Fabuleux... Je ne trouve pas de mots assez forts pour décrire ce que j'ai pu ressentir en regardant ce chef d'oeuvre. J'avais envie de me lever, de crier, de frapper ce président... Michael Moore a réussi ici un grand grand coup. Le problème, c'est que ce n'est pas du cinéma...
Propagandiste mais efficace, ce "documentaire" de Michael Moore est peut-être un peu trop divertissant par moments, poussé parfois à l'extrême, certes, mais dans le fond, absolument indispensable face à tout ce qu'il se passe en ce moment. Un film que TOUS LES CITOYENS AMERICAINS devraient aller voir... (et après tout, nous aussi parce que ça nous concerne quand même).
Bravo ce film (on oublie que c'est un documentaire en V.O.) réussit à allier l'humour à la tristesse, l'information au divertissement, merci pour ce film M. Moore. Avant, j'étais indifferent a Bush, maintenant je le hais.
Michael Moore avance, révèle, décode, glace, bouleverse, au triple galop (...) Chaque scène de Fahrenheit 9/11 est un tract que Michael Moore distribue courageusement, et qu'on n'a pas envie de jeter en boule dans le caniveau. Cette oeuvre salvatrice, qui s 'attache surtout à réveiller les consciences du public américain, est un film coup de poing (...) Sans renier son style et ses références habituels, Moore surprend par sa capacité à se renouveler et à s'effacer devant la gravité du sujet. La charge de Michael Moore est brutale. On comprend les hésitations de Disney à laisser sa filiale Miramax le diffuser au pays du président Bush. L'Amérique pourra néanmoins le voir dès août prochain. Le monde entier a tout intérêt à savoir à quelle sauce on le mange. Michael précise la recette. La démonstration (...) tient plus du règlement de comptes que du documentaire dénonciateur. Il faut trier entre la charge étayée et le montage roublard. Mais l'attaque est efficace d'autant que Michael Moore (...) joue une carte facile en s'attaquant à une guerre de plus en plus impopulaire et aberrante et au président des Etats-Unis le plus contesté. Plus qu'une simple critique virulente de l'administration bush, cet argumentation claire et structurée est une veritable tentative de reveil de l'opinion mondiale face aux abus et aux maneuvre politique froduleuse su gouvernement americain. bien qu'influencé par le contexte politique, michael moore merite la palme d'or qui lui a été attribué pour la force de conviction et l'utilité de ce film. d'accord ou pas d'accord avec le message transmis, on reconnaitra aisaiment les qualité de realisation du film. avoir absolument.
Bien que ce film ne révèle pas de nouvelles, il joue cependant le rôle d'une "piqûre de rappel" quant aux méthodes bushistes. Lorsque l'on décide de voir ce documentaire, il ne faut absolument pas oublier que c'est un documentaire fait pour le grand public américain et qu'il ne s'agit pas d'un documentaire européen comme on a l'habitude d'en voir sur Arte par exemple. De ce fait, on tombe rapidement dans des effets hollywoodiens impropres à un documentaire qui se voudrait rigoureux. Mais il me semble que le propos de Michael Moore n'est pas un documentaire d'analyse appuyé, mais bien une sorte de dénonciation élémentaire d'un système. Il cherche avant tout à mettre l'image en avant plutôt que le fond, il cherche plus le sentiment que la raison du spectateur et c'est au final une critique acerbe qui touche le spectateur comme le ferait une bonne publicité, ce que Michael Moore ne dément d'ailleurs pas.
Je trouve qu'il s'agit d'un grand film documentaire. Les images parlent d'elles-mêmes. Contrairement à ses précédents films Moore fait moins d'apparition devant la caméra et moins de commentaires. Il nous sert beaucoup moins sa rhétorique habituelle mais s'appuie d'avantage sur la force du montage et de ses collaborateurs. L'humour et l'émotion n'y pas pour autant absent.
Ce film très controversé est une oeuvre majeure, à la fois politique et cinématographique. Moore a non seulement dénoncé les failles de la soi-disant plus grande puissance du monde, réveillant ainsi nos consciences endormies (pour ne pas dire abruties...) mais a également signé un grand moment de cinéma. Le spectateur passe par tous les stades d'émotions possibles : de l'incompréhension à la haine, du désespoir à la résignation... Seul un réalisateur aussi engagé que Moore parviendra à bousculer le système... lentement, certes, mais sûrement. Une Palme d'Or plus que méritée.
