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    Freud, passions secrètes
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    chrischambers86
    chrischambers86

    13 726 abonnés 12 426 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 juin 2013
    Les sèquences de rêves dans les films rèalistes ont toujours constituè de vives discussions chez les cinèphiles! Sans effet la plupart du temps dans une narration littèraire, les rêves, par leur caractère symbolique, peuvent avoir une fonction capitale au cinèma! Mais à de rares exceptions - dont cette biographie passionnante de "Freud, the secret passion" mis en scène par John Huston et dont Sartre devait faire initialement le scènario - le cinèma a rarement prètendu donner des rêves, mais plutôt de fantastiques arrangements, parfois une sorte de vision dècorative du rèalisateur! Malgrè une sèrie de drames et un grave accident qui le dèfigura, le courage et la luciditè de Montgomery Clift lui ont permis de crèer de grands rôles d'une rare intensitè dramatique et d'une fièvre permanente tel ce personnage inoubliable de Freud qu'il joue avec les tripes en affrontant l'incomprèhension, dans ce qui fût malheureusement son avant dernier rôle! Ce film de tensions consacrè au père de la psychanalyse est pour les uns un èchec, tandis que pour les autres il constitue une oeuvre maîtresse de Huston! Optons pour cette deuxième proposition tant la prestation de Monty Clift est un sommet d'interprètation face à la magnifique Susannah York...
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 182 abonnés 4 175 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 septembre 2012
    Tout au long de sa ca rrière marquée du sceau de l’éclectisme, Huston aura alterné films de genre (« Trésor de la Sierra Madre » , « Le Faucon maltais », « Quand la ville dort »), adaptations littéraires (« Moby Dick », « Au dessous du volcan », « Les gens de Dublin »), parodies iconoclastes (« Juge et Hors la loi », « Plus fort que le diable », « Casino Royale ») et biographies ( « Moulin Rouge », « Freud »). Dans cet exercice dont William Dieterle s’était fait la spécialité à Hollywood, Huston ne montre pas une aisance remarquable. Il se veut didactique, trop sans doute , pour expliquer au plus grand nombre l’étendue des découvertes du médecin autrichien. La progression des théories de Freud est scolairement étalée grâce à des scènes le plus souvent reliées à des séances d’hypnose. Freud met à jour pardes incidents heureux , la théorie du transfert, le complexe d’Œdipe, les lapsus révélateurs ou encore la séxualité de l’enfance. L’application de Huston rend son récit pesant et souvent répétitif. Les scènes de description des rêves sont les seules où le talent du metteur en scène apparaît. Montgomery Clift au regard figé semble habité par son rôle mais visiblement en proie à des problèmes physiques importants qui donnent un aspect fiévreux sans doute étranger à la vraie personnalité du savant. Susanna York quant à elle est crédible dans un rôle difficile de catholique névrosée. Ce n’est certainement pas ses films académiques qui servent au mieux le formidable talent du grand John. Au final on peut sourire en voyant ce film qui assène les théories de Freud comme autant d’avancées définitives quand on sait les polémiques récentes déclenchées par le pamphlet de Michel Onfray.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 9 février 2015
    La philosophie est une discipline passionnante.
    John Huston, un des plus grands réalisateurs de l'âge d'Or Hollywoodien, l'avait compris. En 1962 il a réalisé ce film, un biopic sur les plus grands travaux de Freud qui l'ont conduit à proposé sa théorie d l'inconscient. ce film fait partie des moins connus du grand Huston. Lui qui est d'abord connu pour ses grands films noirs avec Bogart, il a aussi réalisé des films plus intimistes comme celui-là. Mais son talent demeure.

    A la toute fin du XIXème siècle, Freud est à l'aube de découvrir une des plus grandes découvertes sur l'esprit humain qui va secouer le monde. Les êtres humains sont d'abord des animaux, avec des pulsions, des instincts, un côté sombre. Mais la société, la civilisation , rendent inacceptables ces pulsions. L'individu les refoule donc, cela conduit Freud à découvrir que ces instincts refoulés resurgissent plus ou moins et peuvent perturber la vie de la personne. En parlant, en conduisant l'individu à un long travail sur lui même, sur sa mémoire, le psychanalyste va puiser la source de son trauma pour le faire disparaître.

