AlloCiné
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Votre avis sur Final cut ?
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Stephenballade
Je n’avais encore jamais vu le regretté Robin Williams dans un rôle aussi sérieux, nous montrant ainsi toute l’étendue de son talent. Il intègre ici un film portant sur une éthique à double tranchant, à savoir l’implant d’une puce électronique visant à enregistrer tout ce que le porteur voit et entend. Cette puce, à la mort de son hôte, est destinée à donner la possibilité de réaliser un film mémoire. Ainsi, les souvenirs ne meurent jamais. Mais ne vaut-il mieux pas qu’ils meurent en même temps que leur seul et unique propriétaire, au risque d'être exploités d'une toute autre façon ? C’est le débat philosophique proposé par "Final cut" dont le titre, l’histoire et la tête d’affiche sont prometteurs. Avec un sujet pareil, qu’on peut considérer comme étant de mode avec cette course incessante vers le tout numérique et la miniaturisation, on pouvait faire effectivement beaucoup de choses comme l’a souligné l’internaute cinéphile Alexarod. Seulement c’est lent, mou, on a l’impression qu’on tourne en rond, du coup ça paraît long et ennuyeux. Le seul point positif est la musique, et j’avoue qu’elle réussit à elle seule à retenir le spectateur devant son écran car elle colle bien à l’intrigue. Mais avec un peu de recul, qu’avons-nous ? Le film pourrait être résumé en quelques lignes seulement. La réalisation n’offre donc rien d’extraordinaire et traite ce sujet à priori passionnant de façon plus qu’ordinaire. L’histoire ne décolle jamais, et ce n’est pas cette petite poursuite (conclue de façon très maladroite d’ailleurs car Alan trébuche sur quoi en fait ?) entre deux hommes en fin de film qui sauve le film du désastre. Dommage, à mon humble avis, et je ne suis pas le seul à le penser, il y avait matière à faire mieux… bien mieux. Je donne deux étoiles quand même pour le sujet choisi ( 0,5), la musique ( 1), et Robin Williams qui a fait tout ce qu’il a pu ( 0,5).
Si on a connu Robin Williams en plus grande forme, FINAL CUT souffre surtout d'un scénario bien trop bancal et d'un rythme qui s'essouffle très vite, et tourne à vide. Pourtant le thème était intéressant, mais le film l'a tellement mal exploitée que le tout en ressort banal, médiocre même.
Dommage, c'est décevant et très contournable.
Dommage, c'est décevant et très contournable.
Acclamé au festival de Deauville en 2004 (où le film a reçu le prix du Meilleur Scénario), Final Cut offre une intéressante thèse sur les souvenirs, leur réinterprétation arbitraire au gré des émotions qui nous traversent, le mensonge qu'ils peuvent véhiculer s'ils se retrouvent manipulés et montés... à la manière d'un quelconque produit audiovisuel...
C'est avec une finesse brillante qu'Omar Naïm (qui signe ici son premier film) propose une mise en abyme qui porte aux nues le Septième Art (et, subséquemment, tout média quel qu'il soit) tout en le remettant sérieusement en question dans sa manière de donner un sens restreint et didactique (représenté ici par le montage final, le fameux "final cut" du titre) à une source qui n'en a pas réellement ou plutôt qui ne peut se résumer à une assertion réductrice de par sa richesse, sa profusion de significations, d'objectifs ineffables, insaisissables, d'embranchements en tous genres... en d'autres termes, la Vie.
Côté casting, les interprètes sont bons bien que Robin Williams tire aisément son épingle du jeu sans même avoir à faire aucun réel effort qui soit. Malheureusement, malgré tout le bien qu'inspire Final Cut, le résultat est, en définitive, un peu distancié et froid, et ce, en dépit des boiseries qui vampirisent la déco du film et les tonalités chaudes et cosy de la somptueuse photo de Tak Fujimoto à un tel point que l'on reste finalement sur sa faim tant l'émotion peine à toucher réellement bien qu'elle affleure timidement de temps à autre. Dommage.
Enfin, si un reproche devait être fait à la narration, il concernerait l'accumulation un peu poussive qu'elle dresse de tous les travers de l'être humain. En effet, le tableau est un peu trop chargé pour ne pas éveiller une certaine exaspération. Toujours est-il qu'on attend avec une curiosité certaine la prochaine réalisation d'Omar Naïm, jeune prodige fort prometteur.
