Moral de l'histoire si l'on voulait exagérer : spoiler: pour ne pas avoir de problème de sommeil, il ne faut commettre aucun délit ! . "The Machinist" est un bon film à l'ambiance glauque (très bonne photographie qui retranscrit bien un monde aux couleurs ternes, surréaliste, à l'image de son personnage principal) et au scénario bien écrit (on regrettera une fin assez décevante dans le sens où personnellement spoiler: j'avais deviné que le personnage était schizophrène au bout de 20minutes mais pas le fait qu'il ai tué quelqu'un, ce qui surprend quand même un peu .) Enfin, Christian Bale est très impressionnant pour sa transformation physique et son interprétation en général (il passe de 50 kilos pour ce film à 110 kilos pour Batman), j’applaudis ces performances !
Savoureux tour à bord d'un train fantôme explorant les sentiments torturés de ce Machinist. Très belle réalisation et la prestation de Christian Bale est grandiose !
Le plus incroyable est le corps fragile de Bale (et sa prestation). Le reste du film est décevant, avec un cliff-hanger prévisible et qui ne tient pas la route. L'ensemble est assez décousu, on pourrait l'associer à un Fight Club En bien moins puissant et prenant.
En voyant les notes des spectateurs sur ce film, je me suis motivée à le regarder. Mais j'aurais dû me douter que si la presse, elle aussi, l'avait si bien noté, c'est que ça devait être tordu. Je me suis ennuyée tout le long, j'ai trouvé l'ambiance glauque et malsaine. Un film sans queue ni tête. Next!
Le film repose tout d'abord sur la performance de Bale en insomniaque délirant (et maigre) et sur une réalisation parfaitement soignée (les couleurs grises contrastées, les plans, la musique lourde) inspirée des grands du cinéma (Lynch allégé). L'intrigue captivante est aussi bien maîtrisée car le spectateur ne peut ressentir aucun ennui du fait d'un déroulement lent et progressif. Une réussite à voir.
Thriller américano-espagnol, "The Machinist" nous plonge dans la tête de Trevor Reznik, incarné par un Christian Bale complètement métamorphosé, amaigri de plusieurs dizaines de kilogrammes pour interpréter le personnage. Le film joue délibérément sur des teintes très sombres, donnant une atmosphère très pesante au film, sorte d'expiation pour le personnage. Le film entretient bien son mystère, presque trop si bien qu'on ne sait pas du tout vers où celui-ci veut nous mener pendant une bonne heure. Mais il ne faut pas perdre patience car le final vaut réellement le détour, et donne une nouvelle grille de lecture très intéressante au film. Petit défaut, ce thriller ne parvient pas vraiment à maintenir une tension palpable, ce qui est assez regrettable. Néanmoins, "The Machinist" est un thriller bien mené, avec un Christian Bale qui crève l'écran.
Nul doute que ce "The Machinist" sait se faire saisissant par son esthéthique riche et brutale à la fois, la mise en scène, la lumière et la photo étant remarquables à tout point de vue. Dommage alors que Brad Anderson n'aie pas réussi à nous offrir un scénario à la hauteur de son talent de cinéaste, ce dernier se révélant souvent obscur, la fin ne s'avérant en aucun cas satisfaisante quant au niveau des explications. Le réalisateur distille également ses indices un peu trop facilement, ne nous surprenant en définitive pas assez souvent. Reste que l'oeuvre arrive à laisser une véritable marque, tant l'univers construit par Anderson sait se faire envoutant et mystérieux, la prestation de Christian Bale tenant elle pour le coup de l'hallucinant. En somme, malgré des faiblesses scénaristiques dommageables, un film qui réussit à se faire marquant : ce n'est pas si courant pour ne pas être souligné. Prenant.
Un film sur l’anorexie et le manque de sommeil... Intéressant. Plus sérieusement j'ai été agréablement surpris par ce film avec encore une fois de plus, un Christian Bale excellent!
La longue descente dans la folie d'un homme coincé dans une vie monotone qui se bat dans un conflit, entre croyances et perceptions, avec sa mauvaise conscience. Brad Anderson réalise une œuvre d'art lynchienne avec une performance remarquablement brillante de plus de Christian Bale et des autres membres d'une distribution qui confine à la perfection.
Thriller psychédélique espagnol réalisé par Brad Anderson, "The Machinist" est ce que l'on communément un film coup de poing. Avec sa photographie sombre qui frôle parfois le noir et blanc, Anderson place ses pions dans la périphérie de Barcelone sur un scénario plein de mystères signé Scott Kozar. On y découvre ainsi un jeune ouvrier insomniaque et solitaire dont le vie se résume à une inlassable succession de répétitions monotones qu'une seule personne au monde était susceptible de briser. Flirtant avec un côté lynchien, "The Machinist" garde son suspens avec brio en semant des indices par ci par là qui enthousiasmeront les cinéphiles adeptes des films cérébraux. Mis à part son récit qui maîtrise à la perfection les thèmes de la tragédie et de la torture psychologique, ce long-métrage bénéficie d'un autre atout non négligeable, Christian Bale. Perdant près de 28kg en se nourrissant exclusivement de boîtes de thon et de pommes, l'acteur qui endossera quelques années plus tard le costume du chevalier noir a su donner davantage de matières à son personnage qu'à son estomac. Méconnaissable dans son rôle de Trevor Reznik, Bale atteint le summum de son talent en portant le film à lui tout seul. Jouant dans des interactions rares mais de qualité en compagnie de Jennifer Jason Leigh et d'Aitana Sánchez-Gijón le comédien nous transporte dans son univers à la recherche de la réponse à un jeu du pendu pas comme les autres. Sublimé par son ambiance glauque et sa bande originale qui rappelle les classiques de la science-fiction, "The Machinist" emballe et intéresse jusqu'au lever de rideau final qui tétanise un public coincé plus que jamais dans le bizarre et l'étrange.
Film étrange qui nous plonge dans un univers très sombre, mention spécial pour Christian Bale qui a perdu 28 kilos pour jouer le rôle principal et pour nous entrainer dans une spirale infernale, le film est tous simplement passionnant et on veut savoir le fin mot de l'histoire, à voir si vous l'avez raté.