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Un visiteur
4,5
Publiée le 26 mars 2012
Cet excellent western ne manque ni d'humour ni d'action, bien desservi par de grands acteurs américains : James Stewart, Dean Martin et George Kennedy. L'approche psychologique des personnages est également intéressante. Basée sur un scénario solide, l'histoire est originale et cocasse. Andrew Victor McLaglen nous offre un film à ne pas manquer. Certains critiquent la médiocrité de ce réalisateur. Pour ma part, je trouve qu'il a réalisé de bons films, surtout des westerns et des films de guerre, avec de bons acteurs qui se sont défoulés sous sa houlette. Influencé par Joihn Ford dont il fut l'assistant, ses films sont divertissants et il a permis au western de se maintenir à flot avant de couler.
En 1968, le réalisateur Andrew V. McLaglen (« Les oies sauvages », « La route de l'ouest ») nous offre un des derniers grands westerns Américains « à l'ancienne ». En effet, depuis quelques années, le genre a amorcé son déclin et les grands cinéastes qui ont fait sa gloire sont pour la plupart vieillissants ou morts. Du coup, chargé de ce lourd héritage, « Bandolero » traverse les époques avec une certaine aisance, ce qui lui donne aujourd'hui un petit air de film culte que je trouve assez mérité. Certes sa construction très classique ne laisse que peu de place à l'originalité, mais le scénario est sérieux, les scènes d'action nombreuses et on ne s'ennuie pas une seconde. Le souffle épique des grandes chevauchées est également bien retranscrit à l'écran, même si la grande force du film vient indiscutablement de sa distribution... Les personnages principaux sont incarnés par un trio de vedettes qui se trouvaient alors au sommet de leur Art. Dean Martin et James Stewart (excusez-moi du peu !) sont parfaits en bandits au cœur pur et le duo se révèle d'une incroyable efficacité... Mais que dire de la sublime Raquel Welch ! Elle était alors la « Star féminine de la Fox » et sa beauté magnétique, comme sa présence à l'écran sont autant de bonnes raisons de (re) découvrir cet excellent film... Une bonne nouvelle pour finir, il est inutile de ressortir vos vieux magnétoscopes, le DVD a été édité en 2004 (héhé) !
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3,0
Publiée le 19 novembre 2013
Raquel Welch est savamment dèshabillèe dans ce bon western du spècialiste Andrew V. McLaglen, avec pour principaux interprètes James Stewart, Dean Martin et George Kennedy! Ce n'est pourtant pas le seul atout de ce divertissement du samedi soir qui n'a rien perdu de sa vigueur depuis sa sortie en 1968! Pourtant on imagine facilement toutes les variantes, ou les rencontres explosives comme celle de l'otage Welch et de ces deux frères hors la loi et leur bande! Mais attention les bandits mexicains ne sont jamais loin! En tout cas, les scènes d'action ne manquent pas, les touches humoristiques non plus et les paysages sont assez bien filmès par McLaglen! Ce savant dosage ne vient pas du hasard car si Welch attire èvidemment les foules (masculines) dans les salles de cinèma de l’èpoque, l'amateur de western, lui, ne s'ennuie à aucun moment! Grâce à l’ènergie, à la justesse et à la sincèritè qu'il dèploie durant tout le mètrage, le duo de stars d'antan James Stewart- Dean Martin y est forcèment pour quelque chose...
Andrew V. McLaglen signe là ce qui doit être son meilleur western. Une histoire assez classique mais solide et efficace. Le casting est excellent avec un George Kennedy qui tire son épingle du jeu. Le scénario place une relation fraternelle très sympa et ne laisse aucune baisse régime s'installer. Sans mettre en place un suspense dans son film la fin n'en demeure pas moins presque surprenante ; on se surprend à se dire que c'est celle-là qu'il fallait ! Un très bon western donc à voir et à revoir toujours avec plaisir.
Un western sympathique mêlant action et humour efficacement (point renforcé par la musique curieuse de Goldsmith), le long d'une trame finalement assez dramatique dans laquelle sont développés des personnages intéressants. Si le suspense est bien maitrisé dans l'ensemble (surtout le premiers tiers), le long-métrage souffre d'un long temps mort où les protagonistes discutent de leur relationnel avec les uns et les autres de façon répétitive. Les formes de Raquel Welch permettent toutefois de rester en éveil ! Enfin, signalons un titre quelque peu trompeur puisque le film ne se concentre pas sur les bandits mexicains.
Bandolero est un western très intéressant, réalisé avec beaucoup de métier par un routard dont le papa avait déjà, bien avant, étudié les canons du genre avec "pappy", un autre ! Le film commence avec une scène d'introduction très bien menée, tonique et efficace, les trois premiers quarts d'heure se déroulent avec une réelle qualité narrative, et sans temps mort. Malheureusement l'intrigue se perd ensuite dans les méandres du mélodramatique, ça sentimentalise, ça traîne et cabotine beaucoup sans qu'on voit réellement où McLaglen veut nous emmener. La fin, tragique mais très bien sentie fait remonter le niveau d'ensemble et consacre la superbe partition de James Stewart, bien entouré par Dean Martin et George Kennedy, sans oublier la délicieuse Raquel Welsh. Bandolero apparaît au final comme un western original, agréable à suivre, sur fond de course poursuite à travers le désert, faisant la part belle aux anti-héros sans toutefois froisser la morale traditionnelle.
