La Poursuite infernale
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Vincent D
Vincent D

6 abonnés 123 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 14 août 2019
bon ben, j'ai la tâche ingrate de dire du mal de ce film, là ou tout le monde y voit un chef d’œuvre.
En fait je partageais le sentiment général jusqu'à ce que la fameuse Clementine ( celle de la chanson) débarque dans le film.
Je trouve que l'actrice fade et sans personnalité qui l' incarne contamine par effet de contagion l'ensemble du film.
Wyatt Earp devient platement un gentil shériff qui fait le bien sans la rudesse qui devrait caractériser ce personnage historique censé être haut en couleur.
Doc Holliday qui semblait avoir une personnalité complexe au départ devient banalement un héros romantique atteint d'une maladie incurable qui en fait est un grand sentimental qui va se sacrifier.
Même Chihuaha la fille de mauvaise vie va se racheter en recevant une balle traversant la fenêtre au moment ou elle dénonçait le méchant ( en fait il écoutait dehors la conversation).
Le film me semblait au départ proposer des voies intéressantes et finit selon mon point de vue de la manière la plus consensuelle et banale qui soit.
Pour ma défense car je n'aime pas voir démolir par des bourrins d'autres films que je considère comme des chefs d' œuvres , j'ai une grande admiration pour d'autres films de John Ford à mon avis bien supérieurs comme la prisonnière du désert, l'homme qui tua liberty Valence ou le fils du désert et je m'excuse par avance vis à vis de ceux qui voient contrairement à ce que je pense mais peut être à juste titre dans ce film un chef d’œuvre éternel.
videoman29
videoman29

256 abonnés 1 846 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 14 juin 2019
Quand le grand réalisateur John Ford (« La prisonnière du désert », « L'homme qui tua Liberty Valance » etc...) donne SA version du fameux « règlement de compte à OK Corall », ça donne une œuvre particulièrement forte et attachante qui traverse les âges avec une facilité déconcertante. En effet, malgré son noir et blanc un peu rébarbatif, « La poursuite infernale » fait encore preuve d'une étonnante jeunesse qui démontre à quel point il devait être un must à l'époque de sa sortie. Bien qu'on connaisse l'intrigue depuis longtemps, on a grand plaisir à redécouvrir ces personnages qui ont marqué l'histoire du grand ouest américain. Il faut dire que le cinéaste s'est attaché à leur rendre le plus bel hommage possible, parfaitement épaulé par un casting prestigieux qui met tout le monde d'accord. Les grincheux déploreront peut-être quelques longueurs scénaristiques, personnellement je me suis beaucoup amusé à redécouvrir ce superbe classique... d'autant que « lady Clémentine » est vraiment magnifique !
bobmorane63
bobmorane63

202 abonnés 1 993 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 29 mars 2019
Un très bon Western de 1946 signé du grand cinéaste John Ford !! "La poursuite infernale" est une version qui a été souvent adapté au cinéma, dans les années 50 avec "Règlements de comptes à O.K Corral" de John Sturges et plus récemment avec deux films dans les années 90 que j'ai souvent vu à la télévision, "Tombstone" de George Pan Cosmatos et "Wyatt Earp" de Lawrence Kasdan, je crois que la version de John Ford est la première. Ce long métrage a pas mal de qualités avec une histoire variée des autres adaptations sur les personnages, Wyatt Earp et ses frangins sont des paysans qui doivent emmener un troupeau de vaches qui passeront shérif de Tombstone pour trouver l'assassin du frère tué et pour faire régner la loi dans un lieu ou il n'y en a pas. On retrouve le personnage alcoolique Doc Holliday surnommé ici "Le toubib", les charmantes demoiselles du saloon. Ils sont incarnés par de grands comédiens comme Henry Fonda, Victor Mature, la belle Linda Darnell, Ward Bond ou Walter Brennan qui joue le méchant de service ce qui fait drole quand on connait le parcours de l'acteur. Qui dit John Ford dit Monument Valley comme décors, somptueux. La mise en scène est superbe tout comme la musique d'Alfred Newman. Amateurs du genre, vous ne serez pas déçus.
Jrk N
Jrk N

