Valmont est une adaptation très libre du chef-d'oeuvre de Laclos.A la fin,les victimes du couple Valmont-Merteuil s'en sortent plutôt bien,ce qui n'est pas le cas dans le roman.En réalité,il n'y a pas vraiment de couple Valmont-Merteuil dans le film de Forman car Valmont est lui-même une des victimes de Merteuil.Le film est centré sur lui et il est le seul à connaître le même destin funeste que dans le roman.Il faut ajouter à ces écarts scénaristiques le fait que la mise en scène de Forman souffre de la comparaison avec celle de Frears(bien plus subtile).Il est également difficile de faire oublier le duo Close-Malkovitch.Valmont est une adaptation honnête qui paradoxalement soulève l'intérêt principalement de par ses infidélités au roman de Laclos.
Une mauvaise adaptation car forman s'éloigne trop du roman. Merteuil est beaucoup trop gentille, gleen close campe beaucoup mieux le personnage chez frears. Alors je ne vous conseille pas cette version des liaisons dangereuses mais plutôt celle de stephen frears.
Un grand irrespect du roman original de Laclos et surtout une fin sabotée et vidée de son sens me donnent envie de dire que cette version ne vaut rien du tout, et est tout à fait nulle et non avenue. Une adaptation, ce n'est pas encore un massacre !
Une belle vision du célèbre livre de Laclos, néanmois les libertés que se permet l'auteur ont pour ma part quelque peu gachémon plaisir. La fin a été ma plus grande déception. Cependant ce film est très réussi et mérite d'être vu.
Bon film... Je n'ai pas lu le roman des Liaisons Dangereuses mais je voulais voir le film pour Colin Firth qui est incroyable et très convaincant !! Egalement une bonne interprétation de la part d'Annette Bening. La mise en scène est aussi réussie. Les décors et costumes étaient magnifiques ! Cependant, le film traîne pas mal vers la fin. Bref, c'est, dans l'ensemble, un très bon divertissement !
Après une première partie très piquante et percutante, le film se ramollit un peu mais il reste toujours très agréable grâce au jeu des acteurs. Annette Benin crève l'écran !!
Milos Forman a nettement pris le parti de s'écarter de la trame des 'Liaisons Dangereuses' dans cette adaptation. Ainsi, l'histoire est peut-être un peu plus pêchue et optimiste (la fin est beaucoup modifiée en positif). Mais cela enlève beaucoup de l'intensité dramatique de l'oeuvre. En fait 'Valmont' se démarque du livre et de la version de Stephen Frears en réussissant à créer une atmosphère réellement libertine et insouciante, comme l'on se représente le XVIIIème dans l'imaginaire populaire. Annett Bening et Colin Firth, s'ils n'ont pas la prestance de Close et Malkovitch, contribuent grandemment à cette atmosphère presque 'sexy'. Enfin, le film bénéficie quand même de décors et costume très seyants et Milos Forman a un savoir-faire incontestable: la scène où Valmont danse tour à tour avec 4 femmes (Cécile, sa tante, Merteuil et Tourvel) rivalise avec les meilleures scènes de la version de Frears.
Une adaptation très libre où l'oeuvre de Laclos perd toute sa subtilité, on est au bord de la parodie le tout est assez ridicule et je ne comprend pas comment on peut attribuer 4 étoiles à un tel massacre !
"Valmont" est parfait esthétiquement et sur ce point le film n'a rien à envier à son concurrent " Les liaisons dangereuses" de Stephen Frears, adapté du roman éponyme, via la pièce de Christopher Hampton. Hélas "Valmont" devient un personnage édulcoré, sentimental, presque doux alors qu'il est un redoutable et machiavélique séducteur, perverti de surcroît par beaucoup plus fort que lui. Dans la hiérarchie, Valmont n'est que Vicomte, Merteuil elle se hisse plusieurs rangs au dessus avec son titre de Marquise... L'interprétation de Colin Firth, aussi beau soit il dans le film, s'apparente à celle d'un agneau confronté à une Merteuil charmeuse mais trop sentimentale elle aussi. Elle offre un visage bien déconfit à l'amant qui va prendre Cécile pour épouse... Or Merteuil ne peut se montrer défaite dans pareille situation, non, tout au contraire elle sauverait les apparences coûte que coûte ! Tourvelle semble plus crédible, incarnée par une Meg Tilly à la fois mutine et sensible, Cécile et le Chevalier étant relégués à l'arrière-plan, surtout le Chevalier dont l'inconsistance dépasse presque celle de Keanu Reeves dans "les liaisons" de Frears, c'est dire que l'acteur joue fort mal... Reste une mise en scène réussie. Mais vouloir dénaturer le stratège qu'est Valmont relève de l'inconscience. Laclos, lui même stratège/militaire puis écrivain, renierait en tout cas très probablement ce "Valmont" là.
Applaudir un tel film pour son scénario est une absurdité, sauf à vouloir saluer le génie d'un romancier tel que Choderlos de Laclos. Pourtant c'est là le seul point positif d'un film qui fait à mon sens preuve d'un complet contresens sur l'oeuvre : transformer une intrigue noire et immorale en un quasi-vaudeville (dont la fin est modifiée : merci monsieur Forman), voilà qui n'est pas commun. Un Valmont bouffon, une Tourvel niaise et une Cécile mièvre(loin de son évolution sulfureuse du roman). Seule Anette Bening sauve le casting et il faut encore que son personnage soit édulcoré. Quitte à regarder une adaptation des"Liaisons", je me repasserai le DVD du film de Frears!
UNe adaptation magnifique du roman épistolaire de Laclos. Voilà une reprise qui a l'intelligence de se démarquer de ses prédecesseurs... On ne saurait en vouloir à Milos Forman tant la liberté qu'il a prise est astucieuse et cohérente. Pourquoi un réalisateur n'aurait-il pas le droit, comme un metteur en scène, de s'écarter un peu du chef-d'oeuvre qu'il adapte (et qui plus est quand ce chef-d'oeuvre a été porté tant de fois sur le grand écran)? Les choix de Milos Forman se justifient. Ils montrent à sa manière, le paradoxe et les limites du libertinage au 18e siècle. Si les voix dans le roman se croisent, toutes aussi importantes, et se répondent, le projecteur est, ici, plus souvent braqué sur le personnage de Valmont. Celui-ci acquière une humanité qui est déjà présente dans l'oeuvre de Laclos, même si elle y est moins sensible (la noirceur du libertin marque davantage dans l'échange de lettres qu'à l'écran): le parieur sur les sentiments est pris à son propre piège. Il se révèle incapable d'aimer sinon quand l'objet de son amour lui échappe. De nombreuses références au genre épistolaire sont faites qui rendent hommage au créateur original des "Liaisons Dangeureuses".