Le comic-book The Punisher est dans son genre à placer dans le début de l'ère de ces super-héros violent, sans rancune, sans pitié, l'auteur s'étant même amusé à glisser quelques clins d'oeuils aux autres super-héros "normaux" en les faisant se rencontrer face à la loi punitive du justicier, un des meilleurs faces-à-faces étant selon moi dans le deuxième tome où l'on voit Daredevil, qui est malgré tout une autre espèce d'anti-héros en quelque sorte, essayer de stopper The Punisher dans un de ses actes de vengeances contre la mafia qui a tué toute sa famille, des héros que l'on appelle des "anti-héros". Les comic-books à succès et devenus cultes comme beaucoup de BD connues de super-héros ont très vite eu une première adaptation dans les années 80, avant que quelques décennies plus tard sorte The Punisher version 2003, qui ne fut pas encore la dernière adaptation des aventures de Franck Castle, car en effet un troisième film sortit en 2008 sans passer dans les salles. Mais bon, ne nous attardons pas, revenons au principal : le film en question, qui est alors le deuxième en date, et la première chose qu'on peut remarquer en premier, c'est tout simplement un nombre impressionnant de différences qu'on peut voir par rapport au produit d'origine, même si on pourra tout de pointer la violence de ce dernier comme la raison première de ces quelques changements radicaux d'ambiance, et surtout d'ambiance. Car si The Punisher a tellement marqué les fans de Comics-book c'est tout simplement sa très grande violence relié à une sorte de cynisme et ce sans être privé d'un humour glauque des situations faisant toujours son effet ( de ce point de vue-là je pense que tous les lecteurs actifs de la BD vous le diront : il n'y a rien de plus jouissif que de voir The Punisher tuer des gens (d'ailleurs, et même si ce que je vous dit-là n'a pas grand chose à voir avec le film, (comme quoi mes parenthèses portent très bien leur nom) tout le monde ayant jeté un oeuil à tout ce qui touche au Punisher de loins comme de près pourra dire que les seules oeuvres cinématographiques ou non ayant un lien avec le justicier vengeur pouvant retranscrire presque exactement la même ultra-violence des BDs serait la dernière adaptation cinématographique (de ce point de vue je peux vous dire qu'à la fin du film de la violence sans queue ni tête on n'en redemande plus, mais alors là plus du tout (d'ailleurs il y aurait beaucoup à plaindre tous les protecteurs de la nature humaine ayant vu ce film (eh oui...))), mais aussi le jeu vidéo adapté de la deuxième adpatation, à vrai dire celle dont je suis en train de parler, qui même si on peut contester sa qualité, arrivait à retranscrire la même jouissance que quand dans les BDs on pouvait voir pour prendre un bon exemple Le Punisher qui dans un zoo pour se débarrasser de ses poursuivants les donnent en pature aux pirahna, aux serpents... Aux ours (mais bon je pense que vous aurez compris))) ; ainsi et ce même durant de bonne séquence d'action comme le combat très violent contre le Russe, qui était alors dans le deuxième tome du Comics, et le film n'arrive que très rarement à bien reproduire l'ambiance, ou même l'esthètique dirais-je des BDs : l'esthétique du film elle suit les règles de beaucoup de films d'actions, c'est-à-dire une image souvent gorgé d'ombres mais pas sans quelques contrastes : basique, en somme. Pour ce qui est de la distribution, on a un John Travolta, assez bon du moins, il n'est ni dans sa meilleur forme ni dans ce que j'appelle une impasse de carrière, comme il en avait une avant de jouer dans Pulp Fiction, et de plus je peux dire qu'il dépasse largement l'acteur principal, ce qui est assez bizarre dans un sens. Après, il faut tout de même dire que pour moi le film est plus qu'une bonne surprise, du moins par rapport à l'idée dont je m'en faisais avant le visionnage, car même si le matériel d'origine était aussi bourrin que très bon, il ne pouvait presque que donner un résultat sans grand intérêt, alors que, même si je n'ai pas eu vent de la toute première adaptation (peut-être que si celui-ci fut un ratage il fut utilisé comme un modèle pour ne pas rater la prochaine adaptation (ce n'est qu'une déduction, après c'est peut-être vrai, peut-être pas...)), et même si je ne dit pas par là que c'est un grand moment de cinéma, le spectacle vole quelques-fois plus haut qu'il n'en a l'air. En effet, le fait que l'ambiance et la violence soit grandement atténuée dans ce film met en avant une certaine intelligence chez The Punisher pour accomplir sa vengeance, qui est alors beaucoup moins bourrin et rentre-dedans que celui des comics, même si les scènes de fusillade du film reste assez jouissif et bien mise en scène, même si encore une fois ceux qui auront vu beaucoup de films d'actions trouveront celle-ci plutôt basique. Mais s'il y a bien quelque chose d'encore plus basique dans le film, c'est la psychologie des personnage secondaires : no comment ! Conclusion : sympathique, rien que ça...