41 abonnés 241 critiques Suivre son activité

2,0
Publiée le 16 novembre 2018
C’est commettre un blasphème absolu que de critiquer le film des films, le westerns des westerns, le Ford des Fords : j’ai nommé « My Darling Clementine » (Ford, 1946) - incompréhensiblement traduit par « La Poursuite Infernale », titre sans aucun rapport avec le propos -. Cependant je ne suis pas du tout sensible à ce cinéma car je trouve toujours que la direction d’acteurs pêche pratiquement tout le temps. On a l’impression qu’à chaque prise Ford dit « Moteur ! » et va boire un whisky en attendant que ça se passe. Les acteurs n’ont pas d’orientation et c'est la scripte qui vérifie le texte. C’est vrai en général pour Wayne mais ici c’est terriblement vrai pour Henry Fonda qui cabotine à qui mieux mieux avec des demi-sourires, des clins d’œil, des yeux doux qui vraiment n’ont rien à faire dans un western.
L'histoire d’amour de son personnage est d’ailleurs totalement invraisemblable : l’infirmière (Cathy Downs, toujours aseptisée) qui a poursuivi le médecin alcoolique pendant des mois dans tous l’Ouest tomberait soudain amoureuse du shérif ?
Le bon gars courageux honnête, l’Américain carré mais sensible, incarné pendant 40 ans par Fonda est vraiment le stéréotype le plus calamiteux d’Hollywood, et là, il faut dire qu’il l’incarne avec des simagrées insupportables.
Le décor en carton, les éclairages insuffisants, la musique sans relief n'améliorent rien, pas plus que les second rôles.
A part ça la belle Linda Darnell fait le job, comme elle l’a toujours fait: avec un grand et modeste talent.
Et le film vaut uniquement pour l’échange suivant : le shérif amoureux vient de voir sortir la jeune infirmière et dit au barman :
« - Mac, you ever been in love ?
- No, I’ve been a bartender all my life.
Nicolas L.
Nicolas L.

91 abonnés 1 767 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 3 septembre 2018
Excellent western digne des plus grands films du genre. Personnages emblématiques et histoire bien menée. Et puis les deux acteurs principaux sont tous simplement magnifiques de jeu et de sobriété Victor Mature (trop méconnu) et le grand Heny Fonda. Très bonne surprise.
In Ciné Veritas
In Ciné Veritas

95 abonnés 922 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 7 avril 2018
Il est des films dont le titre demeurera à jamais insatisfaisant. Le qualificatif « infernale » n’est pas des plus appropriés pour qualifier la chasse vengeresse mise en scène. De même, le titre original My darling Clementine réduit le long métrage de John Ford à sa partie romancée, certes présente mais pas essentielle. Les mouvements de caméra sont classiquement chez Ford rares et limités dans leur ampleur. Si le récit demeure convenu et le twist classique, les scénaristes ont cependant cherché à le sortir des clichés en l’émaillant de quelques singularités spoiler: : un possible adversaire souffreteux préférant le champagne au whisky, l’invocation de Shakespeare, l’usage d’un parfum au chèvrefeuille ou encore l’atypique personnage incarné par Linda Darnell
.
À la qualité de la gestion des espaces extérieurs s’ajoute celle des volumes intérieurs. Qu’ils soient larges ou étroits, Ford applique à tous les espaces se présentant dans le champ de sa caméra sa science d’utilisation des lignes de fuite. La beauté des cadres composés et des prises de vue calculées sont magnifiées par un noir et blanc lumineux et une gestion prodigieuse de la profondeur de champ.
Cyril J.
Cyril J.

27 abonnés 625 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 9 novembre 2017
Ce western de première génération nous permet de revoir les beaux et jeunes Henri Fonda et Victor Mature de 1946 nous conter la 3ème version cinématographique quand même, sur 15 aujourd’hui je crois, du fameux règlement de compte à O.K. Corral en 1881.
Pourquoi diable ce western s’appelle-t-il La poursuite infernale en français?, aucune idée, par contre « My darling Clementine » prend très vite tout son sens. Sobre, en noir et blanc, il nous balade dans cette ambiance de bourgade semi-anarchique du vieux far-West où les saloons, la prostitution et le théâtre se disputaient les seuls loisirs et où pouvaient se croiser les rustres comme les érudits, tous bien trop souvent éméchés. L’histoire d’amitié virile et rivale entre Wyatt Earp et Doc Holliday et de l’ambigüité de leurs émotions envers la même Clementine, qui engagea leur authentique complicité sur les années suivantes, romancera ici la célèbre fusillade arizonnienne de Tombstone.
Le décalage avec le cinéma actuel nous réduit évidemment à une certaine lenteur et des enjeux trop simples, mais pour l’époque, et pour un John Ford qui m’a trop souvent égaré dans les caricatures, l’intéressant paradoxe est justement de ne présenter que des personnages imparfaits, ambivalents, clairement dissociés de la binaire et ennuyeuse classification d’antan entre les chapeaux noirs et les chapeaux blancs.
Arthur Debussy
Arthur Debussy

