AlloCiné
Mon compte
Note moyenne
3,2
869 notes
En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
Votre avis sur Valmont ?
5
9 critiques
4
18 critiques
3
33 critiques
2
9 critiques
1
4 critiques
0
3 critiques
Trier par :
Filtrer par :
Toutes les notes
Bien que scénarisé par Jean-Claude Carrière, pas aussi bien que Les Liaisons dangereuses de Frears et sa mise-en-scène au cordeau.Annette Bening n' est pas aussi bien que Glenn Close, et Colin Firth quoique sexy n' est pas John Malkovitch.Le scénario est trop vaudevillesque.Meg Tilly est charmante en Présidente de Tourvel mais pas tragique.Les décors sont magnifiques
maxime ...
Milos Forman porte le ridicule en très haute estime, à tel point qu'il ne cesse d'en extirper touts ses tourments. Il dresse pour cela le portrait d'un Valmont grossier, vulgaire, vaniteux et surtout faussement enjoué ... Un personnage qui rappel bien d'autres déboussolé de la filmographie de ce même réalisateur, il ne serait ce que du dernier, Amadeus.
Colin Firth quand à lui tranche avec l'image de Gentleman qu'il incarne à son habitude. La frivolité avec laquelle il s'emploi lui va bien, il se vautre dans les troubles de Valmont et lui donne un tout autre visage. Sa douleur comme retour de bâton à ses actes ignobles ne le rende encore que plus désespéré. Annette Bening est elle parfaite de nuance. Son interprétation de la marquise rend d'une certaine manière un peu " grâce " au personnage souvent perçu - à tord - comme une sorcière. Le mal qui la ronge ici est belle et bien du à un parcours, à une succession d'abandon. Pour elle, ce monde ne vaut pas la peine d'être magnifié alors autant tout bruler et combler sa perte avec ce qu'il en reste. A ce jeu Annette Bening m'a soufflé, du début avec cette scène digne d'une Brigitte Bardot dans Le Mépris à son final renversent ou sa soif de vengeance prend définitivement le pas sur tout le reste. Les autres actrices du film ont elles aussi un rôle prépondèrent dans cette relecture des Liaisons Dangereuses. Sian Phillips, Meg Tilly et évidemment Fairuza Balk se livrent à un jeu qui les dépassent en ignorant tout de ce qui se trame. Les victimes collatérales de cet affrontement qui n'a de cesse de croitre dans la mesquinerie les touchent frontalement et les marquent du même fait à subir la manipulation. Les hommes sont eux moins impactés, ils s'en sortent ... Voilà le message.
Coté décors et costumes le choix est très assumé. Un réalisateur qui excelle de ce coté-ci aussi et qui n'a de cesse de servir son histoire avec son idée d'intranquillité à l'excès. Ce qui est beau est laid, ce qui est laid triste, ce qui est triste devient drôle. Milos Forman dans ses Œuvres.
Colin Firth quand à lui tranche avec l'image de Gentleman qu'il incarne à son habitude. La frivolité avec laquelle il s'emploi lui va bien, il se vautre dans les troubles de Valmont et lui donne un tout autre visage. Sa douleur comme retour de bâton à ses actes ignobles ne le rende encore que plus désespéré. Annette Bening est elle parfaite de nuance. Son interprétation de la marquise rend d'une certaine manière un peu " grâce " au personnage souvent perçu - à tord - comme une sorcière. Le mal qui la ronge ici est belle et bien du à un parcours, à une succession d'abandon. Pour elle, ce monde ne vaut pas la peine d'être magnifié alors autant tout bruler et combler sa perte avec ce qu'il en reste. A ce jeu Annette Bening m'a soufflé, du début avec cette scène digne d'une Brigitte Bardot dans Le Mépris à son final renversent ou sa soif de vengeance prend définitivement le pas sur tout le reste. Les autres actrices du film ont elles aussi un rôle prépondèrent dans cette relecture des Liaisons Dangereuses. Sian Phillips, Meg Tilly et évidemment Fairuza Balk se livrent à un jeu qui les dépassent en ignorant tout de ce qui se trame. Les victimes collatérales de cet affrontement qui n'a de cesse de croitre dans la mesquinerie les touchent frontalement et les marquent du même fait à subir la manipulation. Les hommes sont eux moins impactés, ils s'en sortent ... Voilà le message.
