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Cinéphiles 44
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3,5
Publiée le 17 mars 2018
Rio Grande est le dernier volet de la trilogie de John Ford sur la cavalerie américaine, après Le Massacre de Fort Apache (1948) et La Charge héroïque (1949). John Wayne joue dans les trois films. Colonel de la cavalerie américaine, Kirby York accueille dans son régiment son propre fils. Séparé pendant la Guerre de Sécession, sa mère intervient auprès de son époux afin qu’il n’accepte son fils dans sa garnison. Dans Rio Grande, John Ford oppose tout, l’amour face au devoir, la famille face à l’armée ou la rive nord face à la rive sud du fleuve. Bien au-delà d’un western, le film se concentre surtout sur les sentiments qu’éprouvent les personnages face à ce qu’ils traversent. Avec quelques longueurs, Rio Grande n’en reste pas moins une belle œuvre américaine avec de grands plans d’ensemble et une musique épatante. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Un western « classique », avec une première partie dans laquelle Ford prouve par moment sa formidable capacité à allier simplicité et grandeur, en peignant les retrouvailles et relations entre un père haut gradé de l’armée et son fils, puis sa femme. La seconde partie, plus consacrée aux aventures militaires, et conclue dans l’académisme Hollywoodien, n’a pas le même brio. La vision hautaine et schématique des Indiens générant parallèlement une sorte de réserve. Au final un film plaisant pour les amateurs du genre, mais loin des chefs d’œuvre du cinéaste.
Un Ford droit dans ses bottes qui exalte les nobles valeurs militaires. Le sens du devoir passe avant tout sa femme, son fils. Tout est en ordre dans ce film, il faut massacrer les indiens et encenser le président des E Unis. Ford ne s'en tire pas si mal grâce à cette façon de filmer et son amour pour les personnages.
Dernier film de la trilogie de John Ford consacrée à la cavalerie américaine, cette fois ci en noir et blanc, mais toujours avec la même qualité de photographie et de mise en scène. Le scénario fait une nouvelle fois la part belle à la confrontation avec les indiens et à la vie quotidienne d'un fort militaire, comme dans les 2 précédents volets, à la différence qu'ici se rajoutent les relations entre Le Colonel York (John Wayne, toujours excellent), sa femme et son fils (un peu frêle pour un soldat) qu'il n'a pas vu depuis 15 ans. Un cran en dessous de "La charge héroïque" certainement, mais un bon western quand même...
Des acteurs fabuleux dont John Wayne égal à lui-même. Le film tarde à exposer son intrigue, mais on ne s'ennuie guère. Et quand survient la scène finale et la bataille avec les Indiens, on réalise vite qu'on se trouve devant un des grands films de John Ford.
En 1950, John Ford réalise ce troisième et dernier volet du Cycle de la cavalerie (après « Le massacre de Fort Apache » et « La charge héroïque »). Avec en toile de fond la guerre entre l’armée américaine et les Indiens, le film repose essentiellement sur les épaules de Maureen O'Hara et John Wayne. Ce dernier interprète un lieutenant-colonel qui accueille dans son régiment son propre fils. L‘antagonisme des rapports filiaux mais également hiérarchiques entre ces deux hommes est dépeint avec sensibilité. Néanmoins, le long-métrage comporte trop de longueurs et relève davantage du mélodrame. Bref, le moins aventureux de la fameuse trilogie.
Un grand western, qui exalte le courage et la loyauté des soldats de la cavalerie américaine lors de sa lutte contre les Indiens. La vie de garnison dans ce qu'elle a de plus quotidien est très bien restituée. Les quelques scènes d'action (notamment l'attaque du convoi des femmes et enfants) sont très réussies. John Wayne est excellent en homme inquiet, tiraillé entre son devoir d'officier et ses sentiments familiaux. Au total, un film émouvant, presque romantique.
Ce film avait disparu des écrans depuis peut être cinquante ans. Ce n'est pas un chef d’œuvre dans l'extraordinaire production de John Ford, mais, que c'est bien réalisé, que les acteurs sont bons, que Jonh Wayne et Maureen O'Hara crevaient l'écran en 1950 !! Il y a Monument Valley, des méchants indiens, de la musique, bref, c'est formidable !
"Rio Grande" est un grand western avec un rythme lent qui a hélas mal vielli. 60ans plus tard, ce western a pris quelque rides et perd de sa splendeur d'antan. Seul les prestations de John Wayne et Maureen O'Hara remonte le film. Probablement un grand film à l'époque, il reste néanmoins intéréssant à découvrir.
Western paternaliste d’une niaise virilité (mais c’est le genre qui veut ça) à la gloire de la cavalerie US. John Wayne encore jeune et beau, pas encore coincé dans ses stéréotypes, y vit une romance amoureuse cousue de fil blanc entre personnes de caractère, et une dangereuse expédition au Mexique. La mise en scène en noir et blanc est de qualité, la direction d’acteurs un peu lourde et un soin particulier est apporté à la BO, variée et nostalgique.
Le film a pris un sérieux coup de vieux mais n'en demeure pas moins un classique. John Ford maîtrise la réalisation et John Wayne est bon, dans un rôle qu'il affectionne.
« Rio Grande » est le dernier volet de la trilogie que le réalisateur John Ford consacra à la cavalerie américaine après le très bon « Massacre de Fort Apache » (1948) et le chef-d’œuvre « La Charge héroïque » (1949). John Wayne est encore présent dans cette nouvelle production en noir et blanc, présence une nouvelle fois imposant, solide et charismatique. L’intrigue est assez intéressante car elle met en avant des relations familiales (père-mère-fils), et au sein de cette famille, la relation compliquée au sein du couple (John Wayne et la merveilleuse Maureen O'hara). Dans ces relations psychologiques « compliquées », John Ford est très subtil et jamais ne force le trait. Le fils, joué par le poupin Claude Jarman Jr., n’exprime aucune colère ni aucun ressentiment, le père n’est pas tyrannique et la mère jamais hystérique. J’aime, comme d’habitude les seconds rôles chez John Ford : Ben Johnson, Harry Carey Jr. et Victor McLaglen qui en fait des caisses avec bonheur. Toujours cette pointe d’humour ou de dérision dans le cinéma de John Ford qui permet de dédramatiser les situations. Un très grand film. Retrouvez mon amour du Far West dans le roman WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU - Eds VERONE - TOME 1).
voir critique de la chevauchée heroique , même constat ,sauf que celui ci est en dessous. Ce ne serait pas john Ford on en parlerai plus.Le jeune Ben johnson est dejà au top et la presence de Maureen o'hara plombe le film.