164 abonnés 706 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 19 août 2017
« La Poursuite infernale » n'est pas seulement un excellent John Ford. C'est avant tout un grand moment de cinéma, faisant la part belle aux morceaux de bravoure. C'est l'histoire d'un cow-boy se faisant shérif pour venger la mort de son frère et le vol de son bétail : le célèbre Wyatt Earp. Mais l'histoire ne s'arrête pas là : ce film regorge de seconds rôles extraordinaires, en commençant par le mystérieux Doc Holliday, homme tourmenté mi-gentleman mi-brute épaisse, en passant par l'aguicheuse Chihuahua et celle qui donne son nom au titre original du long métrage : la belle Clémentine, courageuse fiancée de Doc Holliday. Un foisonnement de seconds rôles (caractéristique du cinéma de Ford) des plus réjouissants. Certes, oui, comme l'indique Télérama, « La Poursuite infernale » est un western crépusculaire. C'est l'histoire d'un meurtre presque biblique, d'une quête sans fin, de la foi dans une justice qui vient réparer l'affront et punir le malfaiteur, mais qui reste humaine (Earp ne veut pas tuer l'assassin mais le mettre derrière les verrous pour le juger). C'est la confrontation entre la loi et l'ordre de la civilisation face à la barbarie de l'Ouest. Toutefois, John Ford ne donne pas à son film une orientation uni-dimensionnelle. Comme le titre original le laisse supposer, « My Darling Clementine » est aussi une histoire d'amour, et un instantané de la vie quotidienne dans l'Ouest américain, qu'il soit question de se faire raser chez le barbier (avec beaucoup d'humour) ou d'inaugurer une église, le temps d'une danse endiablée. Comme d'habitude chez Ford, on ne compte plus les séquences inoubliables, et ces moments de tension filmés avec trois fois rien, mais d'une force tellurique : la séquence du jeu de poker, du verre de champagne, de la tirade shakespearienne de l'acteur de théâtre, etc. etc. Et comme toujours, l'interprétation est parfaite. Henry Fonda est magistral en Wyatt Earp, tout comme Victor Mature en Doc Holiday. Mais tous les autres acteurs, du moindre frère Earp au violoniste à moustache, en passant par le barman, sont géniaux. « La Poursuite infernale », s'il n'est pas l'un des tous meilleurs Ford (encore que), n'en reste donc pas moins un grand film, réalisé de main de maître (et le mot n'est pas galvaudé).
Samir T
Samir T

1 abonné 67 critiques Suivre son activité

2,0
Publiée le 19 mai 2020
Je ne vois pas en quoi ce film serait un chef-d’œuvre. Le rythme n'y est pas, et le scénario peine à prendre forme. On ressent une certaine apathie sur le visage de chacun des personnages, simplement parce que le thème trop banal n'est pas bien convaincant même avec l'appui d'Henri Fonda et de Victor Mature sous la direction du grand John Ford. J'avoue qu'il y a eu des moments où j'allais lâcher tellement l'histoire n'avance pas du tout et le climat devient soporifique.
anonyme
Un visiteur
1,5
Publiée le 23 janvier 2015
mauvais scénario acteurs qui s'ennuient belle photographie = mauvais film visuellement beau.

Le film démarre sur les chapeaux de roues et parait prometteur, 03 frères en mode vengeance en mémoire de leur frère cadet...puis passée l'intro le film devient immédiatement bancal et long.
Nos 03 justiciers se retrouvent en sherif bedonnant savourant les joies de la vie dans ce qui ressemble à un documentaire sur la douceur de vivre au far west.
On ne sait plus vraiment quel film l'on regarde, on oublie les motivations de nos acolytes.
Henry Fonda cabotine, ses deux frères apparaissent de manière anecdotique, leur relation n'est pas construite dans le film.
On s'ennuit.
La photographie ? Monument valley sauve l'ensemble.

