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    The Punisher
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "The Punisher" et de son tournage !

    Pour celui qui n'a plus rien à perdre (1)

    Frank Castle, alias le Punisher, fait sa première apparition dans les bandes dessinées Marvel en février 1974. C'est alors un personnage secondaire de The Amazing Spider-Man. Le personnage arrive à un moment où la culture populaire apprécie les anti-héros solitaires, tel le Popeye Doyle incarné par Gene Hackman dans French Connection ou le Harry Callahan de Clint Eastwood dans L'Inspecteur Harry : des policiers qui affrontent le crime à leur manière. En juillet 1974, cinq mois après les débuts du Punisher, sort sur les écrans Un justicier dans la ville, dans lequel Charles Bronson incarne un architecte new-yorkais qui devient un justicier tueur de voyous.

    Pour celui qui n'a plus rien à perdre (2)

    Avi Arad, producteur du film et directeur général de Marvel Studios, commente:"Tout comme les films, les bandes dessinées reflètent leur époque. Le Punisher est né des angoisses des années 70 sur le crime et la fracture sociale." Dès le départ, le Punisher est un héros à part dans l'univers Marvel. Il n'a pas de super-pouvoirs. Ses aptitudes sont strictement humaines, que ce soit au corps à corps, dans le maniement des armes, ou en matière de stratégie militaire. Le Punisher est fait de chair et de sang. Il devient si populaire qu'il a bientôt sa propre série, et en 1990 il est la vedette de trois titres mensuels.

    Du comic à l'écran

    Au cours de ces dernières années, la franchise a trouvé un nouvel élan avec une série de livres signés Garth Ennis et illustrés par Steve Dillon. Parmi ces ouvrages figure la série "Welcome Back Frank". Jonathan Hensleigh, réalisateur du film, raconte: "Je me suis plongé dans la lecture de la série (...), et j'ai dévoré les livres les uns après les autres. Je me suis jeté sur le téléphone et j'ai appelé Marvel pour dire que je voulais faire le film." Puis il poursuit: "J'aime les histoires de vengeance (...). C'est un des meilleurs ressorts dramatiques qui soient. Il est vrai que le cinéma américain a largement exploité le genre. Mais cette histoire-là m'excitait parce qu'elle renouvelle ce genre que j'adore. Elle a un caractère simple et sauvage, sans pour autant être dénuée d'humanité. Cette dimension m'a attiré."

    A propos de la série "Welcome back Franck"

    Le film s'appuie sur la trame scénaristique de la série composée de 8 volumes et publiés par Marvel, s'échelonnant de 2000 à 2004. Le premier est "Un monde sans pitié", publié en 2000. Le second, intitulé "Plus mort que vif", est sorti en France en 2001. Le troisième, "Bon baisers de Russie", est également sorti en 2001. Les quatrième et cinquième volets, respectivement "L'île des damnés" et "La Guerre des taxis", sont tous deux sortis en 2002. "Ennemis intimes" et "Fratrie" sont quant à eux sortis en 2003. Le huitième volet, "Des souris et des hommes", est sorti en 2004.

    Howard Saint, un criminel moderne

    Pour établir le profil de Howard Saint, Jonathan Hensleigh a mené des recherches approfondies sur les criminels et leur psychologie. il explique: "Howard Saint pense que sa vengeance est juste. Mais comme beaucoup de criminels, il est complètement dissocié de la moralité et du monde dans lequel nous autres vivons. Il se croit au-dessus de la loi (...)."Avi Arad, producteur du film, ajoute: "Un méchant doit posséder une dimension humaine, une faille sensible. Pour le comprendre, il faut découvrir l'homme derrière le masque. Saint a une femme et des enfants qu'il adore, et mène la vie qu'il a choisie. Mais au fond de lui-même, il sait qu'il est dans un business à haut risques, ce qui justifie sa paranoïa."

    A propos de Thomas Jane, alias le Punisher

    A l'image des grands héros légendaires, le Punisher est un solitaire qui parle peu. Jonathan Hensleigh a choisi pour l'incarner un acteur capable d'allier la puissance physique du personnage et la capacité de faire passer les émotions sans le secours des mots, Thomas Jane. "Je voulais un acteur qui soit spartiate dans son interprétation, et j'avais été très impressionné par la prestation de Tom dans 61" explique le réalisateur. "On le sent proche de nous" poursuit-il, "il a de l'allure, sans ressembler aux tops models; il a un style plus rude, plus aguerri."

    Et de quatre pour Rebecca Romijn !

    Après avoir interprété l'énigmatique personnage de Mystique dans le dyptique X-Men, Rebecca Romijn interprète le rôle de Joan dans The Punisher, avant d'incarner prochainement La Veuve Noire, une espionne russe toute droit sortie des pages Marvel. Personnage récurrent dans l'univers Marvel, La Veuve Noire a notamment eu, au fil des publications, une liaison avec le justicier aveugle Daredevil.