    Ainsi dans le film, Freud va découvrir tout ça par l'intermédiaire d'une patiente. De même Freud devra accomplir un terrible travail sur lui-même pour comprendre les sources de ses propres obsessions. Actes manqués, rêves complexes, fantasmes, l'ambiance du film s'accorde à tout cela. Dans un noir et blanc crépusculaire, Huston joue presque avec les codes de la peur et du fantastique pour nous montrer l'abysse de l'esprit humain. Il est d'ailleurs aidé par Jerry Goldsmith qui compose une bande originale stridente et angoissante. Montgomery Clift est incroyable : puissant, grandiose et terriblement fragile. Il incarne un Freud jeune, en recherche, en proie aux doutes. Un génie en devenir.

    Un film très réussi et qui permet de comprendre les bases de la psychanalyse.
    ronny1
    ronny1

    36 abonnés 913 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 mars 2024
    En réalisant « Freud, The secret Passion », John Huston abandonne totalement du scénario de Sartre (qui n’est pas crédité) et invente une biographie sous forme de film à suspens, très proche du film noir. Pour ce faire il utilise un noir et blanc inspiré des Lang, Pabst et Murnau des années trente, dans les décors cossus de ce qui fut la fin de l’empire autrichien. Dans cette Vienne bouillonnante, qui publiera Zweig et Kafka, ou se joueront les opéra de Bartók et Schönberg, mais aussi cette Vienne ultra traditionaliste, avec ses classiques (les plus nombreux), et ses modernes, et où Freud se débat pas à pas contre une pensée souvent plus fermée que rigoriste. Ce combat est « vécu » par Montgomery Clift, accompagné de la splendide Susannah York (au tempérament difficile, qui agaça Huston plus d’une fois), Larry Parks (Dr. Joseph Breuer) et Susan Kohner (son épouse aimante mais effrayée). Malgré les 140 minutes du film, la tension reste présente, si bien que la fin semble amputer une suite désirée. Une fois de plus, Huston met en scène un petit groupe (les 4 sus cités) face à l’adversité presque entière de la capitale impériale. Mais de temps à autre, orfèvre en la matière, Huston inclut des moments de respiration comme la visite à la Salle Pétrière chez le Professeur Charcot, qui inspira et confirma les recherches de Freud sur l’hystérie par la méthode de l’hypnose (considérée comme de la magie noire à Vienne). Aussi des rêves hautement symboliques et picturalement très inspirés. Bien sur, en France il est de bon ton de déblatérer sur la psychanalyse, ce que le pamphlet d’Onfray (critiqué par toute la faculté) n’a fait qu’amplifier de manière très significative. Néanmoins, admiratif devant la réalisation de Huston, aussi inspirée que didactique, embarquant le spectateur avec lui, ainsi que la performance impressionnante de Monty Clift, une question se pose vis à vis de tous ces jean-foutres : en dehors de la psychanalyse, quels progrès significatifs à fait la psychiatrie dans les vingt dernières années? Il faut voir ce film qui vaut mille fois mieux que les persiflages de bas étages sur les réalisations du médecin viennois et de son biopic filmé. Huston nous livre un grand film, un de plus.
    cinono1
    cinono1

    302 abonnés 2 055 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 septembre 2017
    Montgomery Cliff y interprète avec toute l'intensité et l'émotion que son jeu porte, le célèbre professeur quand celui-ci est à l'aube de la découverte de l'inconscient, cette partie du cerveau qui régit en secret le comportement humain. Mené comme une enquète, c''est une forme de traversée du miroir intense ou le héros devra aussi lutter contre ses propres démons pour accéder à un trésor enfoui : la vérité et la compréhension. Outre une plongée passionnante dans la psyché humaine, le film montre, et en cela rejoint une thématique Hustonienne, qu'il faut parfois se battre contre l'opinion ambiante et ses confrères, pour mener à bien ses combats. Le noir et blanc du film et la musique de Jerry Goldsmith concourent à la réussite d'une œuvre pas aussi réputée qu'elle ne le mériterait, à mon sens.
    Estonius
    Estonius

    3 351 abonnés 5 452 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 avril 2018
    Il est bien évident que ça ne se regarde pas comme un polar, n'empêche que 2 h 20 c'est long, même si on ne voit pas bien comment on aurait pu raccourcir. Mais si on s'intéresse un tant soit peu à la psychanalyse, c'est absolument passionnant d'autant que la réalisation est sans faute et l'interprétation magistrale, Clift campe un docteur Freud absolument convaincant, mais il faut aussi souligner l'excellente prestation de Susannah York dans un rôle difficile. A l'heure où il devient du dernier chic de se gausser de la psychanalyse, voir ou revoir cet excellent et intelligent film a quelque chose de sain !
    Bruno François-Boucher
    Bruno François-Boucher

