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    Thérèse Raquin
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    3,6
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    36 critiques spectateurs

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    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    688 abonnés 3 011 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 avril 2018
    Très voire trop librement adaptée du roman éponyme zolien, cette relecture de Thérèse Raquin ne conserve que l’emballage, en évacue l’essence. Ce qui intéresse Marcel Carné n’est pas tant la folie progressive de ses protagonistes travaillés par leur crime que l’intrigue policière destinée à les coincer. Autre fatalité, ici judiciaire, que celle développée par Zola, là héréditaire et terriblement humaine. La caméra nous place en omniscience despotique où les acteurs ne sont que des pions joués sur un plateau ; tout est rapporté à la loi, rien à la nature de l’homme. Quelques mentions sanguines ou nerveuses ne suffisent pas. Pourtant le film s’avère d’une qualité indéniable ; mais son erreur réside dans la démarche d’adapter une œuvre qu’il ne fait qu’effleurer, enveloppe prétexte à un scénario dont les grandes lignes coïncident avec le roman. Ainsi que le nom des personnages, certes. Carné lyophilise Thérèse Raquin dont la végétation policière ne rend guère hommage à la grandeur de son modèle. Adaptation bâtarde mais bon film néanmoins.
    Attigus R. Rosh
    Attigus R. Rosh

    194 abonnés 2 509 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 février 2018
    Thérèse Raquin est une adaptation plutôt réussie du roman de Zola.
    Simone Signoret est d'une justesse remarquable dans ce rôle. Raf Vallone et Jacques Duby sont bons eux aussi.
    L'histoire est évidemment très bien (on parle de Zola tout de même), les rebondissements offrent une vraie dramaturgie au film. Difficile de ne pas avoir d'empathie pour le personnage de Thérèse Raquin, au vu de ce qu'elle traverse.
    Une belle histoire.
    Mathéo Feray
    Mathéo Feray

    11 abonnés 127 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 septembre 2017
    Marcel Carné livre une adaptation convaincante du célèbre roman d’Émile Zola en modifiant quelque peu l'histoire initiale. Ainsi, Camille Raquin ne meurt pas noyé mais précipité hors d'un train. Quant à Thérèse et Laurent, ce n'est pas les remords qui auront raison d'eux mais un voyou, adepte du chantage...Certains seront peut-être perturbé par ces changements mais l'esprit reste finalement le même. La distribution est efficace : Simone Signoret, fabuleuse dans la peau de Thérèse Raquin, joue à merveille cette jeune femme blasée, murée dans la douleur et le silence. Raf Vallone, lui, nous offre l'image originale d'un Laurent à l'accent italien. Quant à Jacques Duby, il incarne à la perfection le petit mari maigrelet et maladif qui fait le désespoir de Thérèse. N'oublions pas enfin Sylvie, dans la peau d'une Madame Raquin austère, et Roland Lesaffre, dans celle d'un matelot à la dégaine provocante. Tout cela forme un ensemble qui tient la route et mérite toujours autant d'être visionné plusieurs décennies après sa sortie. En bref, un bon film.
    Olivia M.
    Olivia M.

    2 abonnés 17 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 30 avril 2017
    Pourtant grande fan d'Emile Zola, en particulier de ce livre, j'ai été très déçu par ce film.
    Je n'ai pas du tout accroché et je me suis même ennuyée, trouvant le film long.
    La première partie est particulièrement monotone, les personnages sont agaçant, ce qui parait compréhensible et cohérent dans le livre parait ici un caprice et de la soumission spoiler: Je pense notamment au fait que Thérèse ne veux pas partir avec Laurent

    Les femmes ne sont selon moi, pas non plus mis en valeur, puisqu'elles ont l'air de subir l'action plus que de la créer.
    Il parait évident qu'il est très dur d'adapter un roman de Zola puisque toutes son écriture réside dans la psychologie, les névroses, et les pensées de personnages. Et je trouve justement qu'avec ce film, voir l'histoire d'un point de vue externe, la rends futile et presque inutile.
    Cependant les images sont belles (en particulier les rares plans de Paris) et c'est plutôt bien filmé.
    Glouyie
    Glouyie

    15 abonnés 296 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 18 mai 2016
    Certains diront que c'est un bon film mais quand je regarde un film qui s'appelle "Thérèse Raquin" je m'attend d'abord à ce qu'il y ait un peu plus de points communs avec le livre. Les seuls passages qui relient le film au livre sont les prénoms des personnages, et [spoiler]Camille qui meurt (et encore ce n'était pas la même mort!)[spoiler]
    Assez déçue.
    loulou451
    loulou451