Coté décors et costumes le choix est très assumé. Un réalisateur qui excelle de ce coté-ci aussi et qui n'a de cesse de servir son histoire avec son idée d'intranquillité à l'excès. Ce qui est beau est laid, ce qui est laid triste, ce qui est triste devient drôle. Milos Forman dans ses Œuvres.
Excellente adaptation du roman inadaptable de Choderlos de Laclos. Forman, contrairement à Stefen Frears qui a filmé quelque chose de très ennuyeux à partir du même roman, a saisi qu'il ne fallait pas suivre le narratif du roman épistolaire mais s'en inspirer pour construire une nouvelle narration. Forman ne s'inspire d'ailleurs pas que des Liaisons dangereuses mais aussi un peu semble-t-il des Miss Clarisse Harlowe de Richardson et son son Valmaont est aussi un peu un Lovelace. Le résultat est que les plus de deux heures passent fort vite, même pour qui connaît déjà l'histoire. Très bon film.
Bien plus léger que le Frears, ce Valmont propose une version tout aussi réjouissante grâce à la vitalité de la mise en scène et à la fraîcheur des acteurs...
Fêtons le cinéma
Valmont est un tour de force. D’abord parce que Miloš Forman et son scénariste Jean-Claude Carrière ont compris ce que signifiait adapter au cinéma une œuvre littéraire : ici pas de poses, pas d’impressions de galimatias pompeux et forcés ; non, c’est à une histoire simple et accessible que nous assistons, dont nous percevons les enjeux profonds. Les personnages sont certes d’un autre siècle, et pourtant ils nous semblent familiers. Leur langue, leurs motivations, leurs actions, tout cela est limpide, coule de source. Là se tient la deuxième qualité du long métrage : sa propension à couler naturellement. Les scènes s’appellent les unes les autres, le montage réussit admirablement bien à accélérer et décélérer selon les besoins de l’intrigue, en témoigne une séquence quasi épique au cours de laquelle Valmont chevauche en direction de Paris – et de la Présidente –, course filmée comme un jeu de miroir entre l’ivresse du cavalier et la fougue de sa monture. Le directeur de la photographie, Miroslav Ondříček – un des fidèles de Miloš Forman –, compose ses plans comme de petits tableaux, sans surcharge aucune ; en résulte une reconstitution historique jouée en mode mineur, qui brille par la finesse de son cadrage, par les textures et la couleur des étoffes, par un travail de la lumière remarquable. Enfin, et ce serait là la troisième qualité du film (pour ne pas en donner quatre ou cinq ou six), la duplicité des protagonistes est exploitée avec intelligence : chacun paraît revêtir un masque et prendre part dans une microsociété définie comme bal costumé ; les intérêts individuels, quoique fort bien expliqués au spectateur, sont recouverts par différentes couches de mensonge, à l’instar du corps féminin dont la nudité résulte d’un long et pénible défeuillage préalable. Porté par d’excellents acteurs, tous excellemment dirigés, Valmont prend des libertés à l’égard du roman de Choderlos de Laclos, mais cet affranchissement – pour ne pas dire ce libertinage – lui permet de donner corps et vie à des personnages auxquels nous croyons, auxquels nous nous attachons, et qui ne paraissent pas sortis d’un musée de cires. Un immense film, romanesque et dotée d’instants sublimes, qui prouve que même un libertin ne peut se passer d’aimer.
J’ai d’abord trouvé sévères les notes mitigées obtenues un peu partout par le film. Même si on comprend tout de suite que Bening et Firth ne feront pas un couple Merteuil/Valmont mémorable, la réalisation, les costumes et les décors m’ont paru beaucoup plus riches et moins figés que chez Frears. Et puis il y a eu un premier écart discret par rapport au livre (le scénario occulte le rôle de Mme de Volanges dans la méfiance de Tourvel, donc le dévergondage de Cécile n’a plus pour motif la vengeance de Valmont), et un deuxième beaucoup plus grave (ce n’est plus Merteuil qui pousse Valmont à abandonner Tourvel, donc la confrontation entre les deux libertins est vidée de sa substance, Merteuil n’a pas droit à son indispensable monologue et la « déclaration de guerre » fait pschit). A partir de là, sans être mauvais, ça ne cesse de s’enfoncer : tout le génie de cette intrigue est la rationalité absolue des motivations (on est quand même au XVIIIe siècle !) et le caractère absolument organique du récit. En bref, avec seulement deux ou trois mauvais choix scénaristiques, Forman rate sa cible et je regrette qu’il n’ait pas mis son talent de réalisateur au service du scénario de Hampton. La structure du roman est trop parfaite pour qu’on y change quoi que ce soit.
