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jamesluctor
139 abonnés
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4,5
Publiée le 7 octobre 2010
Dans un esprit purement artistique, nous dirons que cette suite ne brille pas par son intelligence, sa persistance dans le gore et les histoires de gang. Voilà pour la parenthèse culturelle. Sinon, c'est tout simplement la meilleure suite qu'on m'ait donné de voir dans le contexte de sa série. Absolument tous les éléments du premier sont présents, mais à un degré de développement qui a doublé ou triplé ! Le politiquement incorrect atteint autant de sommets que le ridicule ! Tous les hommes de pouvoir sont pourris jusqu'à l'os, aucun respect pour les institutions, du gore assumé et revandiqué (la torture au scalpel, on la voit ! L'extraction de colonne vertébrale : on la voit !). Rarement au cinéma, une suite s'est permise d'être aussi ludique et jouissive. Les fans de la série devront probablement aimé, et l'amateur de l'esprit série B que je suis a vu d'un excellent oeil cette heure cinquante d'excès à l'état pure. Je vais peut être voir le 3 rien que pour retrouver cet esprit là !
On est très loin de l'oeuvre de Paul Verhoeven (auteur des films Total recall, et Starship troopers entre autres). Le scénario est pas très élaboré, voir ridicule par moments. Je prends l'exemple du robot "cain" qui a besoin de sa drogue, le "nuke", pour fonctionner. Il faut reconnaitre que c'est tout à fait ironique. Cependant, le film se laisse regarder, et les effets spéciaux sont tout de même réussis pour 1989.
Et voila encore une suite de Paul Verhoeven ratée...Cette fois ci l'auteur du crime est Irvin Kershner qui nous livre un film assez dense au niveau des scenes d'action mais elles sont si incoherentes que l'on ne peut pas accrocher au film.Pourtant le scenario avait le merite d'etre assez attractif: La fameuse entreprise OCP essaye par tous les moyens de privatiser la ville de Détroit.Tres peu de dialogues qui sont gachés je pense par une traduction approximative.Des passages comiques qui sont plus que pitoyables et des bruitages ridicules.On passe pas loin du navet...
Il est évidemment inconcevable de passer après Verhoeven, quand celui-ci aura foulé des terres avec ce second degré et cette distance qui n'appartiennent qu'à lui. Robocop est ici plus terre-à-terre ; moins humain, moins ambigu, moins riche aussi naturellement. Mais pasticher du Verhoeven, c'est, en soi, absolument incohérent. Cette suite n'est qu'un gentil divertissement de son époque, honnête et réfléchi, mais très vite oublié.
Alors que le film de Verhoeven nous présentait une dystopie assez effrayante où les multinationales avaient dépossédé les pouvoirs régaliens aux institutions politiques ainsi qu’un intéressant personnage psychologiquement perturbé, sa suite n’a plus la moindre originalité ni la profondeur de cette écriture cynique. On peut reprocher à Irvin Kershner de ne pas savoir filmer la violence aussi bien que son prédécesseur, mais c’est incontestablement le fait que Frank Miller n’est pas participer à nouveau à l’élaboration de ce scénario issu de ses bandes-dessinées qui en a fait perdre toute sa saveur. N’en reste qu’une explosion de mauvais effets spéciaux justifiant des fusillades explosives entre le flic mi-homme-mi-robot et des adversaires particulièrement grotesques, le tout sur fond de divertissement mainstream de seconde zone. Limité à ses blagues et son flingue, le personnage de Robocop se retrouve être une coquille vide et donc, par conséquent, l’objet d’un film superflu.
Dans la ligné du premier on suit les péripéties de Robocop dans le chaos général et la violence, si le film est assez fidèle et dans la même ambiance que l'excellent premier opus, il se perd un peu dans un scénario un peu tiré par les cheveux (fils de Robocop qui se retrouve chef d'un gang redoutable, robot qui se drogue...) bref sa reste un très bon film de SF même si le scénario n'est pas irréprochable, on a le droit à de très bonne scène de fusillade (notamment vers la fin)
Loin de la puissance du classique de Verhoeven, cette suite joue à fond la carte du comic-book ultra-violent et cynique (présence de Frank Miller à l'écriture oblige) et se révèle finalement très efficace, offrant en prime un duel final de robots bien cartoonesque.