Documentaire ? La bonne blague... Véritable objet de manipulation, Fahrenheit 9/11 ne montre que ce qui soutient totalement son propos (remise en question : zéro), et le commente avec une subjectivité rare. Le spectateur n'a plus rien à faire : pas besoin d'esprit critique, je vous montre que tout ce que je vous dis est vrai, d'ailleurs tous les interviewés le confirment, nous affirme Moore. Analyse grossière, réalisation choc qui matraque les messages jusqu'à assommer le spectateur : de la propagande pure et dure.
Si Monsieur Moore considère que les vues de ses "ennemis" sont mensongères et criminelles, il semble ne pas penser la même chose de leurs méthodes. Car il utilise exactement les mêmes. Certains, un peu plus éclairés sans doute, en déduiront qu'une méthode de pensée bianire ne peut qu' aboutir à des opinions d'une inéptie égale même si théoriquement opposées, servant simplement à un réarmement dialectique, les adversaires vivant dans une dépendance mutuelle totale. Moore arrive donc au même résultat que son "némésis" Bush en cela qu'il pense que l'information doit être assujéti à un traitment type "divertissement" pour imprimer les esprits de façon efficace, qu'il arrive à l'exploit non négligeable de rendre des évidences pour le moins douteuses (sans lui, quelqu'un aurait-il jamais douté des liens odieux des USA avec l'Arabie Saoudite tout comme Bush pouvait rendre le 11 septembre objet de tant de divagations et projections de complots absurdes?) et ce qui pourrait être des révélations comme totalement inceoncevables, quand bien même less faits seraient là, confortant ainsi les gens dans leur ignorance. En somme, soit Moore nous dit qu'il ne sert à rien de parler intelligement aux idiots, mais qu'il faut s'assurer qu'ils pensent "juste et bête" à la fois, soit Moore est un idiot lui-même qui vient tenir son rang dans la joyeuse ronde des crétins que le "politique show" danse allégrement sur les cadavres d'hier et d'aujourd'hui.
Excellent documentaire qui démontre beaucoup de choses importante sur Bush et ses relations , après ça reste un point de vu personnel mais globalement le film démontre beaucoup de chose , a voir donc surtout pour les personnes qui s’intéressent a l'affaire du 11/9
Sûrement très utile à montrer aux américains... pour un français, c'est un gros reportage Arte ou La cinquième, sinon Zone interdite. On n'apprend pas grand chose, à part que Moore est un filou, qui sait enjoliver (ou enlaidir) la vérité pour la faire entendre. C'est déjà ça.
S'en prenant allègrement à Georges W. Bush en le faisant passer, à notre plus grand bonheur, pour un demeuré et un décérébré de la pire espèce, Michael Moore fait toutefois preuve d'une grande suffisance et arrogance. Suffisance puisqu'il plagie sans vergogne la fameuse scène du crash des avions, avec le son mais sans les images, dont le réalisateur mexicain Alejandro Gonzalez Itarritu a eu l'idée avant lui, en 2002, et l'a inclue dans son court- métrage du film "11'09'01: September 11" (voir ma critique de ce film). Arrogance car Michael Moore crache sur le système néolibéral dans tous ces documentaires (serait-t-on tenté de dire "docu-menteurs"?), alors qu'à l'instar d'une Madonna, en vit allègrement et y contribue... Michael Moore n'est donc qu'un vilain copieur en manque d'idées doublé d'un businessman au faux bon coeur... Et son "Fahrenheit" nous le prouve une fois de plus...
Moins percutant que Bowling for Columbine mais très intéressant quand même, parce que ce genre de cinéma engagé est trop rare dans nos salles obscures....
J'ai acheté le film à cause des bonnes critiques... quelle déception! le tout début passe encore avec l'élection de Bush; mais alors toute la suite du film est ridicule. les informations nous sont données à coup de truelle. la musique et les montages sont vraiment sans finesse. en résumé: la guerre ça fait des morts, les masses sont manipulées par les médias et Bush est un vilain méchant cow boy... bref Moore enfonce une porte ouverte!! une étoile parce que ça va dans mon sens!!
ENFIN DU CINÉMA POLITIQUE ! Les documentaires étasuniens qui pointent les mœurs politiques de leurs dirigeants (et les habitudes alimentaires de leurs habitants) se ramassent actuellement à la pelle. Rendons-leur cette grâce : c’est tout à leur honneur. Avons-nous, en France -dans notre si beau pays- ne serait-ce que l’ébauche du début d’un commencement de documentaire ciné à visée politique ? Que nenni ! A la limite, Pierre Carles et Pierre Bourdieu… Seules des stupides comédies bouffonnes vampirisent nos écrans, et se ramassent à la benne du caniveau des chaînes de télévision qui financent notre cinéma si « exceptionnellement culturel ». Mais je m’égare. Vu en avant-première lundi 5 juillet, Fahrenheit 9/11 est un film hybride entre le cinéma militant, le documentaire et le film d’horreur. (Si, si…) Car si la réalité est horrible, la comprendre peut l’être beaucoup plus. Michael Moore a beaucoup de talent pour mettre le doigt sur ce qui fait mal à la démocratie étasunienne (et pas qu’étasunienne, d’ailleurs…). Avec plus de partialité que William Karel ou de Frederick Wiseman mais avec une grande efficacité. Attribuer la palme d’or à ce film relève plus du courage que du cinéma, certes, mais l’intérêt y gagne. Franchement, allez le voir, vous ne serez pas déçu du traitement de choc, qui me rappelle l’effet des Raisins de la colère vu dans ma jeunesse.
On est en plein dans le cynisme & scepticisme de Michael Moore, avec une forte critique sur le mandat Bush & toutefois une éloge sur l'armée US... Comme souvent, on apprend une face cachée d'un système corrompu, sous un regard en colère et déçu, et tout ça avec une bonne BO en plus ! Bon, ce documentaire se concentre vraiment sur le mandat (et non avant), du coup il est moins actuel que Bowling fo Columbine, que je trouve plus à même de regarder en ces années 2o2o...
Pour Bush, comme pour Reagan, on avait l'impression que le monde se divisait entre l'axe du bien / l'axe du mal. Michael Moore donne un joli coup de pied là dedans, mais le problème c'est qu'il inverse ça, et fait passer le message : Tout allait très bien en Irak avant l'arrivée de Bush, et aux Etats-Unis tout va mal.
C'est aussi peu subtil que ce que dit Bush.
On dirait que Michael Moore a voulu donner un grand coup mais il n'a pas fait preuve d'un travail honnête, en exagerant des choses, en masquant des parties.