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Olivier D
33 abonnés
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4,0
Publiée le 15 juillet 2015
J'ai beaucoup aimé ce film très prenant. L'histoire est bien menée je trouve avec un Christian Bale haut de gamme. Encore une fois sa transformation physique est impressionnante, particulièrement dans ce film. Je suis content d'avoir découvert ce film assez peu connu je pense.
Au-delà du script déjanté déroutant plus d'une fois le téléspectateur ( je doute même avoir tout compris), je salue la performance de Christian Bale dans le personnage de Trevor. Ce jeu d'acteur est incroyable ! Par ailleurs l'esthétique des décors, les lumières, les contrastes l'étalonnage, le côté désaturé des images etc. en fait de ce film un véritable un joyau !
Ambiance et gloque du debut a la fin. On ne sait pas vraiment ce qu'il se passé jusqu'au denouement final et cela est tout l'interet evidemment. Quelle transformation de Christian Bale!
Je pense que ce qui a marqué ici les esprits, c'est avant tout la transformation physique de Christian Bale qui, en effet, est spectaculaire. Sa performance est très juste, bien sûr, mais le spectacle de son corps est extraordinaire. Cela étant, j'ai aussi lu qu'on s'est beaucoup enthousiasmé sur le "twist" final du film. ça marche bien ça, les twists... Mais honnêtement, pas de quoi casser une patte à un canard. Personnellement j'avais capté "l'affaire" depuis longtemps, donc je n'ai pas été retournée et ça a clairement fait baisser ma note pour ce film. Car si on retire le squelette de Christian, l'histoire ne casse pas vraiment des briques. Ce n'est évidemment pas mauvais, mais pas la claque vendue non plus.
Premier long-métrage en dehors des Etats-Unis pour le réalisateur américain Brad Anderson (le film a été entièrement produit et tourné en Espagne). The Machinist (2005) est une plongée dans les méandres psychologiques d'un ouvrier insomniaque qui devient petit à petit paranoïaque. Ce qui marque en premier lieu ici, c'est l'impressionnante prestation d'acteur (et physique) de Christian Bale qui endosse le premier rôle et a donc dû perdre 28kg en l'espace de trois mois ! La peau sur les os, il ressemble à un cancéreux squelettique en phase terminale, il nous livre toute une palette d'émotions, son visage, son corps et sa démarche nous les livrent à chaque seconde. Brad Anderson a réalisé un thriller psychologique et labyrinthique, véritable descente aux enfers à travers laquelle on suit le personnage central au grès de ses nombreuses hallucinations. La mise en scène nous tient en haleine jusqu'au bout grâce à un scénario efficace, une qualité photo soignée et des acteurs plus que parfait (dont John Sharian & Michael Ironside). A croire que Christian Bale aime les défis extrêmes, puisqu'il a une fois de plus suivit un régime draconien pour Fighter (2011), dans lequel il interprète un drogué accro au crack.
La transformation physique de Christian Bale, qui pour l’occasion a perdu près de trente kilos, est aussi effrayante que l’atmosphère glaciale qui ressort de la photographie très épurée de ce thriller psychologique qui semble inspiré de l’œuvre troublante de David Lynch. Les limites entre la raison et la folie y sont en effet particulièrement floues, tout autant que paraissent rigides les relations entre les individus, rendant d’autant plus déroutante l’attente d’une explication à cette rencontre entre ce travailleur harassé au look squelettique et cet étrange sosie de Morphéus. La mise en scène de Brad Anderson mise beaucoup sur les images glauques et la musique psychédélique pour rendre cette étrange intrigue prenante. Malheureusement, quand sa conclusion tant attendue arrive enfin, la tension chute à tel point que seul un triste sentiment de déception nous reste à l’esprit en repensant à ce film hypnotique.
L’atmosphère oppressante de The Machinist, résultat d’un mystère planant sur l’identité du protagoniste principal ainsi que sur la marche linéaire des choses, ne cesse de s’estomper au profit d’un jeu de pistes des plus stéréotypés qui aborde le traumatisme et la paranoïa par le prisme du spectaculaire, moyennant des twists hautement prévisibles. Christian Bale ne compose pas un personnage à part entière, seulement une ombre qui court après d’autres ombres ; sa maigreur est auscultée par une mise en scène volontiers clinique, qui scrute l’ossature cadavérique, les lésions et les bleus ornant visage et buste pour insister sur la performance. Dès lors, le savoir machiniste relève du paradoxe, puisqu’il ne dispose ni du physique ni du mental, tous deux d’acier, pour affronter la pénibilité du travail. Trevor erre parmi les temporalités, les réminiscences et les projections impossibles ; la réalisation s’y complaît, se saisit de sa désorientation comme d’un prétexte à une investigation ludique façon Se7en (David Fincher, 1995), en témoigne le post-it sur lequel apparaît, lettre après lettre, la nature profonde et refoulée de notre antihéros. Brad Anderson impose à son film une photographie à la désaturation hideuse, et oublie que la réalisation doit incarner à l’image son propos – tout porte à croire que l’aspect spectral de Trevor est une métaphore de la mise en scène elle-même, évanescente jusqu’à l’absence totale. Une production décevante aux effets de manche grossiers, qui ne vaut, en somme, que pour le regard qu’il porte sur le milieu ouvrier et pour l’oxymore entre ce dernier et le corps charnier de Christian Bale.
