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Un visiteur
5,0
Publiée le 29 septembre 2006
"Fahrenheit 9/11" mérite vraiment sa Palme d'Or car en plus d'être un documentaire saisissant, c'est un excellent film. Superbement réalisé, chaque image séléctionée a sa cohérence, le film est plein d'humour, très dynamique, il se regarde plus comme un film que comme un docu, pose les vraies questions et fait réfléchir. Une fois de plus, merci M. Moore...
Du Micheal Moore un peu édulcoré, mais je mets un quatre étoile pour le message politique. On sent que Mr Moore est un peu grillé dans son pays, il ne peut plus monter au créneau comme il le faisait dans "the big one" ou encore "bowling fot columbine". Du coup, Farenheit est beaucoup plus proche du documentaire traditionnel. Je reproche tout de même l'aspect un peu trop mélo de la fin du film. Suivre la famille du soldat abattu en Irak n'apporte pas grand chose.
Un regard vrai sur Bush junior, l'homme le plus puissant du monde qui a tué tant de personnes innocentes pour son profit personnel. Il semble égaré et très niais, pas du tout à sa place en tout cas. Ca fait réfléchir sur les personnes qui gouvernent notre monde civilisé...
Un très bon documentaire à voir! Michael Moore a monté un pamphlet qui véhicule très bien son message anti-Bush. C'est un film qui s'adresse essentiellement au grand public avec des témoignagnes et des démonstrations à la portée de tous. Si vous voulez plus l'avis d'experts, vous pouvez découvrir les coulisses de l'administration Bush à travers le très bon documentaire Le monde selon Bush. Dans celui de Moore, on a un bon mélange de comique, de tristesse qui évite la monotonie d'un documentaire normal, cela donne un rythme qui ne nous lasse pas. Moore nous montre que la vengeance n'entraîne que la vengeance. A vous de méditer!
Ce documentaire est absolument à voir car il s'agit d'une oeuvre engagée mais qui s'efforce de rester objective. Engagée car elle construit une critique en mettant en parrallèle les différents discours de Monsieur Bush et ses actes. Le ton ne dérive pas vers une querelle partisane et ne tient pas de discours anti-militariste primaire ou pro démocrate. A voir absolument car on en sort les idées éclairées.
Pour ma part, je trouve que c'est de loins le moins bon film de Mickael Moor. Fait pour les éléctions présidentielles, "Farenheit 9/11" relève plus d'une longue pub anti Bush, que d'un réel documentaire. Ces précédents films nous touchaient plus, nous irreprochables européens, car on avait la confirmations de nos préjugés sur les Amerlocs et ça fait du bien. Là on voit bien que M.M. veut faire pencher la balance du côté de Kerry, mais ses arguments sont trop flous, trop impulsif pour qu'on puisse adhérer à sa démarche. La force de ces précédents films était, en plus de leur originalité, qu'il étaient vraiment bien documentés. Là on sent qu'il y a du flottement. La plus grande erreur, selon moi, réside dans l'image d'enfants jouants dans un parc à Bagdad avant les bombardements, comme si l'Irak était un Eden avant l'arrivée des méchants Ricains. Là, on peut dire qu'il s'agît d'un film de propagande, qui en plus n'a actuellement plus aucune raison d'être actuellement, puisque Monsieur Bush trône (au propre comme au figuré) à nouveau à la White Maison. Film éphémère, ce qui est loins d'être le cas de ces prédécesseurs. Dommage!
Malgré la manipulation et le manque d'objectivité chronique chez Michael Moore, ce film me conforte dans la haine que j'éprouve pour le gouvernement américain, et je ne suis pas manipulé ! Bon, michael moore tient un discours qui ne peut que réjouir les anti-bush d'etre de ce coté de la barriere mais je ne pense pas qu'il touche les pro bush ou les "neutres". Je pense qu'il faut envisager Farenheit 9/11 comme une fiction basée sur des faits réels, parce que malgré tous les défauts dont on peut accabler Michael Moore et sa méthode, un certain nombre de vérité irréfutable sont dites dans ce film (vidéo preuve a l'appui). Le probleme sont les quelques points sombres qui nuisent a la crédibilité de certaines pistes...Mais malgré cela, il n'en reste pas moins que la cause de Moore est une des causes les plus justes de notre époque et que je pense que la raison nécessite les moyens car il faut bien se rendre compte qu'on a un fou comme "président du monde" dont tous les actes sont régis par une volonté d'écraser le monde à sa volonté et à la volonté du capitalisme sauvage, un des fléaux les plus ravageurs de notre ère qui est prêt à tuer des gens pour le profit...Dans quel monde vivons nous ?