    Un classicisme très percutant

    Dans le style, le ton et la technique, The Punisher évoque les films d'actions vigoureux des années 1960 et 1970. Le réalisateur avoue admirer la tradition des films d'actions et de genres, représentés par Sergio Leone, Clint Eastwood, Sam Peckinpah et Don Siegel. Lors de la préproduction, le réalisateur et le directeur de la photo, Conrad W. Hall, ont regardé des dizaines de films d'action, de sagas criminelles et de westerns des années 1960 à 1978. Ces films leur ont servi de base pour définir le vocabulaire cinématographique du Punisher.

    Des scènes d'actions réalistes

    Franck Castle n'étant pas un super-héros, il fallait que les scènes d'action restent dans les limites des possibilités humaines, tant pour les poursuites que pour les combats ou les échanges de coups de feu. Ainsi, l'acteur Thomas Jane a effectué 90 % de ses cascades. Jonathan Hensleigh en explique: "J'aime ce qui se déroule pour de vrai, avec des cascadeurs , sans images de synthèse. Mais je ne voulais pas non plus de cascades énormes qui auraient été contraires aux lois de la physique."

    Quand la vengeance passe à l'action...

    Le tournage devant démarrer en août 2003, l'entraînement intensif de Thomas Jane a commencé en mai 2003, pour une durée de huit semaines. Au programme: entraînement militaire calqué sur ceux de l'armée, fitness, et régime alimentaire. C'est Harry Humphries, ancien Navy Seal et fondateur de Global Studies Group, Inc. (GSGI), qui a mis au point le programme. Mike Mello, conseiller technique de GSGI, explique:"L'entraînement militaire et au maniement des armes de Tom Jane devait être celui qu'aurait être celui qu'aurait suivi Castle en tant que Marine devenu ensuite un agent spécial opérant dans le contre-terrorisme. (...) Il doit connaître les tactiques de contre-guérilla, les techniques psychologiques. Nous avons enseigné à Tom les mêmes choses que dans la réalité, parce que le réalisme était notre cadre de référence. Tout ce qu'il a appris est couramment utilisé de nos jours."

    Techniques de combats...

    Kirk Campbell, de GSGI, a supervisé l'entraînement aux armes à feu. Thomas Jane a commencé par apprendre la manipulation du Colt 1911, arme de poing standard des agents assermentés. Il a ensuite appris le maniement du M-16 et du M-4, utilisé par les équipes opérationnelles du monde entier. Il a terminé par le lancement de grenades. Mike Mello a entraîné Thomas Jane aux tactiques de combat rapproché, notamment à mains nues et à l'arme blanche. L'acteur a pratiqué le kickboxing, avec des variantes venant du Japon, du Brésil et des Philippines. Les armes blanches comprenaient des lames aussi exotiques que le Karambit d'Asie du Sud-Est ou le balisong, connu aussi sous le nom de "couteau papillon".

    ...et régime alimentaire strict

    John Mc Laren, l'entraîneur de Thomas Jane, a mis au point un entraînement rigoureux de fitness et un régime alimentaire très strict, afin de lui permettre d'acquérir la force, l'agilité, l'énergie et l'endurance exigées par le rôle. Il explique:"il fallait que Tom acquière plus de puissance musculaire, mais aussi plus d'agilité et de mobilité, nécessaires pour les scènes de combat." Tom Jane a débuté par une séance d'entraînement cardiovasculaire de 45 minutes, trois ou quatre fois par semaine, passant ensuite à des sessions de une à deux heures cinq ou six fois par semaine. L'acteur a soulevé des poids quatre jours par semaine, alternant avec des exercices de développement de la puissance musculaire et de bodybuilding. Une session typique de lever de poids durait 90 minutes, et il en faisait parfois deux par jour.

    Les décors

    Le tournage a débuté en août 2003, et la majeure partie du film a été tournée à Tampa, en Floride. Michael Hanan, le chef décorateur, a créé le club Saint & Sinners à l'intérieur d'une banque de Tampa et a transformé des bâtiments publics de Honeymoon Island (une petite île située au large de Clearwater, non loin de Tampa) en appartement où vit Franck Castle et sa famille.

    Les costumes

    Le Punisher est vêtu avec l'un des vêtements les plus célèbres de l'univers Marvel: son T-shirt orné d'un crâne. C'est Lisa Tomczeszyn, qui a déjà travaillé sur Spider-Man et Daredevil, qui a élaboré ce vêtement emblématique. Jonathan Hensleigh explique:" Lisa a épuré le design tout en conservant le style de la bande dessinée: il fallait qu'on l'identifie. Lisa a aussi un sens parfaitement classique des costumes, ce qui était important car les personnages secondaires pourraient être vos voisins !"

    The Punisher...acte II !

    La bande dessinée avait déjà fait l'objet d'une adaptation en 1989, réalisée par Mark Goldblatt et portée à l'écran par Dolph Lundgren dans le rôle de Franck Castle.

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