C'est avec une finesse brillante qu'Omar Naïm (qui signe ici son premier film) propose une mise en abyme qui porte aux nues le Septième Art (et, subséquemment, tout média quel qu'il soit) tout en le remettant sérieusement en question dans sa manière de donner un sens restreint et didactique (représenté ici par le montage final, le fameux "final cut" du titre) à une source qui n'en a pas réellement ou plutôt qui ne peut se résumer à une assertion réductrice de par sa richesse, sa profusion de significations, d'objectifs ineffables, insaisissables, d'embranchements en tous genres... en d'autres termes, la Vie.
Côté casting, les interprètes sont bons bien que Robin Williams tire aisément son épingle du jeu sans même avoir à faire aucun réel effort qui soit. Malheureusement, malgré tout le bien qu'inspire Final Cut, le résultat est, en définitive, un peu distancié et froid, et ce, en dépit des boiseries qui vampirisent la déco du film et les tonalités chaudes et cosy de la somptueuse photo de Tak Fujimoto à un tel point que l'on reste finalement sur sa faim tant l'émotion peine à toucher réellement bien qu'elle affleure timidement de temps à autre. Dommage.
Enfin, si un reproche devait être fait à la narration, il concernerait l'accumulation un peu poussive qu'elle dresse de tous les travers de l'être humain. En effet, le tableau est un peu trop chargé pour ne pas éveiller une certaine exaspération. Toujours est-il qu'on attend avec une curiosité certaine la prochaine réalisation d'Omar Naïm, jeune prodige fort prometteur.
Le concept de ce thriller semble être survolé sans jamais être exploité à fond et au final, on reste sur notre faim avec l’impression que le film n’a jamais commencé.
Un film d'anticipation au sujet intéressant qui offre une belle réflexion sur la mémoire et les souvenirs. Robin Williams est sobre mais excellent. Dommage que l'esthétique de la mise en scène ne soit pas plus travaillée et que le sujet ne soit pas assez bien exploité.
Je dois avouer que j'ai été un peu déçu par ce film.
Le scénario part d'une très bonne idée. Malheureusement, la réalisation n'est pas à la hauteur et même si il y a un suspense, il manque un certain dynamisme à l'ensemble.
A l'heure de l'intrusion de plus en plus de technologie dans nos vies quotidiennes, de manipulations de plus en plus fréquentes de l'information, ce film pose néanmoins une question essentielle. Faut il travestir la réalité pour la rendre plus belle quitte à innocenter des êtres abjects ?
Le scénario part d'une très bonne idée. Malheureusement, la réalisation n'est pas à la hauteur et même si il y a un suspense, il manque un certain dynamisme à l'ensemble.
A l'heure de l'intrusion de plus en plus de technologie dans nos vies quotidiennes, de manipulations de plus en plus fréquentes de l'information, ce film pose néanmoins une question essentielle. Faut il travestir la réalité pour la rendre plus belle quitte à innocenter des êtres abjects ?
Un bon ptit thriller et robbin williams joue très bien ds ce registre
On est toujours un peu embêté quand tout y est, mais qu'il manque quelque chose. La critique est plus difficile.
Les acteurs : parfaits, à part Sorvino très fatiguée, tout est à sa place.
L'image : bien filmée, sans faute par rapport au concept de mémoire visuelle.
Le concept : intéressant, très fouillé, manifestement le fruit d'un long travail de logique et de questionnement.
Le futur : très original, les voitures datent des années 60/80, comme pour mieux faire le pied de nez au futurisme à deux Euros habituel (un petit hommage à "Blade Runner" ou "Gattaca" ?), l'informatique est plaquée bois, et on a même droit à un ancien clavier Qwerty de terminal genre 1980 !
La musique : une sorte de synthèse de ce qu'à fait Hollywood depuis pas mal d'année, mais vraiment pas mal, sans le côté pompeux ou agressif.
Le scénario : tout est logique, pas de fantastique minable pour ados scotchés à M6, les événements donnent part à l'action autant qu'à la réflexion.
Alors ? Qu'est ce qui ne va pas ?
Il n'y a pas d'étincelle, pas de patte d'un réalisateur virtuose, et surtout, la fin est trop simple, trop évidente. Il manque quelque chose, du sel, du poivre. Dommage.
Mais des débuts prometteurs.
Les acteurs : parfaits, à part Sorvino très fatiguée, tout est à sa place.
L'image : bien filmée, sans faute par rapport au concept de mémoire visuelle.
Le concept : intéressant, très fouillé, manifestement le fruit d'un long travail de logique et de questionnement.
Le futur : très original, les voitures datent des années 60/80, comme pour mieux faire le pied de nez au futurisme à deux Euros habituel (un petit hommage à "Blade Runner" ou "Gattaca" ?), l'informatique est plaquée bois, et on a même droit à un ancien clavier Qwerty de terminal genre 1980 !