Je vous conseille de lire le livre de Moore (Dude, where's my country?). Pour ceux qui croient que le film ne rentre pas dans le detail, vraiment il n'y a pas le temps. Sont tous les deux complementaires... Le film, a voir! mais il faut avoir en tete que c'est un documentaire, donc je ne comprends pas les critiques qui parlent du cinema politise... Merci Michael!
Documentaire ? La bonne blague... Véritable objet de manipulation, Fahrenheit 9/11 ne montre que ce qui soutient totalement son propos (remise en question : zéro), et le commente avec une subjectivité rare. Le spectateur n'a plus rien à faire : pas besoin d'esprit critique, je vous montre que tout ce que je vous dis est vrai, d'ailleurs tous les interviewés le confirment, nous affirme Moore. Analyse grossière, réalisation choc qui matraque les messages jusqu'à assommer le spectateur : de la propagande pure et dure.
Film coup de poing dans un carton. Informations qu'on connait déja. Montage interessant mais sans plus. Ce n'est qu'une succession d'arguments anti-bush sans réelles analyses de ses crachats qu'on partage certes mais qui nous scandalise pas car trop démago ou trop "regarder, il a fait ça! hou! c'est pa bien". En prime un vieux pathos utilisé pour faire pleurer dans les chaumières avec une mère d'un soldat parti en Irak qui pleure. C'est triste, oui, mais bon... Vraiment trop réac et pas assez fin dans l'explication de ses arguments ou exemples. Manque de pertinance. C'est dommage car il y avait matière à l'être.
Qui parle de propagande à propos de Fahrenheit 9/11 devrait reparcourir ses livres d'histoire. Ici, le document est livré tel quel, souvent indiscutable, implacable. Le commentaire de Moore, quant à lui, constitue une vraie performance d'auteur et de narrateur, produisant chez le spectateur un camaïeu de sentiment : rires (jaunes, bien souvent), indignation, pitié, sentiment d'impuissance aussi parfois. J'ai simplement relevé une affirmation qui relève du raccourci par trop aisé : la capîtalisation boursière n'est pas synonyme d'état. Dire alors que les princes Saoudiens détiennent 7 % du pays est quelque peu abusif.
Bien sûr, le propos est orienté, comme doit l'être tout pamphlet. L'heure n'est pas au débat (est-il seulement possible en l'état des choses ?), mais à l'affirmation, à la révélation, à la réflexion. Là où s'affirme le vrai talent de Michael Moore, c'est dans son insolente facilité à transformer des anonymes en personnages dramatiques extrèmement puissants. On le savait depuis the Big One, et Fahrenheit ne fait que le confirmer. On peut même dire que Moore reste un des rares réalisateurs de l'histoire capables de nous tenir deux heures en haleine avec un documentaire.
Un film engagé, certes, terriblement bien documenté, s'érigeant en contre-pouvoir indispensable pour maintenir la démocratie américaine à un niveau acceptable. Il est parfaitement possible à l'administration Bush de répondre à ce qui est avancé dans le film. Néanmoins, à part nier en bloc et ressortir tous les lieux communs sur la liberté d'expression, la riposte est bien timide...
Voici les dernières tuiles de Georges Bush. Et le dernier outil de propagande de Michael Moore. Son documentaire distille tellement de mise en scène qu'il nous permet de mettre en doute la véracité de ce qu'il donne comme acquis. Nous avons vu avec Etre et Avoir qu'un documentaire, aussi simple soit-il, pouvait faire scandale. Chris Marker a démontré par A + B la portée fondamentale d'un commentaire sur des images. Michael Moore a réalisé une belle fiction ( un docu trop travaillé pour être honnête). Mais lorsqu'il commence à lacher du leste pour faire parler les images et surtout les autres, on plonge dans un sentimentalisme plus profond que celui de TF1 à 13 heures( les larmes de la mère à la fin ). La dérision ( "Il a pris des vacances" ) ne sert pas le propos du film. Les relations Ben Laden / Bush me sont apparues comme un gag ( un de plus ). En revanche, les images de la guerre en Irak m'ont plus fortement marqué parce qu'elles sont récentes, nous l'avons tous vécu, même de loin, et qu'elles ont été scrupuleusement choisies. C'est la face la plus concrète du film, mais qui frôle les limites du voyeurisme. Au final, je n'apprécie pas, mais je souhaite qu'il aura un impact important sur le peuple états-uniens, à commencer par Britney Spears.