    120 abonnés 1 503 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 août 2015
    Un poil en dessous de "La clé des songes" ou de "Hôtel du Nord", ce "Thérèse Raquin" illustre toutefois de fort belle manière la maîtrise de Marcel Carné. Certes avec un scénario s'inspirant du roman d'Emile Zola, difficile de passer à côté de son sujet. Simone Signoret, dans le rôle de Thérèse, maîtresse de Raf Vallone, brille par son interprétation. Son duo plutôt convaincant permet au film de prendre toute sa dimension. Certes si Carné n'atteint pas la maîtrise de Renoir, qui, avant la guerre, avait lui aussi fait de "La bête humaine" de Zola, un de ses chefs-d'œuvre, celui-ci signe toutefois un très beau film.
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    103 abonnés 1 830 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 décembre 2014
    Thérèse Raquin s'ennuie à mourir, coincée entre un travail peu passionnant, un mari puérile et mesquin et une belle-mère jalouse et acariâtre. L'arrivée d'un bel Italien va bouleverser sa vie, dans tous les sens du terme. Inspiré du roman éponyme de Emile Zola, ce film est superbement mis en scène par Marcel Carné et magnifiquement porté par Simone Signoret et Raf Vallone. Le scénario est plein de rebondissements inattendus et nous emmène par forcément là où on s'y attend. Du grand art.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 25 février 2016
    Ah que j'aime le cinéma Carné ! Ce film mené avec brio nous entraîne dans un monde sans pitié. Si ce film ne suis le roman de Zola que pour la situation initiale, le reste n'en est pas moins réussi aussi bien au niveau de la réalisation que de l’interprétation ou que de la photo.
     Kurosawa
    Kurosawa

    583 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 juin 2022
    Adapter le roman de Zola est peu aisé, notamment à cause de cette question des tempéraments – notion médicale propre au XIXe siècle et qui s'illustre mieux par des mots que par des images : Carné s'en sort avec les honneurs en modifiant des éléments majeurs du matériau d'origine. La cadre spatio-temporel est modifié puisque le Paris de 1860 est abandonné au profit du Lyon de 1950, une manière de s'ancrer dans le réel d'une France d'après-guerre gangrénée par le racisme – le personnage de Camille est un bel exemple de xénophobe rance, ne pouvant supporter Laurent, représentant la vague d'immigration italienne. Outre le lieu et le moment de l'action, la nature du meurtre et toute la seconde partie du roman sont modifiées : Carné abandonne en effet la dimension psychologique et fantastique de Zola pour mettre en scène une intrigue policière efficace à défaut d'être originale et passionnante. La logique de renversement qui voit deux personnages complices et forts devenir soudainement acculés est respectée ; sa réussite doit en grande partie à la puissance d'incarnation de ses principaux acteurs, Simone Signoret en tête, en femme fatale plus fragile que séduisante. En somme, "Thérèse Raquin" est un film solide, bien mené, qui prend avec intelligence ses distances avec le classique littéraire.
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    133 abonnés 1 625 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 mai 2013
    Thérèse est une jeune femme qui a été contrainte par sa tante à un mariage arrangé avec son cousin, mariage auquel elle n’a pas osé s’opposer car la dite tante l’a recueillie à la mort de ses parents. On comprend vite que Thérèse n’est pas du tout épanouie dans cette union car le mari est avant tout un fils à maman que celle-ci surprotège et qui a trouvé grand bénéfice à imposer à Thérèse de prendre sa relève. Elle vit d’ailleurs toujours avec le couple et régente la vie de la maisonnée. Thérèse s’occupe dorénavant à sa place du commerce de tissus qu’elle possède et la vieille tante organise des parties de cartes tous les jeudis qui ont pour seul but de les satisfaire elle et son fils et de renforcer leur complicité ! Cette triste vie de la jeune femme pourrait durer encore longtemps si l’amour, le vrai, ne pointait pas le bout de son nez sous les traits d’un bel ouvrier italien devenu par incidence ami du mari de Thérèse…
    Dès la première scène, le tour de force de Marcel Carné est de nous montrer combien Thérèse se sent isolée dans ce drôle de trio où le véritable couple est en fait formé par la mère et son fils. Ils sont au bord du Rhône ( l’histoire se déroule à Lyon). Le mari de Thérèse joue à la pétanque soutenue par sa « maman » alors que Thérèse, dos tourné, contemple le fleuve qui s’écoule, en toute liberté, liberté qui a elle lui fait si cruellement défaut ! On pense tout d’abord que Thérèse est la sœur de l’homme, vu comment la veille femme s’adresse à elle en la tançant. On comprendra plus tard seulement le vrai lien de parenté entre les deux jeunes gens et la raison de notre méprise.
    Il faut saluer dans ce film la performance du jeu de Simone Signoret (dont ce film signera un des accès à la notoriété), tout en retenue et qui porte sur le visage toute la souffrance et la frustration due à la résignation. Pourtant Thérèse est quelqu’un de caractère qui ne s’en laisse pas compter mais ses valeurs morales et la dette dont elle se sent redevable vis-à-vis de sa vieille tante l’empêchent de briser ses chaînes.
    Lorsque l’amour se présente à elle sous les traits de Laurent, elle préfère d’abord y renoncer (elle refuse de s’enfuir avec lui) puis choisit pour y parvenir de tenter de convaincre son mari qu’il vaut mieux mettre un terme à leur union. Ce qui est dramatique, c’est que l’on comprend bien que c’est son entêtement dans l’honnêteté qui va faire indirectement son malheur…
    Ce film, que l’on pourrait avoir quelques réticences à regarder vu sa date de réalisation, est passionnant de bout en bout et surtout n’a pas pris une ride. En plus de nous toucher par le destin pathétique de Thérèse et de son amoureux, Carné grâce à une mise en scène très maîtrisée manie aussi parfaitement bien le suspense et la tension dramatique (scène notamment où la tante monte dans la chambre de Thérèse alors que les 2 amants s’y sont réfugiés). Le regard de la vieille tante à la fin du film fait ainsi froid dans le dos et est annonciateur des tourments futurs de Thérèse
    Cependant, ce que l’on peut reprocher au réalisateur, et que déjà soulignèrent en négatif les critiques de l’époque, est de s’être bien éloigné de la trame narrative du roman de Zola dont pourtant il affirme s’être inspiré dès le générique d’entrée ! En effet, chez Zola, les personnages de Thérèse et de Laurent sont décrits comme soumis à leurs désirs et leurs pulsions ce qui les conduit au meurtre prémédité du mari puis à la folie destructrice, alors que chez Carné, la morale et la droiture des 2 amants restent assez constantes et c’est d’ailleurs ce qui rend leur histoire et le drame qui la clôt si touchants.
    Ne boudons donc pas notre plaisir et avouons que, même si le film de Carné eut peut-être mérité un autre titre que celle d’une héroïne mal retranscrite (Carné cherchait-il par là-même à profiter du succès du roman de Zola ?), il n’en demeure pas moins d’une grande maîtrise dans sa mise en scène, révèle le talent d’actrice de Simone Signoret et a le mérite de dénoncer le carcan marital et la toute puissance d’une société paternaliste que subissaient beaucoup de femmes de l’époque.

