Remettons ce film dans son contexte, dans les années, les gens voyageaient moins facilement qu'aujourd'hui, il n'y avait pas tous les canaux de communications, une concurrence croissante de la télé, il fallait donc créer du spectacle, trouver des idées pour rendre le cinéma toujours attrayant. Quoi de mieux que l'aventure dans les terres lointaines d'Afrique, l'exotisme et le grand chasseur Américain, et la belle héroïne et les animaux sauvages.
Alors c'est certain, tout cela parait désuet aujourd'hui, la scène d'ouverture avec ce gorille mal dégrossi peut faire sourire, les images d'archives se mêlent au images de studio, il n'y avait pas de fond vert, ni bleu pour faciliter le travail des décorateurs, en ce temps le département des props, devaient regorger d'objet en tout genre.
Ceci étant dit, il y a Mitchum qui traine sa nonchalance face aux guerriers des tribus et autres guérisseurs, l'aventure est au coin du baobab juste à côté du pont en liane. Très cliché, on l'aura compris, un film d'un autre temps, qu'il faut regarder avec bienveillance, indulgence et nostalgie.