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tomPSGcinema
773 abonnés
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3,5
Publiée le 19 janvier 2011
Evocation du dernier combat livré par Wyatt Earp et Doc Holiday contre le clan des Clanton, à Tombstone... Pas la première fois que je visionne ce " My Darling Clementine " de John Ford, et si je lui reconnais des qualités évidentes en ce qui concerne notamment la mise en scène et l'interprétation du casting, il n'empêche que je ne peux le mettre parmi les chez-d'oeuvres de ce cinéaste - la faute à une histoire qui ne m'a pas totalement transporter. Mais bon comme je le fait remarquer plus haut, la mise en scène est vraiment réussi et nous propose quelques séquences bien marquantes - notamment en ce qui concerne la fusillade à la toute fin du film. Quand au casting, c'est véritablement le point fort du film, car que ce soit Henry Fonda dans le rôle de Wyatt Earp, Victor Mature dans celui de Doc Holliday, Linda Darnell dans celle de la sublime Chihuahua, Cathy Downs dans celle de la fameuse Clementine ou encore Walter Brennan dans celui du vieux Clanton, tous ce beau monde s'avère évidemment parfait dans leurs personnages et arriver a tirer facilement le film vers le haut. Le tout est emmener également par une photographie en noir et blanc de J.P MacDonald bien élégante et d'une très belle partition musicale de Cyril.J. Mockridge, ce qui fait que l'on passe évidemment un excellent moment de cinéma.
Alors c'est un très bon film, superbement bien filmé, rien que l'introduction est superbe, la musique, les panneaux, il y a quelque chose de magique. Et puis le film commence, ce noir et blanc superbement bien léché, beau, jouant sur les contrastes, un régal. Puis la mise en scène est tout simplement géniale (même si deux ou trois faux raccords peuvent venir tenir le génie du montage). Fonda est excellent (bien que la moustache ça ne lui va pas des masses), son personnage a une réelle consistance tout comme celui du docteur. Cette ville pourrait vraiment exister. Très belle fin, très réaliste, très pure.
La poursuite infernale est un très bon western de John Ford. Comme à son habitude, la mise en scène du célèbre réalisateur est irréprochable. Le scénario est travaillé, le rythme du film est parfait, les musiques collent parfaitement au thème, le long-métrage est intéressant du début à la fin et les acteurs comme Henry Fonda, Linda Darnell ou encore Victor Mature sont convaincants dans leurs rôles. Bref, c’est un film très divertissant à découvrir…
La Poursuite infernale est une véritable claque, un western d'une implacable pureté. L'esthétique des grands paysages désertiques est juste somptueuse, mise en valeur comme il se doit par un merveilleux noir et blanc. L'Ouest américain a rarement été aussi beau que chez John Ford. La narration quant à elle reste d'une sobriété remarquable et l'intrigue se suit avec une fluidité déconcertante. Mais derrière l'histoire des frères Earp on retrouve une source inépuisable de réflexion quant aux notions de justice et de vengeance. Ode à la démocratie et à la justice équitable, parabole sur l'honneur et la nécessaire répression des pulsions de vengeance, La Poursuite Infernale est un film qui marque, un western exceptionnel qui marqua toute une génération et influença considérablement le genre en lui-même en en recyclant la mythologie (le duel, le saloon, le rôle de la femme...). Si l'on y ajoute la prestation toute en justesse d'Henry Fonda et une musique devenue mythique (Oh my darling, oh my darling, oh my darling Clementine...), vous comprendrez que le film de John Ford est un chef-d'oeuvre à ne rater sous aucun prétexte.
Perso, je ne suis pas du genre à mettre 4 étoiles simplement parce que le troupeau l'a déjà noté ainsi et crie au chef d'oeuvre. En fait, la première question que je me pose après avoir vu un film, c'est est-ce que j'ai envie de le revoir. Et bien pour cette "poursuite infernale" la réponse est non, et dans ce cas, il m'est impossible de mettre une note supérieur à 1 étoile, même si ce film est considéré par ses pères, ses fils, comme le chef d'oeuvre de l'après guerre. Vous dire que le scéanario est soporifique, oui ; mais ce n'est pas son seul grief ; le manque d'entrain des acteurs finit de nous endormir. Et pourtant, mince... Henri Fonda est dans la place ! Quand on voit sa filmo, on ne peut être que très déçu de cette performance vraisemblablement insufflé par un John Ford très peu inspiré. Si tout cela n'a pas finit de vous achever et bien il reste ces décors en carton pâte, ces scènes de studios blafardes à la lumière mal maitrisé ( un comble pour du noir et blanc ! ) et qui composent plus de 95% des scènes... Bref, pour moi, les années ne me font pas crier au chef d'oeuvre, il faut du contenu ; contenu, ici, absent.