Film indé produit par des espagnols mais avec des interprètes ricains et une équipe technique cosmopolite, ce film à twist nous entraîne dans le sillage d'un homme qui ne dort plus et dont la vie, monotone, n'est pas vraiment folichonne. Cet homme est interprété avec dévotion par un C. Bale dont la performance défie la rationalité. Amaigri à l'extrême (il a frôlé la mort avec son régime alimentaire et en se privant volontairement de sommeil), habité par le rôle tout en restant d'une intensité foudroyante et d'une justesse exceptionnelle, il cloue le spectateur. Le scénario un peu moins malgré un twist malin et très logique quand on y pense, superbement éclairé et cadré, parfois un peu prétentieux mais prenant, choquant, bien mené et bien particulier. D'autres critiques sur
A mi-chemin entre Hitchcock et Lynch (ou, plus récemment, d’un Christopher Nolan en début de carrière), "The Machinist" aurait pu n’être qu’un exercice de style réalisé avec sérieux mais noyé dans la masse de ses prédécesseurs. C’était sans compter sur la présence du monstrueux Christian Bale qui signe sa prestation la plus époustouflante mais aussi la plus dangereuse. L’acteur rejoint ainsi Robert de Niro au Panthéon des performances physiques pour rôles puisqu’il a perdu 28 kilos en 3 mois pour rendre son personnage cadavérique au possible. L’ambiance de mort qui règne tout au long du film doit beaucoup à l’interprétation de Bale, qui ne se limite à pas ce seul aspect physique et impressionne également par l’intensité de son jeu. Le réalisateur accentue d’ailleurs le ton morbide de son intrigue en s’appuyant sur une BO sinistre à souhait et une image proche du noir et blanc. Il ne fait malheureusement pas l’économie d’un rythme lancinant venant alourdir le film et se complait parfois un peu trop dans une noirceur certes indispensable à l’intrigue mais qui ne tranche pas assez avec les autres productions du genre. Autre petit problème : le scénario donne trop rapidement certaines clés au spectateur, à commencer par les hallucinations dont le héros souffre et sa folie intérieure (qui peut douter qu’Ivan n’est pas une invention de l’esprit de ce pauvre Trevor alors qu’il apparaît juste après que ce dernier se soit endormi ?) et la signification du mot laissé sur son frigo. Heureusement, le réalisateur compense cette légère carence en suspense par un récit suffisamment dense et un final qui vient rassembler toutes les pièces éparpillées jusque-là avec un certain talent. On appréciera également les interprétations surprenantes des 2nds rôles (Jennifer Jason Leigh en pute amoureuse, Michael Ironside en collègue amputé, John Sharian en hallucination souriante, Aitana Sanchez-Gijon en serveuse…) qui réussissent à exister malgré la présence hypnotique de Bale. Ce dernier reste, malgré tout, la principale attraction d’un film qui, sans lui, aurait pu être nettement plus anecdotique.
The Machinist est exactement le genre de thriller qui fait mouche ! À savoir une histoire qui tient en haleine et une ambiance prenante. Et dès le début, on se rend très vite compte que ce film de Brad Anderson remplit admirablement son cahier des charges. Avec en prime un casting de très grande qualité, surtout Christian Bale. L’acteur prouve qu’il a du talent. Un talent plutôt mortel, aux vues de sa transformation physique pour jouer son personnage (perdre 30 kilos, se présenter à nous en tant qu’anorexique…). Mais ce qui fait incontestablement la force de The Machinist, c’est bien son atmosphère : hypnotique et pesante au possible, elle nous transporte irrémédiablement dans la paranoïa du protagoniste, dans l’enfer « à moitié » endormi de ce dernier. Le rythme lent et (justement) l’ambiance pourra en dissuader plus d’un, mais ceux-là passeraient à côté d’un film indépendant que l’on peut qualifier de cultissime et inoubliable !
"The Machinist" est un excellent film du genre. Un mélange entre le thriller et le drama-psychologique. Brad Anderson nous tient en haleine jusqu'à la dernière seconde. Personnellement, je suis un grand fan de ces films où la logique se renverse dans les derniers instants. Christian Bale est juste méconnaissable dans ce rôle et prouve au public qu'il n'est pas juste bon à jouer les justiciers (saga The Dark Knight). Un film à voir et à revoir tant le scénario et la réalisation sont excellentes.
Un bon thriller psychologique, sur la culpabilité. Christian Bale est incroyable, il a perdu 28 kg en trois mois pour le rôle. Il est excellent dans le rôle de cette homme insomniaque depuis un an. Cette histoire est sombre et prenante, entre la réalité et le cauchemar du personnage, on imagine pleins de possibilités jusqu'à la fin.
Film surtout connu de par la performance physique de Bale, The Machinist est un très bon thriller phsychologique qui m'a tenu en haleine jusqu'à la fin.
Très intéressant film, j’ai bien suivi l’intrigue, ce n’est pas sans rappeler « Memento » dans la mise en scène d’un personnage aux trous de mémoire défaillants, on ne reste pas sur sa faim et il y a quelques réponses apportées vers la fin de l’histoire tragique comme dans « Shutter Island » sur l’origine de son apparence squelettique, l’âme humaine dans sa profondeur sombre. La paranoïa est au centre du sujet qui interagit sur le monde du travail mécanique, des rapports relationnels avec les collègues, un pari risqué pour l’acteur cette incroyable transformation physique.