En tant que fan de western, j'ai beaucoup aimé ce film. La musique de Jerry Golsmith est splendide. Quelques notes d'humour, de l'émotion, de l'action, des personnages attachants joués par des acteurs convaincants (dont le célèbre James Stewart, l'excellent Dean Martin et la très belle Raquel Welch) et une mise en scène brillante font de ce film un western tout à fait respectable et très distrayant, par ailleurs se divise entre le western classique (relation fraternel entre deux cow-boys, sauvetage...) et le western moderne avec notamment sa fin tragique (dont le très beau moment où Maria est au chevet de Dee).
Peut -être le western le mieux réussi de McLaglen avec toujours le même défaut : une impossibilité à un moment ou à un autre de rester concentré sur l’action, les personnages entrant en badinages faisant tomber ainsi le charme spécifique du genre. ‘’Bandoléro !’’ avait pourtant de gros atouts pour être une réussite totale, d’excellents acteurs, un scénario solide et Raquel Welch en prime. Les séquences sérieuses sont superbes à commencer par celle de la pendaison collective fort bien mise en scène, de même que tous les extérieurs aussi beaux les uns que les autres, on y sent le souffle des grands espaces.. Les dialogues ne manquent pas d’intelligence malgré le choix de contextes inappropriés. Ce film confirme que Andrew McLaglen aurait du faire une plus belle carrière avec quelques conseillers qualifiés. Une curiosité : on a ici à peine le temps d’apercevoir Jock Mahoney, le mari de Raquel Welch, il dit deux mots et meurt avant le générique, c’est vraiment frustrant. Mace malgré ses contradictions est plus crédible que Dee le méchant en amoureux transi, enfin le mélodrame final est assez excessif …Quant au racisme primaire sur la violence appliqué aux mexicains, c’est plutôt un relent des westerns spaghettis dont le succès se tarissait en 1968.
Andrew V. McGlen semble bien embarrassé avec la matière dont il dispose. Adepte des westerns à l’ancienne, pas forcément ambitieux mais distrayants, il semble hésiter ici sur le ton à adopter. Alors que le sujet est majoritairement dramatique, un ton léger est utilisé pendant plus de la première partie du film avec un peu d’action. Alors qu’on imagine l’action prend davantage d’ampleur encore, le ton bascule, devenant plus sombre, plus mélancolique et plus mélodramatique (ah, l’amour au premier regard…) et le film se perd. Il se veut subitement plus ambitieux que ce qu’il a prétendu être pendant trois quarts d’heure. Les choix du scénario sont curieux (la menace des bandoleros passe au second plan peu après leur apparition pour laisser la place à une histoire d’amour peu convaincante et trop envahissante) et le final manque, du coup, de tension alors que le terrain avait été préparé avec efficacité plus tôt. Le dénouement est surprenant et, s’il n’est pas mauvais, laisse perplexe. On a le sentiment d’avoir regardé deux films qui ne s’emboitent pas. L’un très hollywoodien (humour, action, amour) et l’autre plus spaghetti (sombre, violent, ironique). Le premier a ses paysages pour témoins, le second sa musique. Cela reste agréable mais les acteurs y sont beaucoup, ce qui n’est jamais vraiment bon signe pour juger d’un film.
Grâce à une bonne histoire, un excellent casting, de belles scènes de fusillades McLaglen réalise encore une fois un solide western qui plaira aux amateurs du genre. Dommage que les bandits Mexicains auquel le titre fait référence ne soient pas plus présents dans le film mais ne boudons pas notre plaisir car Bandolero est un western très divertissant.
"Bandolero !" est une oeuvre qui possède une histoire assez simpliste, mais elle s'avère très agréable à suivre grâce notamment à la mise en scène énergique d'Andrew V. McLaglen et aussi et surtout par rapport à son casting quatre étoiles composé notamment de James Stewart, Dean Martin, George Kennedy ou encore de la sublime Raquel Welch qui illumine le film à chacune de ses apparitions. Je noterai aussi la présence d'une sympathique et mélodieuse BO signée Jerry Goldsmith et d'une très belle photographie. Un western vraiment recommandable et qui s'impose comme étant l'un des plus réussi dans la filmographie de ce réalisateur.
Je n'aime pas ce film ! Il y a une très bonne première partie malgré la prévisibilité des événements (quoi que la scène de la délivrance des pendus soit très faible). Tout se gâte ensuite quand Raquel Welsh et son maquillage impeccable est atteinte du syndrome de Stockholm, que les personnages secondaires se révèlent sans profondeur, que Stewart fasse dans la morale gnangnan, que les mexicains nous font une brillante démonstration de leur incompétence en matière d'attaque organisée et que tout cela se termine par du moralement correct. PS : si vous voulez voir un bon western avec Raquel Welsh, voyez donc les 100 fusils sorti l'année suivante et qui tout de même d'un autre niveau !
Un western signé Victor McLaglen fidèle à son style avec de grands noms comme James Stewart et Dean Martin. Ils sont accompagnés de Raquel Welch et Georges Kennedy dans un scénario en 2 parties, la première relatant l'arrestation puis l'évasion de Dee Bishop et sa bande, la seconde concernant la poursuite de cette même bande par le shérif et son équipe, avec l'apparition des fameux Bandoleros qui vont mettre à rude épreuve tout ce beau monde. C'est simple, efficace....et on ne s'ennuie pas jusqu'à un final presque émouvant.