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    Heureux qui comme Ulysse
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    Yannickcinéphile
    Yannickcinéphile

    2 393 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 janvier 2017
    Dernier film de Fernandel, Heureux qui comme Ulysse est un très joli conte, simple et brillant à la fois, qui ne joue pas uniquement la carte de l’émotion, mais aussi celle de la qualité formelle.
    Le métrage, côté acteur, est clairement emporté par Fernandel. Entouré de seconds rôles provençaux bien typés et drôles, il reste le point central du casting, et impose un jeu remarquable. Je ne suis pas spécialement fan de Fernandel, mais il faut avouer qu’ici qu’est-ce qu’il dose bien la drôlerie et l’émotion. Il est brillant, et son personnage, original, est une réussite d’écriture. Il forme un duo complice avec ce cheval qui devient un personnage à part entière, pour tout dire, le personnage éponyme, puisqu’Ulysse, c’est lui !
    Un très bon Fernandel au service d’une histoire qui, par bien des aspects, pourrait rappeler La Vache et le prisonnier. Aventures cocasses, road-movie, et puis un duo avec un animal, et ici avec un cheval à la place de la vache. Pour autant ce n’est pas le même contexte ni la même approche. L’intrigue est simple, avec Fernandel qui ne se résout pas à conduire son cheval à la mort, et va aller en Camargue du coup. Même s’il y a quelques longueurs, peut-être, parfois, un petit tassement niveau enjeux avec quelques vivotages (la discussion assez longue avec le gendarme), l’histoire est belle, simple, menée dans un temps raisonnable (moins d’1 heure 30), et avec beaucoup de poésie. L’émotion est aussi bien là, mais jamais facile, fabriquée, et pour le coup c’est vrai aussi que le jeu solide de Fernandel remplit pleinement son rôle jusqu’à la fin.
    Heureux qui comme Ulysse c’est aussi un brillant travail formel. De très beaux décors naturels, des paysages superbes, une photographie lumineuse qui rend ce sud de France magnifique, et une mise en scène simple, contemplative, signé d’un Colpi que je ne connaissais pas comme metteur en scène mais qui semble vraiment avoir beaucoup de talent. Ce film est frais, lumineux, sans effet de style tapageur et en même temps pas non plus statique. Et puis, là-dessus une superbe bande son, non seulement avec la chanson de Brassens, mais pas que ! La musique est toujours utilisée à propos et elle est très agréable.
    En toute honnêteté cet Heureux qui comme Ulysse est une très belle découverte, un de ces films qui font du bien, à la fois car ils ont un fond plein d’intérêt et de force, que l’on n’oublie pas, et parce que sur la forme c’est fait avec beaucoup de soin et d’application. 4.5 pour les quelques longueurs, les quelques scènes un peu inutiles, sachant que le film aurait finalement, vu ce que l’on voit à l’écran, put durer plus légitimement dans les 1 heure 15, avec donc un petit quart d’heure de moins.
    dougray
    dougray

    237 abonnés 1 904 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 juillet 2010
    Un road-movie à la française longuet mais qui doit beaucoup (...euh, tout en fait!) à son irremplaçable interprete vedette, l'immense Fernandel qui restera comme l'un des acteurs les plus atypiques du cinéma français. A la fois râleur et attachant, il irradie le film de sa présence. Dommage que son talent soit au service d'une histoire aussi plate et d'une mise en scène aussi lente.
    Incertitudes
    Incertitudes

