall" raconte la tournèe minable d'une modeste compagnie thèâtrale! Le film ne porte pas encore l'univers de cet auteur passionnè qui aimait les femmes fortes, ses acteurs et Rome, avec des fulgurances et quelques outrances! Mais on reconnait dans certaines scènes la patte de Fellini, l'errance d'être dominès par le pouvoir des rêves! Les pèripèties de ces baladins, faite de vains espoirs et d'illusions perdues, percent une èmotion et une tendresse palpable! C'est surtout l'illusion qui intèresse Fellini dans cette peinture grinçante! Le temps d'une sèquence, la grande Giuletta Masina se transformera même en Garibaldi, Bonaparte et Verdi, pour notre plus grand plaisir! Un beau film à dècouvrir...
    titusdu59
    titusdu59

    75 abonnés 696 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 21 décembre 2009
    Un film qui a vieilli, qui est très décousu, mais porté par des acteurs qui tirent tous très bien leur épingle du jeu. Quelques très bons plans. Premier film de Fellini, il est indispensable pour ses inconditionnels de le voir.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 27 septembre 2009
    On visionne avec intérêt ce premier long métrage de Fellini, satyre sociale bien ficelée des milieux artistiques italiens. L'intrigue manque un peu de consistance et les personnages sont un tantinet caricaturaux. On oscille constamment entre comédie et bouffonnerie. Fellini pose un regard amusé et souvent tendre sur les artistes itinérants vaniteux mais aussi attendrissants qu'il a probablement côtoyés. Le propos du film est toujours d'actualité, les rèves et les travers des artistes et des producteurs sont toujours identiques quelques décennies plus tard. La mise en scène reste très classique, Federico Fellini ne s'autorise pas encore de grandes hardiesses notamment du point de vue technique. heureusement, il franchira le pas et livrera aux spectateurs italiens et du monde entier un univers plus flamboyant et plus inventif!
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 27 septembre 2009
    Les Feux du music-hall est un assez bon film sur le monde du spectacle.Le scénario manque un peu de consistance et de variations et mais est bien construit.La mise en scène est classique et dresse un portrait réaliste sur l'Italie d'après guerre.Le film manque un peu de rythme et souffre de quelques temps morts regrettables.Les personnages,caricaturaux, ont tous des caractères et une exubérance spécifiques.Le jeux des acteurs est correctes,malgré une expressivité qui parait parfois un peu excessive.Les dialogues sont drôles,ironiques et bien écrit.Manque d'originalité au niveau du cadrage malgré une maturité technique bien affirmé(plongés,contre-plongés).Jolie partition de Felice Lattuada et belle photographie.Fellini illustre son sujet avec de nombreux thèmes:jalousie,trahison,incompréhension entre artistes,cruauté du monde du spectacle.Les Feux du music-hall est donc un brouillon de l'oeuvre à venir,celle d'un des plus grands réalisateurs de l'histoire du cinéma italien,une satire social qui mélange méchanceté et tendresse.
    Marc H
    Marc H

    63 abonnés 508 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 8 août 2008
    sympathique film qui vaut pour son actrice principal et le charme italien, mais pas plus.
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