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Afon
33 abonnés
206 critiques
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1,5
Publiée le 19 juillet 2010
Loin d'égaler le premier opus, ce Robocop 2 est malgré tout bien meilleur que le troisième épisode qui est en dessous de tout. Si le premier film était mieux, ce Robocop 2 a au moins le mérite de respecter l'esprit de son illustre prédécesseur (contrairement au 3 où c'est Robocop au pays des bisounours). En fait, le problème revient pour une partie au scénario qui n'est pas très crédible et se veut même quelque peu débile. Décidément, Frank Miller (le créateur de Sin City) n'a pas eu de nez pour les scénarios de Robocop 2 et 3 (le troisième est carrément écrit avec les pieds selon moi). En effet, ce scenar avec une drogue rouge, le Nuke (ça fait un peu trop Nike en plus), n'est vraiment pas top et le coup du méchant qui devient robot et a besoin de cette drogue n'est pas très habile. L'autre partie un peu nulle du film revient aux effets spéciaux qui ont quand même vieilli aujourd'hui (bien qu'encore crédible et c'est là l'essentiel) et aux scènes d'action qui sont bien souvent ratées et franchement débiles pour la plupart (Robocop qui pique une moto et qui fonce de face sur le méchant qui roule en camionette). Malgré tout, le film n'est pas à jeter et je lui mettrais bien 1,5 étoile car certaines choses sont réussies. J'apprécie que Robocop soit piègé par les méchants et mis en pièces détachées. De plus, la reprogrammation de Robocop donne lieu à des scènes humouristiques sympathiques. Les fausses pubs flippantes et visant à montrer la folie du monde de Robocop sont encore présente dans ce second opus et c'est tant mieux. Enfin, un des méchants est un gamin de 12 ans et j'ai trouvé cela original et flippant. Voilà, un film pas si mauvais au final mais qui souffre d'un scénario mauvais et de scènes d'action trop débiles qui le pénalisent gravement.
Si le premier volet s'en sortait plutôt bien au niveau de la mise en scène, c'est parce qu'il était dirigé par le cinéaste brillant qu'est Paul Verhoeven. Ce second volet, qui nous plonge dans une toute autre atmosphère, frise le ridicule.
Retour du justicier de métal à la démarche saccadée et mécanique, dans un monde apocalyptique miné par la pollution et la drogue. Beaucoup de critiques ont voulu enterrer ce film sous prétexte que les suites de blockbusters sont souvent ratées ; eh bien non, "Robocop 2" est une vraie réussite, peut-être un tout petit poil en dessous de l'opus réalisé par Verhoeven, mais c'est un bon film d'action des années 90, d'abord parce que Irvin Kershner n'est pas le premier tâcheron venu et qu'il renforce le côté pessismiste de l'avenir esquissé par Verhoeven. Ensuite parce que ce second épisode donne à Peter Weller l'occasion d'élargir le personnage, en même temps qu'il endosse une armure plus légère que la première (si difficile à manoeuvrer qu'il en avait perdu 10 kg). Et enfin parce que le film est farci de bonnes scènes d'action, de destruction, de casse, et de bons fx qui permettent un fight de robots très jouissif.
Surpris par le succès de RoboCop, Orion Pictures commandent une suite et confient la réalisation à Irvin Kershner (dont ça sera le dernier film), Paul Verhoeven n'étant pas intéressé par le projet, et le script à Walon Green et Frank Miller bien que la version finale ait été remaniée par plusieurs scénaristes. RoboCop 2 n'est pas aussi honteux que beaucoup de suites faites aux films cultes de Verhoeven mais l'absence du hollandais violent se fait cruellement ressentir. Le premier film sortait des sentiers battus par sa violence crue et sa critique sociale féroce, ce que Kershener essaie de reproduire mais avec beaucoup de difficulté. Les publicités sont très lourdes, les nouveaux intervenants frisent le ridicule (le maire, le gamin) et la brutalité humaine ne choque pas. Pourtant ça saigne, pour un film de studio on aurait pu s'attendre à quelque chose d'édulcoré mais mis à part la reprogrammation de Murphy en policier modèle, RoboCop 2 est étonnamment fidèle à son aîné concernant la présence du sang. Seulement, l'impact a disparu. L'histoire est trop désorganisée entre les sous-intrigues autour de l'humanité de Murphy (la famille est bizarrement rapidement écartée), les plans de l'OCP, la grève des policiers et le règne des gangs sur Détroit. L'ensemble manque de construction et de réflexion sans être mauvais pour autant.
Je garde tout de même une certaine tendresse pour cette suite, certes moins cynique et subversive que son prédécesseur mais néanmoins plutôt divertissante, enfin il y a vraiment des choses qui m’échappent dans le scénario, comme par exemple le fait de se servir d’un gourou-criminel pour créer un nouveau RoboCop alors que quelques minutes avant le personnage de la psy insistait sur la droiture de l’homme qu’était Murphy, c’était sûr que ça allait foirer, aaah ces psys … Enfin l’idée pouvait être bonne si elle avait été plus développée, là c’est un peu expédié comme en témoigne la séquence de la conférence où tout dégénère pour finir en fight de robots (un tantinet longuet d’ailleurs). Et la fin est complètement loupée aussi vu que ça ne conclue rien et que niveau cliffhanger on a fait bien plus efficace, cependant le reste fonctionne assez bien, on a à peu près tout ce qu’il faut pour passer un bon moment (casting au niveau, action, enjeux clairs (enfin ou -), humour, etc), et les fausses pubs sont dans la lignée de ce que faisait Verhoeven. Une suite plus commerciale disons, ce qui ne l’empêche pas d’être relativement digne et distrayante, mais scénaritiquement faillible.
