Tout d'abord, j'ai trouvé que c'était une très bonne chose d'avoir pu garder les mêmes acteurs que dans le premier volet, ça apporte une certaine crédibilité. Les effets spéciaux ne sont encore pas trop mauvais, du moins pour le robot en lui même avec le visage humain mais pour le reste ... ce n'est pas trop ça, hélas. Le jeune acteur est vraiment pas mauvais, seulement, il a disparu de la circulation car je n'ai pas eu souvenir de le voir dans un autre film. Voici les bons points et maintenant voici ce qui ne va pas, et il faut le dire, c'est assez chargé. Déjà, pourquoi nous montrer des pubs tout au long du long métrage ? Elles n'ont absolument aucun rapport avec l'histoire donc je ne vois pas l'intérêt. Franchement, dans le style, nous sommes pas loin du téléfilm de TF1 qui pourrait passer un lundi vers 14h30. Quelle désillusion sur ce point là. La fin est vraiment interminable, je n'en pouvais vraiment plus, ça ne s'arrête jamais ! Il est intéressant de voir que le drapeau de l'entreprise qui est du côté des "méchants", ressemble au drapeau nazi. Rouge avec un rond blanc central et le sigle noir qui d'ailleurs, on le verra plus tard, se transforme en une pseudo-dictature. En bref, malgré quelques bonnes choses, j'ai été extrêmement déçu par l'ensemble, qui n'est pas digne d'avoir sa place dans les grandes réalisations. On est bien loin de "Terminator", désolé si je me répète. 7/20.
Un second opus de Robocop qui est plutôt bien. Des acteurs super, des décors bien réalisés et des scènes d'actions violentes dont certaines sont spectaculaires. Les effets spéciaux dates beaucoup, mais pour cette époque, ils sont plutôt réussis. Un film toujours aussi divertissant.
Une suite impersonnelle qui manque terriblement de sérieux dans le traitement de son propos anticapitaliste et dans sa direction d'acteurs. Pire, elle tombe exactement dans ce qu'elle dénonce : la pompe à fric.
Une bonne suite qui essaie tant bien que mal de rester dans l'esprit du premier. Irvin Kershner était doué pour les suites de franchises célèbres. On y retrouve le même genre de ces premières images de synthèses du début des années 90 qu'on reverra dans "Le Cobaye" et "Johnny Mnemonic". Et bizarrement je trouve des points communs entre "Robocop 2" et "Terminator 2" (le gamin, le passage sur la moto, l'affrontement des 2 robots...). (Bien)
Retour de notre justicier tout en métal pour nettoyer cette ville de détroit encore plus ravagée par le crime. Mais l'ensemble a tout de même vieilli et reste assez kitch. Divertissant tout de même.
Moins bon que le volet précédent. La violence est toujours omniprésente mais le scenario n'est pas si captivant que l'opus précèdent et le méchant manque beaucoup de charisme,il y'a beaucoup de situation comique dans le film,comme le gamin trafiquant de drogue,ou quelques répliques burlesques de RoboCop,par contre la scène de l'affrontement final dans le siège de L'OCP est jouissif et reste la meilleur partie de ce métrage.
Inférieur au premier volet , cette suite semble avoir plus mal vieillie sur tout les aspects : mise en scène , photographie , scènes d' actions .. malgrès son plus jeune âge . L' absence de réalisateur hollandais pour ce deuxième chapitre en est bien entendu l' une des raisons majeures . Irvin Kershner ( l' empire contre attaque ) fait ce qu' il peut mais cette fois ci , il ne fait pas le poids face à Paul . Le scénario apparait aussi plus faiblard que le précédent . Le méchant , Cain , par exemple se trouve être bien fade en comparaison du génial Bodicker et sa bande de têtes brulées . Nonobstant ces défauts , le film possède tout de même un certain charme . On retrouve un Détroit bien glauque rongé par le crime et dirigé par ces élites ultra -libérales , sans scrupules et cyniques. Le film va même assez loin en nous montrant une ultra-violence juvénile décomplexée et osée pour l' époque ( 1990 ) à travers le petit dealer en herbe et un étrange et inquiétant groupe de braqueurs constitué d' une équipe de base ball poussin et de son coach .Le Robot Cain est plutôt bien foutu : balèze , armes variées ... l' idée de l' écran sur lequel apparait son visage aussi . On a le droit , comme dans le premier , aux publicités racoleuses et bien délirantes . Enfin , Robocop est égal à lui même ( c' est à dire pas très interessant en fait ) sauf lorsque l' ocp le reprogramme avec un caractère plus enjoué et avenant ; notre flic cybernétique est alors d' un ridicule abyssal.
Un sympathique moment avec quelques scènes extrêmement bien réussies techniquement. Cependant, de nombreuses légères incohérences et un scénario moins inspiré font un second opus moins bon que le premier. Un film regardable.
Une suite un cran au-dessous du volet précédent. Cependant cette suite est la bienvenue. La violence est toujours omniprésente et les interludes, souvent burlesques, nous font passer un bon moment. On notera tout de même l'obsession du réalisateur à s'acharner sur ce pauvre robocop, homme robot torturé par son passé... août 2011
Pour qualifier ce second volet, le mot "invraisemblable" serait un énorme euphémisme : entre le personnage de Lewis qui ressuscite après s'être pris dix balles dans le premier "Robocop", le gamin de douze ans puissant traficant de drogue - personnage d'ailleurs hautement insupportable -, la jambe coupée de Murphy qui bouge alors qu'elle est déconnectée de tous les circuits du robot, les motos qui sautent comme comme si elles pesaient 50 grammes, et le crâne de Cain qui émet un bruit de plastique tout à fait comique, monsieur Kershner se fout totalement de notre gueule ! De plus ce réalisateur qui devrait plutôt s'essayer aux comédies tombe en plein dans les clichés que le premier "Robocop" a à peu près évité : les gentils très très gentils et très très intelligents et les méchants très très méchants et très très bêtes, le tout accentué par un jeu d'acteur caricatural, aussi mauvais qu'un yaourt périmé depuis trois ans - notamment celui du maire, ridicule. Quant au passage où Murphy devient tout gentil et tout con à cause de ses fusibles trafiqués par l'OCP, il aurait eu sa place dans une parodie - et encore - mais pitié, pas là ! Pour le reste, c'est une intrigue pauvre et barbante au possible ainsi que des effets spéciaux parfois limites, au service d'une série Z à fuir à toute jambe. Le premier n'était déjà pas formidable, celui-ci est plutôt fort minable.
Excellente suite du premier Robocop, réalisé par un super metteur en scène qu'est Irvin Kershner (Empire Strikes Back !!), l'essence du premier film est intacte avec une ville glauque et corrompue, un Robocop qui se fait malmener, tout est malsain dans ce film, un enfant qui fait partie de la pègre et qui au final devient aussi mauvais que les adultes dépeints dans ce monument de la science-fiction.