Un film moyen... J'y allais avec une certaine excitation liée aux éventuelles révélations que pourraient apporter le film ainsi qu'au style si particulier de Michael Moore (ce qui a notamment fait sa réputation : l'entretien avec le président de Nike).. Ici, voix off en permanence, débit d'images phénoménales, pas de répit dans le sens où les interviews et tentatives de rencontres sont quasi inexistantes dans ce film . Certains diront que cela renforce l'intensité du propos... Moi je dis que ça ressemble à du bourrage de crâne avec toujours la technique de la répétition pour bien nous faire comprendre. Evidemment, ce qu'il raconte est tellement énorme que cela peut justifier une telle démarche. Cependant il faut savoir qu'au bout d'une heure et demie, une certaine lassitude s'installe et il n'est pas rare que certaines personnes "lâchent" le fil du film pendant quelques instants. Deuxième reproche à faire : le film s'articule autour d'une certaine logique : les attentats du 11 septembre, l'instauration d'un climat de terreur aux Etats-Unis et la guerre en Irak. Mais un élément vient troubler cette belle idée. En effet, Michael Moore part dans des explications sur les liens présumés entre Bush et les saoudiens expliquant notamment en quoi ces liens auraient déterminés le gouvenement américain à ne pas se donner les moyens de trouver Oussama Ben Laden, etc... et c'est là que les choses deviennent trop confuses. Au lieu de s'en tenir au schéma précédent, le réalisateur amène de nouvelles informations qui, selon moi, ne servent pas son film et le rendent certes plus riche mais aussi moins clair. En bref, Michael Moore aurait dû faire plus court afin de faire ressortir ce qui compte vraiment : à savoir que les Etats-Unis se sont servis de la peur liée au 11 septembre pour faire gober n'importe quoi aux américains et notamment le fait que l'Irak était un pays qui protégeait des groupes terroristes et possédait des armes chimiques, alors même qu'un an plus tôt, ce même gouvernement affirmait que l'Irak ne constituait pas un danger pour ses pays voisins et était dans l'incapacité de faire fabriquer des armes de ce type... C'est là qu'on réalise que des considérations purement économiques ont poussé à la guerre contre l'Irak. A la lumière des conséquences de celle-ci, également très bien expliquées, en termes purement humanitaires, il y a de quoi se rendre malade...
Par principe je n'aime pas être d'accord avec Télérama, mais pour une fois il faut avouer qu'ils ont entièrement raison. Qui parle de documentaire ici ? La mise en scène et les procédés utilisés rappellent les méthodes de Goebbels, car pour de la propagande, ici on est copieusement servi. Il n'y a pas grand chose de bon à retirer de tout ca, si ce n'est le manuel du non-documentaire pour les écoles de cinéma et une bonne raison pour la défaite de Kerry. Dommage !
Le film a le mérite d'exister. Il dépeint les vices et la malhonnêteté de certains membres de l'administration Bush. Certes les procédés ne sont pas toujours loyaux (les clips sont souvent pris hors de leurs contextes) et les commentaires sont dépourvus de toute impartialité. Michael Moore prêche surtout pour les "déjà convaincus". Je ne donne pas quatre étoiles car le film manque de profondeur pour vraiment appuyer les propos tenus et soutenir les différentes thèses sur la guerre en Iraq. Cependant, ce documentaire a le courage de dénoncer cette guerre absurde et de montrer des américains qui se révoltent contre ce pseudo président. Le film est une belle preuve de démocratie pour l'Amérique. Il serait souhaitable d'avoir un Michael Moore à la française pour dénoncer les années Mitterrand, l'affaire Elf, les HLM de Paris, le front national...... Il y a autant de choses malsaines de ce coté ci de l'Atlantique ...
mérite sa palme d'or, c'est vrai mais il ne faut pas tomber dans l'extrémisme non-plus et comparé le président des USA à un con manipulé par les lobbies de l'armement américains
A BAS BUSH !! c'est les mots qui ont été prononcé en sortant du cinéma. J'ai vraiment été degouté de Bush. J'ai toujours pensé que c'était un criminel, mais à ce pont !!! on ne peut etre plus cruel que lui, sinon Hitler. C'est l'un des plus grands criminels du sciècle et meme encore plus loin. Il devait etre ecarté du pouvoir, et etre jugé. C'est un dictateur et extremiste raciste. Il pense qu'il est le symbole de la libérté. Mais quelle liberté ? Parce que lui, il n'est pas un laic, un gentil ect ... c'est un dictateur ! Je vous conseille d'aller voir ce film. Non pas conseiller, je vous le recommande ! Tantot on rit, tantot on pleure. Allez y ! Bravo Michael ! Il faut un sacré courage pour tourner ce film, surtout à cette epoque des Etats-Unis. BRAVO ! L'un des meilleurs films de l'année. Et je suis désolée ( vraiment désolée ) que Bush a été réélu .
Je pense que ce film ne vaut ni les critiques enflammées ni les attaques aveugles dont il a souvent été l'objet. Disons que Fahrenheit est un documentaire qui fait quand même du bien : il est toujours plaisant de voir un gouvernement borné et pro-guerre et donneur de leçons se faire démolir. Hélas, Moore a quand même pas mal bâclé son film : il passe sous silence la "fameuse" alliance franco-germano-belge anti guerre et n'évoque même pas les accords de Genève. De plus, alors que Bowling était l'objet d'un travail minutieux, 911 est un enchainement de scènes bavardes et qui, du point de vue de l'Europe, ne fait finalement qu'enfoncer des portes ouverte... et prêcher les convaincus.