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Un visiteur
5,0
Publiée le 29 septembre 2006
Qui parle de propagande à propos de Fahrenheit 9/11 devrait reparcourir ses livres d'histoire. Ici, le document est livré tel quel, souvent indiscutable, implacable. Le commentaire de Moore, quant à lui, constitue une vraie performance d'auteur et de narrateur, produisant chez le spectateur un camaïeu de sentiment : rires (jaunes, bien souvent), indignation, pitié, sentiment d'impuissance aussi parfois. J'ai simplement relevé une affirmation qui relève du raccourci par trop aisé : la capîtalisation boursière n'est pas synonyme d'état. Dire alors que les princes Saoudiens détiennent 7 % du pays est quelque peu abusif.
Bien sûr, le propos est orienté, comme doit l'être tout pamphlet. L'heure n'est pas au débat (est-il seulement possible en l'état des choses ?), mais à l'affirmation, à la révélation, à la réflexion. Là où s'affirme le vrai talent de Michael Moore, c'est dans son insolente facilité à transformer des anonymes en personnages dramatiques extrèmement puissants. On le savait depuis the Big One, et Fahrenheit ne fait que le confirmer. On peut même dire que Moore reste un des rares réalisateurs de l'histoire capables de nous tenir deux heures en haleine avec un documentaire.
Un film engagé, certes, terriblement bien documenté, s'érigeant en contre-pouvoir indispensable pour maintenir la démocratie américaine à un niveau acceptable. Il est parfaitement possible à l'administration Bush de répondre à ce qui est avancé dans le film. Néanmoins, à part nier en bloc et ressortir tous les lieux communs sur la liberté d'expression, la riposte est bien timide...
Voici les dernières tuiles de Georges Bush. Et le dernier outil de propagande de Michael Moore. Son documentaire distille tellement de mise en scène qu'il nous permet de mettre en doute la véracité de ce qu'il donne comme acquis. Nous avons vu avec Etre et Avoir qu'un documentaire, aussi simple soit-il, pouvait faire scandale. Chris Marker a démontré par A + B la portée fondamentale d'un commentaire sur des images. Michael Moore a réalisé une belle fiction ( un docu trop travaillé pour être honnête). Mais lorsqu'il commence à lacher du leste pour faire parler les images et surtout les autres, on plonge dans un sentimentalisme plus profond que celui de TF1 à 13 heures( les larmes de la mère à la fin ). La dérision ( "Il a pris des vacances" ) ne sert pas le propos du film. Les relations Ben Laden / Bush me sont apparues comme un gag ( un de plus ). En revanche, les images de la guerre en Irak m'ont plus fortement marqué parce qu'elles sont récentes, nous l'avons tous vécu, même de loin, et qu'elles ont été scrupuleusement choisies. C'est la face la plus concrète du film, mais qui frôle les limites du voyeurisme. Au final, je n'apprécie pas, mais je souhaite qu'il aura un impact important sur le peuple états-uniens, à commencer par Britney Spears.
Allez, une superbe déception ! Une ! Pour faire court, de grosses longueurs (grâce a des situations qui forcent la larme a l'oeil), beaucoup moins d'humour que pour Bowling for Columbine, je n'ai pas appris bcp de choses, sinon, c'est du Michael Moore classique avec ce qu'on aime et puis aussi le reste ! Pas de surprises ! L'objectif de Michael est louable, donc deux étoiles, mais ce n'est certainement pas son meilleur doc/film. J'attendais ma claque... raté ! La Palme d'Or n'est peut-être finalement pas méritée (artistiquement parlant) !
J'ai toujours été fascinée par les "empêcheurs de tourner en rond," ceux qui deviennent un peu la voix du petit peuple qui subit plus qu'il ne dit et c'est ce que m'évoque le fabuleux Michael Moore qui ne finira jamais de m'épater. Je crois n'avoir jamais vu un documentaire aussi complet et autant fascinant d'un brûlant réquisitoire d'un homme sur un autre homme, et non du moindre, puisqu'il s'agit du président des Etats-Unis. Monsieur Moore reste discret (on ne le voit qu'une ou deux fois), mais les commentaires des images d'amateurs colmatées les unes ou autres constituent un pamphlet EXCEPTIONNEL digne d'un homme qui aime son pays et qui souhaite le sauver du marasme.
Haine. Rage. Envie de "casser du 'ricain". Voilà, basiquement les premières impressions que j'ai eu en sortant de la salle. Et avec le recul, je serai tenté de dire que c'est bel et bien ce qui fait la force mais aussi la principale faiblesse du film. Moore s'en donne à coeur joie et fait passer Bush, sans aucune retenue, pour ce qu'il est : un crétin fini. Du coup c'est par moment un peu gratuit (ca fait quand même du bien, je ne dis pas!) et à terme celà pourrait malheureusement se retourner contre Moore (on ne perd jamais à rester sobre, si?). Quoi qu'il en soit celà reste un film indispensable, car même s'il n'apprend pas grand chose à qui est un minimum attentif à la connerie internationale, le film fait passer la voix du bon sens (une fois n'est pas coutûme) par les circuits formels de la communication (On est plus obligé d'aller au bistrot pour entendre des langues déliées...).