    203 abonnés 2 320 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 janvier 2015
    Lorsque Fernandel tourne ce film, il n'a plus tourné depuis deux ans. Il se dit marqué par le décès de son copain Bourvil. Vous l'avez deviné, on n'est pas ici dans la grosse comédie. Le comique marseillais au visage chevalin ne peut se résoudre à emmener son cheval à Arles aux corridas. Là où Fernandel nous touche, c'est la fatigue et la vieillesse du cheval qui sont intimement liées à sa personne En effet, Heureux qui comme Ulysse sera malheureusement son dernier film car Fernandel est atteint d'un cancer. Et un de ses meilleurs si ce n'est le meilleur. Le monteur Henri Colpi filme magnifiquement les paysages non moins magnifiques de la Camargue et à moins d'avoir un cœur de pierre, il est difficile de rester insensible à l'amitié entre ce garçon de ferme qui tente tout pour sauver son cheval. Le film est truffée de réflexions intelligentes sur la vie, la tolérance, le destin le temps qui passe. La scène de fin où Fernandel est seul dans ce champ est tout un symbole. Elle montre qu'il peut tirer sa révérence après une carrière au cinéma longue de quarante ans entamée au début des années trente. Dans sa dernière interview, il se disait motivé à continuer à tourner des films, conscient que le cinéma français était en train de changer au début des années soixante-dix. Malheureusement, ce changement s'opérera sans lui. Mais il nous aura livré son plus beau film avant de partir. Maigre consolation.
    ClashDoherty
    ClashDoherty

    228 abonnés 838 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 12 février 2023
    Un Fernandel pas si vieux que ça mais semblant quand même assez au bout de sa vie (et en même temps, c'est le cas, ce film sera son dernier, et il mourra, à 67 ans, un an plus tard), voilà ce que l'on ressent, ce que l'on retient, en regardant ce film assez tristounet, racontant l'histoire d'un vieux garçon de ferme camarguais embarquant avec lui un vieux cheval destiné à l'abattoir, mais qu'il va emmener faire un beau voyage pour qu'il retrouve ses congénères sauvages et finisse sa vie plus paisiblement.
    C'est joli, mais plombant, malgré la chanson, très connue, de Brassens et le sourire chevalin de Fernandel.
    Cet ultime film de l'acteur de "Don Camillo" (il aurait dû jouer une sixième fois le rôle, le tournage s'interrompra, il décèdera, et le tournage reprendra avec un autre acteur) n'est peut-être pas son pire, qui sait, mais il n'est certainement pas un de ses meilleurs.
    defleppard
    defleppard

    375 abonnés 3 367 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 7 avril 2009
    Un opus dans la même verve que "La vache et le prisonnier" mais moins abouti.
    Gonnard
    Gonnard

    240 abonnés 1 930 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 23 septembre 2009
    Parce que Fernandel, les cheveux grisonnants, n'a peut-être jamais joué un rôle plus touchant que celui-ci... parce qu'il y a un décors naturel et historique magnifique, et que le film sent bon le terroir... parce que Brassens sera toujours Brassens... j'ai aimé. De plus, les dialogues sont assez bons, et le passage du cimetière est mémorable [j'ai mis 15 mn pour m'en remettre et arrêter de rire]. Que deux étoiles espèce de vilain bonhomme sans cœur ? Oui, car je trouve que le scénario aurait gagné à être étoffé, et car le rythme trop lent peut conduire parfois à l'ennui. Un film en tout cas qui prend parti contre la corrida, et qui se révèle très convainquant dans son réquisitoire.
    cinono1
    cinono1

    299 abonnés 2 054 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 septembre 2023
    Le film peut faire penser à un autre succès de Fernandel, La vache et le prisonnier, mais ici malgré le soleil de la Camargue et l’absence de la seconde guerre mondiale, le ton est plus mélancolique. Il faut dire qu’il s’agira du dernier film de Fernandel et qu’il pose un ton plus empreint de gravité, ou les regrets, le poids des années, le monde qui change sont convoqués. Le film repose presque tout entier sur le talent de son acteur qui offre quelques monologues du meilleur effet, en plus des beaux paysages traversés. Il y a toutefois quelques longueurs, et des scènes qui ont vieilli, la photographie n’est pas toujours de bonne qualité, mais le final est assez poignant
    inspecteur morvandieu
    inspecteur morvandieu