Dans la catégorie "Je profite du confinement pour revoir mes films préférés" : VALMONT de Milos Forman, l'illustre cinéaste de ''Vol au-dessus d'un nid de coucous'', ''Amadeus'', ''Hair''... Personnellement, je suis depuis le premier jour, un inconditionnel de cette fresque étourdissante filmée avec génie. Sortie en novembre 1989, huit mois seulement après ''Les Liaisons dangereuses'' de Stephen Frears, cette libre adaptation du chef-d’œuvre de Choderlos de Laclos fut assez mésestimée, presque moquée face au souvenir encore tout frais de son concurrent, béatement loué pour son cynisme et sa cruauté (sic !). Et ''Valmont'' - produit par Claude Berri et coscénarisé par Jean-Claude Carrière connu un échec commercial retentissant... Fort heureusement, l'histoire rend parfois justice ; même au cinéma... Quelques trois décennies plus tard, ''Valmont'' est aujourd'hui célébré par la critique (et par Cannes Classics en 2016) comme un grand film passionnant et épique, d'une intelligence, d'une acuité et d’une finesse admirables, tant dans son approche des sentiments contradictoires qui consument et dévorent vos plus intimes convictions (à côté, le film de Frears rappelle désormais une grossière ''battle'' certes impressionnante mais sans nuance) que dans sa beauté formelle, presque insolente...
''Valmont' - qui évoque parfois dans certaines séquences une ambiance ''Libertine'' façon Mylène Farmer revisitée par le Kubrick de ''Barry Lyndon'' ! - est un enchantement absolu. Des acteurs sublimes (Colin Firth et Annette Bening en tête et peu connus à l'époque), une mise en scène parfaite, un scénario truffé de rebondissements, d'humour, de cocasserie et de lyrisme échevelé. Et en prime, une jeune comédienne épatante : Fairuza Balk - qui nous offre les scènes les plus pétillantes et drôles du film. Et quelle succession de scènes superbes aux dialogues incroyablement ciselés !
Magnifique épopée vénéneuse et romanesque sur les blessures de l’âme et les fêlures du cœur, l'éducation sentimentale (et sexuelle…), le pouvoir de séduction, de domination et de manipulation perverse, ‘’Valmont’’ est tout simplement inoubliable.
C'est bien simple, chaque fois que je revois ''Valmont'', me revient cette citation de Dostoïevski : ''La beauté sauvera le monde''.
Merci à vous Maestro Forman.
''Valmont' - qui évoque parfois dans certaines séquences une ambiance ''Libertine'' façon Mylène Farmer revisitée par le Kubrick de ''Barry Lyndon'' ! - est un enchantement absolu. Des acteurs sublimes (Colin Firth et Annette Bening en tête et peu connus à l'époque), une mise en scène parfaite, un scénario truffé de rebondissements, d'humour, de cocasserie et de lyrisme échevelé. Et en prime, une jeune comédienne épatante : Fairuza Balk - qui nous offre les scènes les plus pétillantes et drôles du film. Et quelle succession de scènes superbes aux dialogues incroyablement ciselés !
Magnifique épopée vénéneuse et romanesque sur les blessures de l’âme et les fêlures du cœur, l'éducation sentimentale (et sexuelle…), le pouvoir de séduction, de domination et de manipulation perverse, ‘’Valmont’’ est tout simplement inoubliable.
C'est bien simple, chaque fois que je revois ''Valmont'', me revient cette citation de Dostoïevski : ''La beauté sauvera le monde''.
Merci à vous Maestro Forman.
Milos Forman revisite « Les liaisons dangereuses » de Laclos et signe une adaptation bien rythmée, à la mise en scène superbe, servie par un super casting mené par le duo Annette Bening/Colin Firth.
3 étoiles - Valmont
La mise en scène de cette histoire est certes d'un académisme un peu trop classique. Mais c'est bien fait : la reconstitution sociale du XVIII° siècle est bien réalisée, les acteurs sont bons et le scénario est finement spirituel. Ce n'est pas un grand film ; mais le tout est plaisant et divertissant.
La mise en scène de cette histoire est certes d'un académisme un peu trop classique. Mais c'est bien fait : la reconstitution sociale du XVIII° siècle est bien réalisée, les acteurs sont bons et le scénario est finement spirituel. Ce n'est pas un grand film ; mais le tout est plaisant et divertissant.