Bof. Pas de quoi fouetter un chat. On apprend pas grd chose de nouveaux. Y'a quelques images de Bush formidables de bêtise et de cynisme. Moore n'apporte rien. Le montage est fouilli. C'est filmé comme n'importe quel docu made in USA avec des interviewés en plan fixe dans leur salon ou dans leur bureau. le plus grd "exploit" technique c'est d'évoqué le 9/11 avec une bande sonore sur fond noir et la tête des passants stupéfaits. Ca vallait pas le mégaprix de Cannes (quoique Cannes, de toute façon)... Moore-zorroXXXL-le-capitalisme-à-visage-humain nous explique que Bush est bête et que la guerre c'est mal parce que les enfants ne peuvent plus jouer au cerf-volant. [ 4 étoiles c'est pour le drapeau US ;) ]
Pour dire la vérité, et analyser ce "film" strictement cinématographique, je ne vois pas en quoi il peut différer d'un reportage de la BBC, par exemple. Je lui mets deux étoiles car il m'est impossible de balancer vers l'un ou l'autre camp. Incontestablement, Michaël Moore réussit à dézinguer Georges Bush, avec beaucoup d'efficacité. J'avoue avoir beaucoup ri quant à l'utilisation d'un extrait de série "Dragnet" très connue là-bas, où le fondement du métier de policier est expliqué, à propos de la famille Bin Laden qu'on laisse quitter le sol américain sans même leur demander un papier. Bon. Mais enfin, cela fait-il un film ? Et palmé à Cannes, en plus ? Je ne le crois pas. Je suis un peu agacé de voir là ou aux Guignols Bush traité comme un imbécile. Non, il est très intelligent, il a un but, et usera de toutes les ficelles pour y arriver. Ce qui ne veut pas dire que je l'approuve, le film m'en dissuade fortement ;-) Mais Jim Koresh lui aussi était très intelligent. Et très dangereux.
Comme à son habitude, Michael Moore ne fait pas dans la dentelle et donne libre cours,à quelques endroits, à l'exagération de la mise en scène. On ne peut cependant pas lui en tenir rigueur étant donné que cela fait partie du personnage et que ce dernier ne cache pas son interprétation politique des évènements, qui est ici, par ailleurs, donnée d'emblée. Il donne malgré tout à voir des thèses intéressantes et remet en perspective certains faits plus que génants ... à voir donc absolument ...
a voir, l'expose est partial, je suis pas sur que vivre en Irak etait tres sympa sous Saddam mais maintenant c'est encore plus bordelique. On nous montre la logique Bush, money, money, money. C'est tres simple: La politique aux USA? Pense argent et interet et tu as tout compris. Ce qui est tres triste, c'est ce mega scandale depuis son "investiture", ses rapports troubles, sa logique de peur. Je pense que ca peut aider a reflechir sur ce qui se passe en ce moment aux USA, et au moyen orient, sur le probleme du pretrole. Ca resume pas mal de chose bien que l'expose soit cliarement partial, de bonnes idees et un talent pour chercher la ou ca fait mal.
Un film qui montre une vérité poignante! Je ne suis pas d'accord avec certains qui disent que ce que Moore a fait est uniquement fait pour critiquer Bush! Il y a quand même des vérités dans ce documentaire qui sont poignantes et qui touchent! Une guerre non pas ctre le terrorisme mais pour de l'argent! Savoir celà rend les pertes humaines encore plus douloureuses... Le fric et toujours le fric!
Une analyse politique cohérente et intelligente, mais qui perd énormément de sa crédibilité dans les pachydermiques démarches de Moore et la grossièreté de son subjectivisme. Décevant cinématographiquement, mais reste un très intéressant documentaire.
FAHRENHEIT 9/11, le documentaire de Michael Moore bouleverse, quand je les vu je m'attendais à un film de propagande je me suis complétement trompé ce film est tout simplement énorme, après le documentaire réussi de "Bowling for Columbine" Michael Moore réalise là une belle performance en signant ce documentaire choc visant le gouvernement américain de Georges W. Bush...
LE Documentaire: La Vérité ! Aussi réelle, aussi drôle, aussi cruelle, aussi bouleversante soit - elle, MOORE atteint son but: celui de nous faire prendre conscience sur la politique des "Grands" de Notre Monde. "Toute Vérité n'est pas bonne à dire" ? Hum,pas si sûr...
Bush apparaît encore comme le bon blaireau qu'il est!!! Moore nous dévoile dans ce doc passionnant les raisons véritables de la guerre en Irak!!!! Dommage que peu d'américains en ai tenu compte au moment de le réélire!