La Porte des secrets (Skeleton Key), long-métrage américain réalisé par Ian Softley en 2005 n’est autre qu’un thriller à la sauce fantastique qui s’est vu nominer deux fois aux Saturn Awards – Academy of Science fiction, fantasy and horror films 2006. En effet, La Porte des secrets fut nominer dans la catégorie des meilleurs films d’horreurs et meilleure actrice dans un second rôle pour Gena Rowlands. Ainsi, quand le film démarre on observe tout de suite cette ambiance assez « téléfilm », qui dégage une certaine dose d’amateurisme porté sur le documentaire. En tout cas, on s’y habitue vite à cette atmosphère qui privilégiera tout le long du film, le mystère, ses révélations et son twist-end venant conclure un scénario correcte, assez bon même mais auquel on ne croit pas une seule seconde. Dommage, manque de crédibilité et du coup, on a du mal à vraiment rentrer dans ce film, d’autant que les scènes ne nous propulsent pas vraiment dans ce film pourtant disposant de certaines qualités. Malgré tout, quelques bonnes scènes comme la scène de la baignoire ou Kate Hudson s’occupe du vieil homme, chose pour laquelle elle a été employé par ce vieux couple assez mystérieux, à savoir le mari handicapé, cloitré dans un fauteuil roulant car paralyser et sa femme, Violette joué par Gena Rowland qui joue assez bien mais sur-joue vraiment à la fin ce qui rend des dialogues en version française, involontairement drôle. Quand à l’actrice principale, Kate Hudson (Caroline), aussi charismatique qu’attachante, elle se débrouille plus qu’adroitement, bien dans son rôle de jeune étudiante dans le service aux personnes âgées, elle semble malheureusement être la seule à croire à ce mystère, tellement les personnages secondaires sont très moyens de par leur prestations comme Peter Sarsgaard que j’avais adorer dans Esther (mon film préféré) et qu’ici ne brille vraiment pas. Ainsi, en plus de ce casting hétérogène, on pourra distinguer cette photographie allant de pair avec l’ambiance « amateur » du film, même si les décors sont bons et que la maison du coup rappelle étrangement celle du remake de Massacre à la Tronçonneuse réalisé en 2004. (1 an juste avant ! Coïncidence ?). La seule chose que je retiendrais de ce film sont la bonne prestation de Kate Hudson, et deux noms de personnages du film, noms qui m’éclatent vraiment : Papa Justify et Mama Céléstine, avec l’accent ça rend un côté hilarant au film.
Les dialogues sont assez bons et concernant la fin du scénario, on en ressort un peu confus lors de la première lecture du film. Seulement je ne pense pas me retaper le film une deuxième fois pour me confirmer ce que j’ai déjà compris. Non vraiment on ne s’ennuie pas durant ce film, mais on n’y rentre pas totalement tout de même. Quelques scènes et détails un peu grotesques sont également au rendez-vous, dommage, vraiment. Car l’on n’a pas souvent eût ce thème là dans ces thrillers fantastiques et que cette « première approche » laisse un peu perplexe le spectateur (Moi y compris) même si on remarque qu’au niveau visuel c’est correcte notamment grâce à quelques bons plans et une bonne maitrise de l’éclairage dans ce film. Ainsi, la Porte des Secrets n’est pas forcément réussit, et se révèle assez mitigé de la part de Ian Softley qui on le voit avec ce film, tira ses principales influences d’un Rosemary’s Baby, Ne vous retournez pas ou encore Anegl Hearts. Ainsi la psychologie est assez bien traité dans ce film. Bilan en demi-teinte pour la Porte des Secrets.