Encore une œuvre cinématographique magnifique signée John Ford. L'histoire des frères Earp décrite par Ford est issue de faits réels, même si Ford (pour l'originalité scénaristique) modifie la vérité historique. Henry Fonda est, comme toujours, grandiose et charismatique rien que dans sa gestuelle et sa démarche célèbre. Et le personnage de Cathy Downs est agréable aussi. John Ford nous raconte la période des années 1880, à savoir le déclin du Far West vers la civilisation et la démocratie.
Peut-être le plus beau film de John Ford, La poursuite infernale se base d'une légende de l'ouest, celle du règlement de compte à OK Corral. Wyatt Earp lui-même raconta l'évenement à Ford, quand celui-ci tournait des muets ; néanmoins, il prend quelques libertés avec l'Histoire. Au final, le film est magnifique ; le jeu des acteurs est incroyablement subtil et juste et les images crépusculaires sont d'une hallucinante beauté. Les hommes ne semblent plus être que des ombres sous le soleil de l'ouest, et vulnérables face à la grandeur du ciel infini.
Pour tout dire, je me suis ennuyé ferme. Ebloui par la dythyrambe de critiques, j'avais loué ce film dans l'espoir de passer un bon moment. Mais c'est longuet, pas trè rythmé et seuls quelques cadrages photographiques méritent le détour. Je ne suis peut être pas cinéphile, ou déformé par les productions modernes, mais je trouve ce film dépassé et désuet.
Un classique que je trouve inférieur a Règlement de comptes à OK Corral (la même histoire). Le film se disperse parfois un peu sur d'autres thèmes mais le tout est mise en scène par John Ford donc c'est du tout bon. Dommage que la scène finale du règlement de compte tourne court.
Quand on pense à John Ford et au western on l’associe le plus souvent à John Wayne, mais c’est oublier qu’il a eu en premier une fructueuse collaboration avec Henry Fonda. Ce western en noir et blanc confine au chef-d’œuvre et résume à lui seul les grandes thématiques de Ford : les grands espaces, l’opposition marquée entre bons et méchants, des personnages qui se définissent plus par leurs actions que par leur psychologie. On pourra admirer le jeu tout en finesse d’Henry Fonda qui campe un Wyatt Earp rempli de manières et très soucieux de son esthétique. Le plus fort est que Ford nous retire très rapidement de l’intrigue principale (la vengeance des frères Earp) pour nous entraîner sur moult petites saynètes de la vie quotidienne à Tombstone sans jamais nous ennuyer. Il revient par un retournement très habile au propos initial qui aboutit au fameux règlement de compte à OK Corral si souvent narré au cinéma. Le tout en fait un western plutôt anachronique et intimiste assez différent des grandes épopées d’Hawks, de Curtiz ou même du Ford période John Wayne.
la légende portée à l'ecran par le maitre du genre, resultat un prodigieux chef d'oeuvre, Fonda superbe dans le role du shérif, et dans celui de Doc Holliday, Victor Mature qui va jusqu'à réciter Shakespeare, l'émotion est à son comble et la beauté de Linda Darnell, on est tout près du plus grand western de l'histoire du cinema, c'est peut-etre meme celui-là.
Une belle histoire reconstituée et valant surtout par sa reconstitution de Tombstone et sa participation sociale ( pour une fois valable en parité ) ainsi que la diversité de ses caractères représentés assez rare pour l‘époque ; et dont la réplique shakesparienne de Doc Hollyday ne plaira évidemment pas à ces personnes en place de tout temps mais sépare très justement le bien de l'arrogant sans talent : Le mépris doit en effet connaître son époque, afin de distinguer ce qui est éternellement présent de ce qui pourrait être amélioré.