Avec Milos Forman (Amadeus, Vol au-dessus d'un nid de coucou...) à la baguette, je ne pouvais imaginer un ratage, malgré les critiques moyennes se plaignant que le film s'éloigne du roman initial. Pour ma part, j'ai beaucoup aimé cette version "librement inspirée" du bouquin. Au moins, l'auteur a joué cartes sur table. Ceci dit, tout concourt à faire de cette oeuvre une réussite : des supers acteurs et actrices, une reconstitution d'époque bluffante (quels costumes, quelles prises de vue !) et une histoire magnifiquement racontée. Bref, un très bon moment de cinéma à voir.
J aime autant cette adaptation de Jean Claude Carrière que le film de Stephen Frears . Bien sûr il y a des différences notamment de casting et surtout de noirceur . Le film de Frears certes plus fidèle au roman est beaucoup plus sombre . Dans celui ci au moins la première heure reste un marivaudage très enlevé pour mieux basculer dans le drame ensuite . Le seul petit regret de cette version est le le traitement du personnage de Madame de Tourvel qui est relégué à un deuxième voire troisième plan et du coup on se fiche in peu de son sort mais il y a tellement de qualités dans ce film que je vous invite à revoir cette oeuvre mal aimée qui mérite mieux que son traitement à sa sortie sans enlever bien sûr l intense plaisir de revoir Les Liaisons dangereuses de Frears avec son éblouissante direction d acteurs .
Une très bonne adaptation des Liaisons dangereuses. Colin Firth incarne Valmont, un vicieux personnage séducteur.
VALMONT sorti neuf mois après LES LIAISONS DANGEREUSES de Stephen Frears, fut un échec critique et commercial. Pourtant il vaut bien mieux que le massacre organisé par la critique des deux côtés de l'Atlantique, surtout au regard du film de Frears qui n’a rien de définitif quant à l’adaptation du roman.
Habillé d’une grâce certaine, d’un soin dans la reconstitution qui rend très crédible la noblesse française de l’époque et divinement interprété par une Annette Benning perverse et cruelle à souhait, plus proche sans doute de l’univers de Laclos que la cérébrale Glen Close, le film souffre malheureusement du choix de Colin Firth qui ne supporte mal la comparaison avec John Malkovich, et malgré la qualité du reste du casting féminin (Meg Tilly, Fairuza Balk) il rivalise difficilement avec Michelle Pfeiffer et Uma Thurman. Néanmoins, tel quel ce film mérite d’être redécouvert, les influences européennes de l’époque sont nombreuses à commencer par Mozart.
Plus récemment, son côté non moralisateur et libertaire, associé à une mise en image impressionniste rend quelque peu hommage à LA REGLE DU JEU de Renoir.
Habillé d’une grâce certaine, d’un soin dans la reconstitution qui rend très crédible la noblesse française de l’époque et divinement interprété par une Annette Benning perverse et cruelle à souhait, plus proche sans doute de l’univers de Laclos que la cérébrale Glen Close, le film souffre malheureusement du choix de Colin Firth qui ne supporte mal la comparaison avec John Malkovich, et malgré la qualité du reste du casting féminin (Meg Tilly, Fairuza Balk) il rivalise difficilement avec Michelle Pfeiffer et Uma Thurman. Néanmoins, tel quel ce film mérite d’être redécouvert, les influences européennes de l’époque sont nombreuses à commencer par Mozart.
Plus récemment, son côté non moralisateur et libertaire, associé à une mise en image impressionniste rend quelque peu hommage à LA REGLE DU JEU de Renoir.
Un film excellent une adaptation magnifique du roman de Laclos un film intelligent une intrigue subtile sur la difficulté et la violence du rapport amoureux et la perte des illusions à des années lumière des daubes américaines pour ados boutonneux violents et ou - demeurés
Bon film... Je n'ai pas lu le roman des Liaisons Dangereuses mais je voulais voir le film pour Colin Firth qui est incroyable et très convaincant !! Egalement une bonne interprétation de la part d'Annette Bening. La mise en scène est aussi réussie. Les décors et costumes étaient magnifiques ! Cependant, le film traîne pas mal vers la fin. Bref, c'est, dans l'ensemble, un très bo
- Meilleurs films
- Meilleurs films selon la presse