    36 abonnés 2 350 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 18 janvier 2024
    Son patron charge Antonin de mener aux arènes d'Arles le vieux cheval Ulysse destiné à finir en monture de picador et, peut-être, à mourir étripé par un taureau de corrida. Antonin ne s'y résoud pas, trop attaché à ce compagnon dont il s'est fait comme un fils.
    L'homme et l'animal sont "l'âme du monde" ainsi que l'affirme le réalisateur Henri Colpi dans un fiklm atypique, un poème naïf, écologiste, sur lequel se greffent parfois les accents de la comédie méridionale. Les valeurs que Colpi défend sont le respect de la nature -la Camargue, belle et encore préservée- et le respect de la vie. Des considérations qu'auraient perdues de vue, tandis que Tonin et Ulysse cheminent tranquillement sur la route d'Arles, ces automobilistes énervés ou, plus loin, ces insouciants spectateurs de corrida. Le film n'est pas précisément une charge contre la corrida mais peut-être l'a-t-elle inspiré.
    Le vieux Tonin, interprété dans un mélange de faconde provençale et de mélancolie par Fernandel, est un homme sensible, un des derniers, dirait-on, à ressentir sa responsabilité envers son environnement. Cependant, Colpi ne parvient pas souvent à toucher la corde sensible (pas même avec le renfort de la mélodie de Georges Delerue) et l'"amitié" entre Tonin et Ulysse reste illustrative. Les bons sentiments ne font pas forcément les bons scénarios.
    Nicolas C
    Nicolas C

    19 abonnés 68 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 décembre 2013
    Film de 43 ans capable d'émouvoir nos enfants aujourd'hui. Film humaniste mélangeant l'humour et les larmes. Petit chef d'œuvre
    selenie
    selenie

    6 218 abonnés 6 178 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 septembre 2007
    Fernandel nous refait "La vache et le prisonnier"... L'époque est (sans doute) moins dramatique, mais ce road movie en a la trame générale la nostalie et une certaine mélancolie en plus. Les paysages et Brassens offre un bel écrin à Fernandel et à Ulysse. Beau et triste comme un dernier voyage (celui de Fernandel pas longtemps après).
    tietie007
    tietie007

    40 abonnés 161 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 septembre 2007
    Une variation douce amère sur la vieillesse, dans les beaux paysages provençaux. Fernandel ramènera le cheval Ulysse dans les vastes espaces camarguais, où il pourra passer une retraite bien méritée ! Un film émouvant, le dernier du comédien marseillais !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 2 mars 2015
    "Heureux qui comme Ulysse" est un film intimiste et poétique donne au grand Fernandel la possibilité d'exprimer toutes ses capacités d'acteur comme la saga des "Don Camillo" ou "Le père". Cette amitié entre le vieille homme et son cheval est vraiment touchante et le voyage à travers la Camargue est aussi un prétexte à de très belles images cinématographiques. Ne pas oublier la BO avec notre regretté Georges Brassens.
    rogertg2
    rogertg2

    29 abonnés 762 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 août 2007
    Un superbe film où Fernandel nous démontre qu'il était un immense acteur, pas seulement comique mais aussi dramatique. Les paysages sont magnifiques et les seconds rôles sont à leur place. Quant à la musique et à la Chanson chantée par Georges Brassens plusieurs fois dans le film, elles ne peuvent que nous enchanter.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 19 novembre 2012
    Pour sa dernière apparition à l'écran Fernandel livre une bouleversante interprétation dans ce jolie film signé Henri Colpi. Les paysages de la Provence et la musique de Brassens en cerise sur le gâteau.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 142 abonnés 5 123 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 septembre 2022
    Un film touchant c'est vrai par le lien entre Fernandel et le cheval.
    Mais c'est aussi un film sur la solitude Une sorte de mise au point avec lui-même. Avec sa vie. Ce qu'il a fait pendant sa jeunesse, ce qu'il regrette. Ce qu'il n'a pas fait. Le cheval est son confident muet. Il écoute et ne juge pas. Très belle fin évidemment et superbe chanson de Brassens que j'ai fait apprendre d'ailleurs à mes élèves cette année 2022.
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