Réalisateur habitué aux suites, Irvin Kershner, réalisateur du cultissime "L'Empire contre-attaque" se retrouve ici aux commandes de "Robocop 2". S'il est difficile d'égaler la réussite du premier film réalisé par Paul Verhoeven, cette suite (partant d'une histoire de Frank Miller) nous plonge dans une Détroit rongée par la drogue, mise en circulation par Cain, sorte de gourou psychotique incarné par Tom Noonan. Robocop se voit donc obligé d'intervenir alors qu'il se sent de plus en plus humain. Sympathique, plutôt bien écrit et regorgeant d'idées, "Robocop 2" n'a pas la même verve dénonciatrice de son aîné mais assure tout de même le divertissement, se reposant sur des effets spéciaux assez bien faits et des scènes d'action solides. Malgré tout, Robocop se fait largement éclipser par les personnages secondaires, relativement importants, éléments déclencheurs d'un tas de choses, reléguant Peter Weller à faire le minimum syndical malgré quelques belles idées.
Ohlàlà... Mais Kirshner n'a rien compris au premier opus! Où est la critique de la société américaine? Les pubs qui dénoncent l'attrait des américains pour la grosse voiture ou la critique de la guerre froide? Même si les scènes d'actions sont bien réalisées, le film est ridicule à certains moments, (les bruitages quand Robocop et Robocop 2 tombent, c'est celui de BipBip quand le coyote tombe d'une falaise!) Il y a aussi le choix de rendre Robocop gentil et un peu plus humain mais ça reste aussi raté car certaines scènes n'apportent rien au film et sont ridicules (le braquage d'un magasin par une bande de bambins ou quand Robocop arrive dans le casino). Il y a aussi le fait qu'un gamin de 12 ans devienne un membre éminent de la mafia, c'est assez illogique... Le scénario de Frank Miller a en plus totalement été bricolé, ça aurait pu être quelque chose de mieux car là il est vraiment à plat! Ce qui m'a aussi énervé c'est le fait que la fin soit plutôt interminable et que les 3 dernières répliques soient assez débiles...
Irvin Kershner a ruiné le travail de Paul Verhoeven ! Un scénario bête, une réalisation ringarde, "Robocop 2" s'offre un aspect ridicule qui ne mettra pas longtemps à se classer dans la catégorie "nanar". Robocop renfile l'armure pour se noyer dans ce second volume d’une nullité affligeante. Tout est mal fait, tout est facile, tout en devient complètement surréaliste. Mais comment peut-on proposer une suite de cette acabit ? Cela ne donnera pas l'envie d'approcher, de près ou de loin, le troisième opus...
Pas un chef d œuvre très loin d être un navet non plus. Ce qui est réussi dans cette suite l'est beaucoup, ce qui est raté le plombe totalement. Déjà par rapport au propos: si le film de Verhoeven dénonçait les dérives du tout sécuritaire ce deuxième volet aurait tendance à les justifier. En effet Robocop ne passe t il pas pour un demeuré quand on lui demande de faire de la prévention ( même si le passage où il sort son flingue pour tirer sur un homme qui fume juste après avoir laisser filer des enfants voleurs est franchement génial). Le film pâti aussi de personnages absolument pas crédibles comme le maire de Detroit, qui ressemble à un gamin capricieux et crétin ainsi que celui de l enfant dealer dont le potentiel subversif est complètement gâché. Le film aussi souffre d effets spéciaux vraiment limites même pour l époque, de décors mal peints ou en mousse et d un futur qui fait bien trop années 80. Le final est d ailleurs le pis moment du film à cause de ces différents défauts. Mais Robocop garde tout de même quelques très bons aspects comme sa vision noire du monde dominé par les multinationales pour qui la fin justifie tous les moyens, ou le dollar est au centre de toutes relations et de tout acte. Les passages télé avec les fausses publicités idée reprise sur le premier film en sont le meilleur exemple.
L'ouverture du film et le plan séquence qui suit promettent un volet dans la lignée du premier film. Malheureusement, le reste ressemble à un téléfilm de série B, pas forcément mauvais, mais d'une qualité artistique plutôt discutable : scénario assez invraisemblable, jeux d'acteurs moyens, effets spéciaux médiocres... Pire, l'esprit sarcastique sent le réchauffé et manque de conviction.
Suite du grand classique de la science-fiction, RoboCop 2 se veut également être le nom d'un nouveau robot autonome programmé par l'OPC qui tentera de remplacer son prédécesseur en ayant incorporé le cerveau de Cain, chef d'une organisation criminelle ayant mis au point une drogue qui sera au cœur du film. C'est d'ailleurs assez déconcertant de voir le nombre de jeunes et d'adolescents formant une bande qui y sont dépendants en plus d'accompagner l'organisation criminelle comme ce gamin un peu trop sûr de lui immunisé contre les tirs de RoboCop. On retrouve le vieil homme à la tête de l'OPC qui semble avoir retourné sa veste depuis le premier film et se fait épauler par une psychologue travaillant secrètement pour l'organisation qui va dérégler RoboCop et construire son remplaçant. Toujours assez violent, il l'est tout de même moins que le premier film comme il n'atteint pas sa grandeur, en restant tout de même une suite intéressante même si l'humanité de Murphy passe vite à la trappe.