    « La progression dramatique […] est admirablement conduite, depuis le moment où nous voyons Thérèse lentement asphyxiée par le cadre médiocre dans lequel elle vit, jusqu’aux révélations que lui apporte sa rencontre avec Laurent. Le réseau serré dans lequel les 3 personnages vont se débattre est dessiné d’un trait sans défaillance et on ne saurait relever un temps mort, une longueur dans un film que, je le répète, on ne songe à discuter qu’après coup et quand on a rendu un hommage sans réticence à un admirable technicien. »
    G. Charensol « Les nouvelles littéraires » 1953
    Lion d’Argent à Venise
    Ryce753
    Ryce753

    21 abonnés 431 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 mai 2013
    Inspiré du roman d'Emile Zola, ce "Thérèse Raquin" est un excellent drame noir, sombre et pessimiste signé par le réalisateur Marcel Carné. Aidé par de bons comédiens et un scénario bien écrit, Carné réalise là un de ses meilleurs films comme l'était aussi le très bon "le jour se lève" avec Gabin. Un petit mot également sur la musique dont le thème musical, assez joli, est en parfaite adéquation avec l'ambiance à la fois romantique, mélancolique et triste du film. Un classique des années 50 comme il y en avait beaucoup à cette époque fertile pour le cinéma français.
    tomPSGcinema
    tomPSGcinema

    752 abonnés 3 323 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 mai 2013
    Pas lu le roman d’Emile Zola, mais parait-il que cette adaptation n’est pas vraiment d’une grande fidélité au matériau d’origine. Quoi qu’il en soit et grâce à une histoire passionnante, à la formidable prestation des comédiens (Simone Signoret, Raf Vallone et Roland Lesaffre sont parfaits) et à la subtile mise en scène d’un Marcel Carné totalement à son aise, j’ai particulièrement bien apprécié ce mélodrame français des années 50.
    Severine S
    Severine S

