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MC4815162342
398 abonnés
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4,5
Publiée le 19 mars 2013
Considéré par beaucoup comme nul ou mauvais ce film d'action est totalement explosif, Thomas Jane vs John Travolta, un monstrueux face à face ! Un scénario loin d’être mauvais et de l'action en veut tu en voila !
Faire un film soit-disant ultra-violent avec le punisher qui torture un mec avec un esquimau,que c'est hardcore. Mettre ce cactus ambulant de Tomas Jane dans le role titre l'est tout autant...Meme le champion du monde du froncement de sourcil qu'est Dolph Lundgren a fait mieux dans la version de 1989!!!!
La scène finale est représentative du film: environ 500 voitures explosent et forment une tête de mort... Du bourinisme à la pelle où alternent scène de tortures et ultra violence. Lourd.
Mal joué, mal réalisé, mal scénarisé, mal vendu... enfin bref tout est mal fait dans ce film tiré d'un comics qui n'a décidément pas de chance quant à ses adaptations au cinéma.
Dans le vaste univers des Comics, lorsque l'on en a soupé des multiples super-héros surpuissants, on peut toujours s'intéresser à l'un des rare super-héros sans pouvoir surnaturel, Franck Castle, alias le Punisher. Un personnage vengeur et badass qui n'a plus rien à perdre après l'assassinat de toute sa famille. Cette seconde adaptation ciné qui renifle pas mal la série B est en tout cas très efficace, ça cogne dur, ça flingue et ça pète de partout. Si le casting est intéressant, les acteurs ne sont pas toujours au niveau mais on s'attache facilement aux personnages, notamment Castle et ses "voisins". Thomas Jane, un peu le Christophe Lambert de chez nous, semble s'être bien approprié le personnage et il est plutôt bon. Quand au scénario, il est ultra simple et connu de tous mais suffisant pour le métrage. Une histoire de vengeance, il n'y a pas besoin d'y aller par 4 chemins, encore que ce Punisher là est largement moins bourrin que la version série récente. L'ensemble est propre, peut-être un peu trop "amusant" parfois mais pour ma part je le revois fréquemment avec plaisir même si j'ai un petit faible pour la version 89 avec Dolph Lundgren.
La meilleur version du Punisher qui pour éviter des effusions de sang trop violente et gore, inhérente au personnage, a du s'adapter pour offrir une violence plus sadique dans ses objectifs, que le Punisher cherche à atteindre, a savoir la vengeance de sa famille par un mafieux incarné avec onctuosité par John Travolta. Le plan machiavélique du Punisher peut rebuter certain par sa longueur à s'installer, mais elle finit par porter ses fruits en conduisant à un final en apothéose ou la cruauté du Punisher se révèle enfin. Thomas Jane est formidable en Punisher, il est le personnage, et son regard d'acier incarne toute la haine, et le cruauté qui n'attend que d'exploser dans une gerbe de feu, de sang et de souffrance, offrant une mort rapide et expéditif pour les plus chanceux, mais lente et cruelle pour ceux qui ont anéanti sa famille, son amour, son âme, sa raison de vivre. On pourra reprocher quelque moments d'humour qui paraissent déplacé, mais au vu du personnage, les producteurs ont du avoir peur du rejet de celui, par le public. Cela ne porte pas préjudice au personnage et lui offre un restant d'humanité qui disparaitra dans un final, ou sa vengeance enfin rassasié, il ne reste plus que cette tête morte, vestige du souvenir de son fils, devenu emblème de la mort et la souffrance qu'il apporte au malfrats, et autres rebut de l’humanité.
Vraiment, du grand n'importe quoi. Un marvel quoi, qui rassemble tous les clichés du genre. Le niveau zéro de la crédibilité. Rien n'est réaliste. Les acteurs sont mauvais. Travolta en particulier. Jane (avec son look de L.Wilson) ne relève pas le niveau. Scénario cousu de fil blanc. La scène de combat avec le russe est risible. La fin tout autant. Un film pour ados.
Malgré quelques références cinematographiques surprenantes et quelques traits d'humour, ce film est avant tout efficace et primaire. C'est une excellente alternative à la baston du Samedi soir.