Retour du justicier de métal à la démarche saccadée et mécanique, dans un monde apocalyptique miné par la pollution et la drogue. Beaucoup de critiques ont voulu enterrer ce film sous prétexte que les suites de blockbusters sont souvent ratées ; eh bien non, "Robocop 2" est une vraie réussite, peut-être un tout petit poil en dessous de l'opus réalisé par Verhoeven, mais c'est un bon film d'action des années 90, d'abord parce que Irvin Kershner n'est pas le premier tâcheron venu et qu'il renforce le côté pessismiste de l'avenir esquissé par Verhoeven. Ensuite parce que ce second épisode donne à Peter Weller l'occasion d'élargir le personnage, en même temps qu'il endosse une armure plus légère que la première (si difficile à manoeuvrer qu'il en avait perdu 10 kg). Et enfin parce que le film est farci de bonnes scènes d'action, de destruction, de casse, et de bons fx qui permettent un fight de robots très jouissif.
Je garde tout de même une certaine tendresse pour cette suite, certes moins cynique et subversive que son prédécesseur mais néanmoins plutôt divertissante, enfin il y a vraiment des choses qui m’échappent dans le scénario, comme par exemple le fait de se servir d’un gourou-criminel pour créer un nouveau RoboCop alors que quelques minutes avant le personnage de la psy insistait sur la droiture de l’homme qu’était Murphy, c’était sûr que ça allait foirer, aaah ces psys … Enfin l’idée pouvait être bonne si elle avait été plus développée, là c’est un peu expédié comme en témoigne la séquence de la conférence où tout dégénère pour finir en fight de robots (un tantinet longuet d’ailleurs). Et la fin est complètement loupée aussi vu que ça ne conclue rien et que niveau cliffhanger on a fait bien plus efficace, cependant le reste fonctionne assez bien, on a à peu près tout ce qu’il faut pour passer un bon moment (casting au niveau, action, enjeux clairs (enfin ou -), humour, etc), et les fausses pubs sont dans la lignée de ce que faisait Verhoeven. Une suite plus commerciale disons, ce qui ne l’empêche pas d’être relativement digne et distrayante, mais scénaritiquement faillible.
aie ... elle pique un peu comme suite. En effet, scenario bcp moins bon et jeu des acteurs moyen (mise à part ceux qui joués dansle 1er) A éviter de revoir après 25ans (garder la référence du 1er opus)
RoboCop 2 n'est pas à la hauteur du premier. Il reste relativement divertissant en terme d'action, mais ils auraient quand même pu mieux faire pour un second volet. A noter que la voix française de l'acteur principal a été changée et que Robocop a un corps avec des reflets bleutés à présent, il n'est plus seulement gris. La présence de John Glover au 3e rang du casting affiché sur Allociné est ridicule alors qu'il ne fait qu'une apparition de quelques secondes au tout début en tant que vendeur de chez "Magnavolt". Décider de montrer de longues scènes avec le soi-disant nouveau roboc-flic était un pari osé, que je considère comme perdu vu l'absence d'évolution des effets spéciaux depuis Robocop, sorti 2 années avant. Et donner un rôle de lieutenant de chef des méchants à un gamin de 10 ou 11 ans est un peu ridicule. J'ai trouvé ce deuxième épisode "sans plus", A voir pour se dire qu'au moins, on a vu la suite, mais que le premier était mieux...
une suite qui m'a moin convaincu que le premier, meme si il est orienter plus action et qu'on garde la meme equipe( peter weller,nancy allen)!!!! le scenario et la mise en scene est plutot decevante!! reste toute la derniere partie quis auve un peu le film et qui nous fait penser directement au terminator!!! bref passabale mais pas mieux que le premier!!!
"Robocop 2" ne restera pas dans les annales mais est tout de même une suite assez honorable du premier opus. On y retrouve l'univers chaotique et violent du Détroit de Paul Verhoeven mais le scénario est quand à lui assez léger et prévisible. A voir pour sa culture cinématographique
Un film débile de bout en bout amassant les effets spéciaux ratés, les invraisemblances et les clichés les plus éculés. La morale et le discours seyant si bien au premier volet sont battus en brèches au profit d'un sensationnalisme qui n'a pas sa place. Les questions du premier film sont reprise à la sauce de Franck Miller qui se permet de répondre à sa sauce aux réponses apportées dans le premier volet (spoiler: la vie de la femme de Murphy, le deuil qui a suivi, le fait que Robocop puisse être blessé... ). Et puis l'armure tuning de Robocop est risible. Les seules scènes qui puissent valoir le coup sont les publicités et quand il est reprogrammé.