    8 abonnés 137 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 mars 2014
    Le film n'est certes pas fidèle au livre ou THérèse raquin est mariée au souffreteux de Camille,son cousin malade et a moitié débile,ne lui apportant aucune gratification..elle le soigne,sennuie a mourir,étouffe dans cette vie trop lisse et ou il ne se passe rien,sauf les parties de boule auquelles assiste Camille et sa mère,les réunions du jeudi soir autour des dominos,ici dans le film cest les chevaux mais bref..cest un détail car ces réunions sont ennuyeuses et les querelles ridicules..Bref..THérèse suffoque,regarde couler la seine on pense meme quelle voudrait se jeter dans la Seine au début du film tant elle est lasse et ou partir a la sauvette..le destin met enfin un jour dans sa vie Laurent,ami denfance de Camille,fort,imposant,très brun,sanguin,paysan dans le livre mais camionneur et livreur dans le film étranger..Mais on, sen dès le début que ces personnages THérèse et laurent sattirent,sont bouillonnants,aimantés lun vers lautre et refoulent leur désir violents..car la violence entre alors en scène,violence de la passion le soir du jeudi ou laurent rejoint Thérèse dans sa chambre et lembrasse passionnèment,violence de Laurent qui la veut toute a elle,violence de laurant qui pousse Camille hors du train quand camille démasque sa femme.Bref la violence va crescendo et malgré leur passion dévorante,Thérèse et laurent ont peur..ils suent la peur,du jugement detre démasqués.;ca devient lourd pesant comme un orage contenu et qui va éclater.jour ou Thérèse après avior vu le maitre chanteur éclate en sanglots dans les brasde Laurent..On croit quelle va enfin savourer le bonheur au don de largent au maitre chanteur et a les voir heureux un instant dans la cuisine.Mais le destin,implacable traitre na pas dit son dernier mot..on devine que THérèse na eu qune parenthèse passionnée.Le film reprend pas le roman cest vrai mais il ma passionné.La musique ,lambiance sombre,les magnifiques rues du vieux Lyon,la passion contenue de thérèse pour laurent puis le fait quelle lui céde et goute enfin a un bonheur a un peu damour..et Simone signoret excelle dans le role de thérèse,tour a tour résignée,puis prenant de lassurance,hardie,passionnée,perdue,affolée..elle est vraiment excellente en femme dabord soumise puis courtisane et complice..et crève lécran.;et bien que laurent soit italien et violetn parfois,sombre il est dur de résister a un tel homme,de toute beauté..quelle sensualité féline comme le chat qui assiste a leur baiser..Bon en meme temps dans le livre ca dure huit mois,de passion et la on les voit que trois fois ensemble avant la mort de Camille.Un peu raccourci et laurent est aussi assez pressé,mais pour ma part je lui pardonne!tant il est irrésistible!si javais été THérèse je seras partie desuite avec le beau laurent sans tuer le mari toutefois..car ce meurtre ne les rendra jamais heureux leur sera fatal.OU comment lamour trop de passion peut pousser au crime mais ce film parle aussi du choix.Doit on tuer le géneur pour saimer et vivre libre?Car tuer Camille aurait quand pu etre évité si THérèse etait partie sans cèder au chantage de son mari..ceci dit la femme était plus soumise et le devoir pesait sur elle.ou comment le devoir pèse parfois dans la vie au détriment du bonheur!bref un film que je noublierais pas de sitot!magnifique!Assez sombre mais fascinant..
    Guillaume836076
    Guillaume836076

    81 abonnés 126 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 novembre 2020
    Bien sûr comme toute adaptation il y a des aspects de l'histoire originelle qui sont sacrifiés. J'ai lu Thérèse Raquin plusieurs fois. J'ai vu Thérèse Raquin plusieurs fois. Les différences sont évidentes.L'aspect psychologique et obsessionnel de leur culpabilité peu abordé par Carné à l'écran. Cependant, ce film reste, pour moi, un des meilleurs du réalisateur et le meilleur de sa période d'après guerre (n'ayant pas vu "Les Tricheurs" et "Les Portes de la nuit"). Tous les codes du cinéma "réaliste" d'avant guerre imprègnent l'adaptation et la mise en scène. Et c'est une réussite de ce point de vue là au niveau de l'atmosphère et du jeu des acteurs, tous superbes: Signoret, Vallone, Jacques Duby et, surtout, l'impressionnante Sylvie, qui excelle tant dans l'emphase que suppose son rôle de mère toute puissante que dans le mutisme, jouant de ses regards lourds de sens, quand elle reste paralysée par le choc de la mort de son fils..
    Comme le dit Patrick Brion, ce film est le dernier représentant du cinéma d'hier (le réalisme poétique), car après Thérèse Raquin, ce cinéma ne fera plus recette et n'aura plus de digne représentant. Le cinéma évolue comme la société d'après guerre évolue: le chemin vers une nouvelle vague...1953, fût une année charnière... Mais c'est une autre sujet.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 22 septembre 2011
    La France de la petite bourgeoisie entre la fin de la guerre et les trente glorieuses. A cette époque, on trompe, on tue mais on ne part pas. Le poids du monde pèse encore sur les hommes. Le mot fatalité a encore un sens. Le film est peu fidèle à Zola et c'est tant mieux. Le vieux Lyon filmé en noir et blanc est très beau et très glauque. Le film s'inscrit dans la lignée des "Voici le temps des assassins", Ossessione", Gervaise...un réalisme plus tragique que poétique.
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