Une suite un cran au-dessous du volet précédent. Cependant cette suite est la bienvenue. La violence est toujours omniprésente et les interludes, souvent burlesques, nous font passer un bon moment. On notera tout de même l'obsession du réalisateur à s'acharner sur ce pauvre robocop, homme robot torturé par son passé... août 2011
Après l’énorme claque que nous avait infligé Paul Verhoeven avec le 1er opus (1987), il passe le relais à Irvin Kershner (L'Empire contre-attaque - 1980) pour mettre en scène cette suite au propos toujours aussi radical. Prendre la relève après un tel succès aussi bien critiques que spectateurs, il fallait oser.
En prenant modèle sur ce qui avait déjà été fait auparavant, RoboCop 2 (1990) s’avère bien moins satirique que son prédécesseur (en dehors des fausses publicités), mais reste néanmoins violent (beaucoup moins que dans le 1er) et empreint d’une certaine noirceur.
On retrouve toujours le binôme Murphy / Lewis, face à l’OCP qui cherche prendre le contrôle de la ville tout en mettant au point une nouvelle génération de robots, pendant que la police fait grève pour demander une meilleure revalorisation salariale. Au même moment, la ville de Détroit doit faire face à un nouveau fléau : l’arrivée d’une nouvelle drogue de synthèse appelée "Nuke" et contrôlée par le gourou Caïn.
Une suite qui relève le défi, non pas de faire mieux (ça n’est pas ce qu’on lui demande), mais d’offrir du grand spectacle, porté par des personnages charismatiques (dont Tom Noonan), des scènes d’actions spectaculaires (toujours en stop-motion) et ces magnifiques make-up effects prosthetic.
Une excellente suite réalisé par le regretté Irvin Kershner , le réalisateur de l'Empire contre-attaque toujours avec Peter Weller, et Nancy Allen, l'héroïne de Carrie au bal du diable , on ne change pas une équipe pas qui gagne , on change juste le réalisateur par un réalisateur de génie !!! Saturn Awards 1991 !!!
NUL!!!!!! Je comprend pas comment on peux passer du robocop de Paul Verhoeven (1987) a cette nullité. On sort completement du contexte, les mechants sont ridicules ( un gamin de 15 ans pour faire le caid de la bande...mais ou on va ??), on se prend plus du tout au serieux et on a l impression d etre dans une parodie du 1er robocop. Je ne comprend pas non plus les 2 1er roles qui ont deja joués dans le 1er robocop et qui sont Peter Weller et Nancy Allen qu ils acceptes de joués dans une suite aussi ridicule; a croire qu ils voulaient mettre fin a leurs carrieres. tant qu au realisateur ce cher Irvin Kershner, réalisateur de star war: l empire contre attaque, jamais plus jamais(james bond), justice sauvage, entre autres mettra fin a sa carriere suit a ce navet car il ne realisera plus rien apres.
Recyclage complet d'un personnage qui,d'icone anti capitalisme s'est mué en produit de consommation pour d'jeunes dans le vent bien naze (faut dire aussi que le vent ça change de sens).On avait pas vu pareil retournement de veste depuis rambo!
Le deuxième opus contient pas mal d'éléments intéressants déjà inclus dans le premier : politiciens corrompus, machines créant plus de dégâts que d'aides envers la population, gore... Mais il y a un aspect comique qui gâche peut-être l'ambiance de cet univers sombre, car Robocop devient niais à un moment du film. On innove avec un cartel de la drogue, et un chef junkie un peu dingue (qui finira transformé en robot). Bref on n'est pas loin de la qualité du premier mais on ne l'atteint pas. Il y manque l'effet de surprise et le glauque qui planait sur le 1 par des scènes particulièrement choquantes. L'original était mieux ficelé aussi au niveau scénaristique.
Les suites au cinéma n'ont jamais donné de grands films. Le charme et l'effet de surprise disparaît à chaque fois. Par rapport au brûlot de Verhoeven, celui-ci réalisé par Irvin Kershner(Jamais plus jamais, L'empire contre-attaque) fait vraiment pâle figure. Ce dernier, au début, essaie de reprendre l'ironie du premier via les pubs ou les journaux télévisés mais cela reste bien trop convenu et prévisible. Quelques bonnes idées subsistent quand même, Détroit est toujours très bien montré à feu et à sang, ce qui donne un côté western urbain à l'ensemble que j'aime beaucoup et on prend plaisir à retrouver Robocop tirer sur les méchants à qui mieux mieux. La scène où sa femme vient le voir au commissariat est paradoxalement, par l'émotion qu'elle dégage, la mieux réussie du film. Les méchants n'ont pas la même force que dans le premier. K1 devient une sorte d'hologramme ridicule enfermé dans un robot et l'enfant durant son agonie devient doux comme un agneau et fait acte de repentance. La bataille de fin souffre également d'une trop longue durée et la musique de Poledouris est même absente. Je mets quand même deux étoiles parce que j'aime vraiment Robocop, argument cité par beaucoup ici signe qu'on est quand même déçu du traitement qu'on lui inflige.
Une suite complètement raté qui met le paquet dans la provocation au détriment d'une histoire solide. En résulte des personnages ultra caricaturaux à la psychologie totalement survolée et une crédibilité inexistante (le gosse en parrain de la pègre, ridicule !...). C'est parfois drôle, mais l'ironie maitrisée du premier opus a laissé place à une bouffonnerie qui tente en vain de masquer une intrigue plus que faiblarde. On pensait avoir touché le fond avec cet épisode, mais sa suite réussira l'exploit de surpasser son aîné dans la médiocrité... Revoyez plutôt le premier, véritable classique de la S-F d'anticipation...