En 2004, après "X-Men" et "Spider-Man", Marvel tente d'explorer de nouvelles fois pour ses adaptations de comics au cinéma. Le choix s'oriente donc vers le Punisher, déjà héros d'une version sombre et quasiment oubliée d'un film avec Dolph Lundgren en 1989. Revoilà donc Frank Castle, cette fois orné de sa célèbre tête de mort, seul survivant du massacre de sa famille et décidé à punir le responsable de ce carnage, à savoir Howard Saint, méchant inventé à l'occasion par les scénaristes. Si au début, avec sa scène d'introduction plutôt sympa, on espérait tirer un film d'action sombre et revanchard, ce "Punisher" version 2004 reste tout de même étonnamment fade. Certes, deux ou trois éléments gores viennent s'insérer de ci et de là mais globalement on se retrouve devant un film de vengeance indigeste et sans saveur. Ce n'est pas totalement la faute de Thomas Jane, mou du genou dans le rôle principal, ni celle de John Travolta, méchant cabotin et stupide, c'est seulement une sacrée combinaison de mauvais éléments. A commencer par un réalisateur avec un minimum de savoir-faire mais sans aucune personnalité, exploitant un scénario peu convaincant quand il verse dans l'émotion (ses scènes avec les voisins du Punisher sont à pleurer et pourtant il y a Rebbeca Romijn et Ben Foster qui sont de la partie) ou même dans l'action, la scène d'affrontement avec un tueur à gages russe étant cartoonesque au possible. Dès lors, difficile de prendre au sérieux cet enchevêtrement de rebondissements faciles et lancés par-dessus la jambe, comme si tout le monde semblait se moquer du film ou sincèrement s'intéresser à faire une oeuvre qui pourrait combler n'importe quel spectateur, lui mettant ainsi le cul entre deux chaises. Le gâchis est énorme, le film vite oublié.
Ce n'est pas nickel mais ça passe. L'intrigue et la vengeance sont bien ficelés. J'ai aimé le casting et les surprises sur des personnages sortis de nulle part, comme le guitariste ou le grand blond. Une belle bagnole, un T-shirt mythique, de l'humour... Je regrette tout de même que les méchants ne sécurisent pas mieux leur "business", cela manque de crédibilité,spoiler: le duel dans le hall, le bateau... Le grand blond qui pourrait tordre le coup du héro... On passe assez facilement ce genre de détails dans le feu de l'action, mais le film reste assez inégal et je comprends qu'il n'ait pas si bien marché. Tantôt bad boy, tantôt faiblard (Surtout avec ses voisins marginaux !)... Le héro n'a pas le même charisme ni la même crédibilité tout le long du film. Les acteurs s'en sortent tout de même bien.
Bon alors au programme un déferlement de violence mis en scène avec complaisance selon un leitmotiv des plus hypocrites : « Ce n’est pas une vengeance, c’est une punition ». Punition imposée par ce film à un spectateur un tant soit peu doué de raison qui réagira (on l’espère) à cet encouragement aveugle à l’auto-justice sans qu’un second degré ou qu’une mise en abyme du système judiciaire n’interviennent. Alors tout est bon pour justifier la démarche vindicative : la famille massacrée dans une scène plagiant ouvertement Mad Max, les gros méchants voulus tels des personnages tarantinesques qui sont en fait des caricatures sur pattes du plus mauvais effet, les marginaux attachants victimes malgré eux de la barbarie des plus forts des plus riches des plus intouchables. Le héros n’est jamais intéressant à suivre, a le charisme d’un sèche-linge et les enjeux de son manuel d’utilisation – on va laver les taches du passé et faire disparaître la crasse mouais –, est entouré par des acteurs peu concernés. Horrible mise en scène dépourvue d’idée mais gorgée de plans tous plus laids les uns que les autres. En outre, The Punisher cherche à se faire une place dans l’écurie des héros Marvel et se prend ainsi les pieds dans le tapis car ni l’humour noir ni la mythologie qu’aurait dû imposer le film ne fonctionnent. Le processus d’héroïsation creuse sa bêtise et n’iconise jamais. C’est nul et déviant à l’instar d’un Kick-Ass 2. Surtout jamais intelligent. « De bons souvenirs peuvent vous sauver la vie ». Assurément le film nous en laissera un exécrable. Dangereux par son propos et pour nos méninges. On oublie.