Connie et Carla est le deuxième film de l'actrice/scénariste/productrice exécutive Nia Vardalos, révélée par le succès de Mariage à la grecque. Un film qui avait été 5ème au box-office américain en 2002 et numéro un de l'histoire du cinéma indépendant et de la comédie romantique aux USA. C'est de nouveau le tandem Rita Wilson et Nia Vardalos qui produisent.
Pour le film Muriel, Toni Collette a déjà du chanter, danser, se déguiser (en chanteuse du groupe suédois ABBA), un rôle qui lui a apporté la célébrité et qui lui a permi de remporter l'Australian Film Institute Award. Pour Connie et Carla , elle endosse cette fois-ci le costume de drag-queen.
Ce n'est pas la première fois que des Drag Queen apparaisent à l'écran. Ces personnages hauts en couleurs étaient déjà au coeur de Priscilla, folle du désert de Stephan Elliott. Plus largement le travestissement est un ressort comique très répandu au cinéma. Le classique de Billy Wilder: Certains l'aiment chaud faisait déjà la part belle à ce genre de fantaisies. Jack Lemmon et Tony Curtis y déployaient tout leur talent comique. Dans Tootsie, c'est Dustin Hoffman qui endossait les habits d'une femme d'âge mure pour relancer sa carrière sur le déclin. Pour La Cage aux folles, Michel Serrault devenait ZaZa Napoli, personnage exubérant et décalé et obtenait ainsi un de ses rôles comiques les plus marquants.
Le script a tout de suite intéressé le réalisateur Michael Lembeck, il explique que "le script avait pour moi une résonance particulière, du fait de mes expériences scéniques. Mon père Harvey, a interprêté de nombreux spectacles à Broadway et m'a amené régulièrement au théâtre dès l'âge de sept ans. Plus tard, j'ai joué dans des dizaines de comédies musicales. C'est un genre que j'ai toujours aimé, tant comme acteur que comme spectateur."