Pourquoi ce film est élevé au rang de culte reste un mystère, il existe peu de critique négative sur ce dernier, alors qu'objectivement le mythe dépasse la réalité.
 Kurosawa
Kurosawa

598 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 24 novembre 2018
Le moins que l'on puisse dire, c'est que le titre original ("My Darling Clementine") est nettement plus approprié que la traduction française, le film reprenant finalement plus certains traits du mélodrame que les codes du western. Il y a évidemment une histoire de vengeance, d'un conflit entre un ex-shérif qui veut faire respecter la loi et des assassins qui longtemps se cacheront avant la fusillade finale de OK Corral; mais les coups de feu tirés, hormis ceux des dernières minutes, sont rares, et la virilité masculine est quasiment absente (Wyatt Earp est un homme mélancolique qui peine à déclarer sa flamme; Doc Holliday est mourant et rêve de finir ses jours dans le calme). Le film ne perd jamais de vue le but de la fratrie Earp mais reste surtout centré sur les liens tendres et conflictuelles entre personnages masculins et féminins. A ce titre, Ford fait preuve d'une maîtrise narrative époustouflante par sa façon de ne jamais laisser s'installer une tonalité en alternant entre parenthèses comiques et moments plus graves qui font évoluer les personnages. Ce n'est donc pas la conclusion violente que l'on retient principalement, quand bien même celle-ci est superbement orchestrée, mais la somme de sentiments contradictoires qui se mêlent, entre jalousie, amour et amitié. Film sombre qui finit sur une note apaisée, "My Darling Clementine" est un beau moment de cinéma, à la fois efficace et émouvant.
Estonius
Estonius

3 609 abonnés 5 462 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 10 novembre 2014
Bonne mise en scène, les cadrages et la photographie sont magnifiques, il y a un doigt d'humour. Et puis il y a Linda Darnell, ça c'est pour les côtés positifs, sinon il faut bien avouer que ça se traîne un peu, que le film est encombré de scènes inutiles (la séquence "théâtrale") et que le final est expédié de chez expédié.
anonyme
Un visiteur
4,0
Publiée le 10 octobre 2014
Tout en respectant les codes typiques du western (convoi, vengeance, butins etc..) "La Poursuite infernale" ne se reposent pas uniquement sur spécificités, de ce point de vu là, le prologue pose rapidement l'intrigue du film. Par la suite, le spectateur aura tout le plaisir de goûter aux charmes de l'évolution des personnages principaux. Il parvient à nous sortir d'un film ajuster, empruntant même à la comédie sentimentale.
La partie centrale du film brouille les pistes tout en cheminant vers cette fameuse scène de dénouement toujours aussi efficace, iconoclaste.
Et non sans morale, cet épilogue compare l'état de nature à celui de la civilisation. Le côté vendetta familial est dépassé : une révolution politique et sociale.
Ce film marquera logiquement le renouveau de Ford.
Peeping_Tom
Peeping_Tom

9 abonnés 74 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 7 septembre 2014
La Poursuite Infernale est un des films à la réalisation la plus virtuose que j'ai jamais vu. À l'opposée des westerns de Hawks et particulièrement de Rio Bravo, "My Darling Clementine" est tout de même un film extraordinaire, mis à part quelques faiblesses de scénario, notamment les personnages des deux frères de Earp qui manquent un peu d'intérêt, mais qui ne plombent pas pour autant le film (pas du tout, même), et qui, de toute façon, sont éclipsés par les confrontations entre Victor Mature et Henry Fonda. John Ford signe un film d'une force Herculéenne, avec des moments de pur cinéma visuel magnifiques, presque comme des peintures en noir & blanc, je pense à un plan d'exposition sensé montrer que le soleil se lève, on voit la tête baissée et chapeautée d'un des fils Clanton à contre-jour, puis, il lève la tête et on la voit éclairée. D'ailleurs il y a beaucoup de jeux d'ombres et de lumières dans le film, ce qui donne ce côté "western crépusculaire" comme le fait remarquer Télérama. La Poursuite Infernale est un film à voir absolument pour quiconque nourrit la passion du cinéma, un des meilleurs films pour se divertir sans s'abrutir (au contraire), même s'il est bien plus qu'un simple film de divertissement.
anonyme
Un visiteur
3,0
Publiée le 12 juin 2014
Sur une histoire assez banale au départ , John Ford a construit un film sentimentalement complexe , posant un certain nombre de questions sur le destin . Je reproche au personnage d'Henry Fonda , bien que très juste , de paraitre relativement insensibles spoiler: aux meurtres de ses frères
, mais bon c'est mon avis , alors que par ailleurs il apparait comme très receptifs aux autres et très humain . Le noir et blanc dans les westerns empêchent de profiter pleinement des magnifiques paysages de l'ouest , mais donne également un charme non négligeable
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