La musique : une sorte de synthèse de ce qu'à fait Hollywood depuis pas mal d'année, mais vraiment pas mal, sans le côté pompeux ou agressif.
Le scénario : tout est logique, pas de fantastique minable pour ados scotchés à M6, les événements donnent part à l'action autant qu'à la réflexion.
Alors ? Qu'est ce qui ne va pas ?
Il n'y a pas d'étincelle, pas de patte d'un réalisateur virtuose, et surtout, la fin est trop simple, trop évidente. Il manque quelque chose, du sel, du poivre. Dommage.
Mais des débuts prometteurs.
Très grande originalité, juste pour ca ca vaut la peine de le regarder au moins une fois !
L'intrigue et l'idée sont intéressantes et donnent envie d'en savoir plus. Le rendu final n'est en revanche pas à la hauteur des espérances.
La performance de Williams est bonne mais la réalisation pêche beaucoup. La réflexion sur la vie, la morale et la liberté n'en est qu'affadie.
La performance de Williams est bonne mais la réalisation pêche beaucoup. La réflexion sur la vie, la morale et la liberté n'en est qu'affadie.
Un film de science-fiction, mais une SF qui pourrait bien arriver un jour. L'idée est intéressante, mais le traitement banal. La révélation du milieu du film est prévisible. Néanmoins un bel engrenage d'un peu trop de modernité avec un contexte social souvent bâclé quand on parle de SF, et une belle analyse des déformations de la mémoire.
Sur une idée de départ excellente, Omar Naim signe un film un peu léger qui n'exploite pas assez son originalité, ni ses merveilleux acteurs. Toutefois l'ambiance est glauque, certains passages font froid dans le dos alors que d'autres sont très émouvants. Les 10 dernières minutes font regretter la torpeur du reste du film. A voir pour Robin Williams toujours sublime...
Redzing
Un film de SF sobre qui dispose d'une belle trouvaille de départ (une puce enregistreuse de vie), et d'une réalisation sans bavure de la part de Omar Naim. Robin Williams offre également une interprétation solide qui permet au tout de tenir la route, malgré les quelques lacunes scénaristiques qui parsèment le tout. En effet, le sujet du film ne semble pas assez abouti et aurait pu déboucher sur quelque chose de bien plus fort (rapport entre la vie et sa perception, influence de la mémoire, etc...). En bref, un fond moyen pour une forme remarquable, qui annonce un réalisateur prometteur.
Super idée que ce scénario original qui nous laisse nous poser des questions sur ce que pourrait être (hélas) notre futur... La question de la propriété des souvenirs lance toutefois un problème de malsainité tout au long du film face au métier de monteur d'images. Et l'on fait de ce monteur un personage sympathique...dommage.
Dommage surtout que la mise en scene ne soit pas à la hauteur de l'idée de base car ça manque souvent de "peps". Dommage aussi pour le choix de la triste BO. Et dommage également que Robin Williams soit médiocre dans ce role qui aurait pu pourtant s'avérer être un grand rôle avec un peu plus de profondeur dans l'écriture et aussi dans le coté psychologique du personnege (d'ailleurs de ce côté là, tous les personnages sont assez plats). Mais il faut mettre au crédit du metteur en scene (et scénariste Omar Naim) que c'est sa "première fois" en tant que réalisateur, soyons donc indulgent. Tout le monde ne peut pas s'appeler NIGHT SHYAMALAN même en ayant travaillé pour lui....
Mais sinon, ce thriller (qui n'en est pas un en fait) se laisse voir avec plaisir de par l'idée atypique et les plans filmés originaux (en direct live de "l'implant").
Dommage surtout que la mise en scene ne soit pas à la hauteur de l'idée de base car ça manque souvent de "peps". Dommage aussi pour le choix de la triste BO. Et dommage également que Robin Williams soit médiocre dans ce role qui aurait pu pourtant s'avérer être un grand rôle avec un peu plus de profondeur dans l'écriture et aussi dans le coté psychologique du personnege (d'ailleurs de ce côté là, tous les personnages sont assez plats). Mais il faut mettre au crédit du metteur en scene (et scénariste Omar Naim) que c'est sa "première fois" en tant que réalisateur, soyons donc indulgent. Tout le monde ne peut pas s'appeler NIGHT SHYAMALAN même en ayant travaillé pour lui....
Mais sinon, ce thriller (qui n'en est pas un en fait) se laisse voir avec plaisir de par l'idée atypique et les plans filmés originaux (en direct live de "l'implant").
Film assez lassant a mon goût ! On s'ennuit un peu malgré une assez bonne histoire et de bonne critiques !
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