    109 abonnés 162 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 mars 2015
    "Freud, passions secrètes" est un film extraordinaire. Il réussit le pari de raconter comment la psychanalyse est née, comment elle fut refoulée par l'intelligentsia scientifique de l'époque et surtout quels sont les mécanismes qui ont amené les sujets à prendre conscience de leurs troubles émotionnels et affectifs au moment de l'éveil de leur sexualité. Les séances de psychanalyse sont mises en scènes comme des films muets, expressionnistes, riches en images symboliques, et le scénario est extrêmement intelligent (Jean-Paul Sartre y participa) Montgomery Clift campe un Freud tout à fait convaincant et sa patiente, incarnée par la très énigmatique Susannah York, disparue il y a quelques années, ajoute encore au trouble et à la sensualité de l'oeuvre.
    scoubi2004
    scoubi2004

    18 abonnés 357 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 août 2012
    Excellent film qui m'a fait découvrir la sublime actrice Susannah York, et le cheminement de la mise en place et découverte de la théorie du complexe d'oeudipe développée par Freud. Ce dernier nous explique à voie haute l'évolution de son raisonnement
    Benjamin A
    Benjamin A

    712 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 février 2018
    C'est d'abord Jean-Paul Sartre qui avait écrit un scénario pour Freud, passions secrètes, avant qu'il ne soit réécrit par Charles Kaufman, à cause d'une longueur dérangeante. John Huston se l'approprie et évite de faire dans le biopic conventionnel et formaté, ici c'est la psychologie de Freud qui est mise en avant, sur cinq ans de sa vie alors qu'il découvrait l'importance du subconscient.

    C'est dans cet aspect là que l'oeuvre est intéressante voire même passionnante par moment, dans l'importance que Huston consacre à la psychologie de Freud, notamment lorsque celui-ci découvre le rôle de la sexualité ou encore du complexe d'Œdipe. Il va mettre en scène le célèbre psychanalyste entre 1885 et 1890, et c'est aussi par le biais de ses errements, échecs ou de son entourage qui ne va pas forcément croire en lui que l'oeuvre prend réellement tout son sens.

    Le metteur en scène de Key Largo nous emmène entre Paris (où il évoquera les travaux du professeur Charcot, notamment sur l'hypnose) et Vienne où il nous donne l'impression d'être au côté de Freud et de participer avec lui à ses expériences. Il gère plutôt bien son récit malgré quelques légères baisses de rythme en cours de film, et il arrive à capter l'essence du personnage tout en abordant les protagonistes entourant Freud et diverses thématiques, toujours avec intelligence et passion.

    Il mène très bien son récit, sachant gérer les différents personnages et les péripéties, tout en se montrant efficace derrière la caméra, à défaut d'être vraiment brillant. Une certaine intensité vient parfois s’immiscer dans le récit, notamment psychologique, tandis que les comédiens sont plutôt bons malgré les tensions durant le tournage. Effectivement, entre les problèmes (vie privée, alcool...) de Montgomery Clift (pourtant remarquable et subtil, comme très souvent) et le comportement de Susannah York dont Huston disait "le type même de la jeunesse arrogante qui croit tout savoir", ça ne devait pas être de tout repos.

    En mettant en scène une partie de la vie de Freud, John Huston va surtout s'intéresser à l'homme, sa pensée ou encore ses travaux, sachant le rendre passionnant et en tirer une oeuvre complexe, non sans défaut mais intelligente, bien écrite, bien interprétée et parfois même touchante.
    ygor parizel
    ygor parizel

    241 abonnés 2 503 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 juillet 2012
    Un film qui récapitule et résumé très bien les théories et pensées de Sigmund Freud. Des scènes oniriques vraiment parfaites mais les scènes de psychanalyses sont trop prévisibles, par contre le scénario est bien construit et la mise en scène sobre.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 31 janvier 2009
    Magnifiquement réalisé à la manière d'un thriller, le film est très accrocheur et ne demande pas de connaissance particulière en psychologie.Les acteurs jouent justes, montgomery Clift et susannah york sont superbes. un bon moment de cinéma.
    thethythy
    thethythy

    21 abonnés 434 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 septembre 2012
    Un bon film historique retraçant avec intelligence les débuts de la carrière du docteur Freud. Comme toujours chez John Huston, la réalisation est parfaite. La caméra est toujours idéalement placée. Le découpage narratif est solidement construit. L'intrigue peut être obscure pour les non-initiés à la théorie psychologique de Freud. En tout cas le film ne suffit pas à la comprendre. Mais malgrè la difficulté du sujet, Huston sait capter et garder la curiosité du spectateur.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 10 novembre 2006
    Un film magistral de John Huston qui nous offre une partie de la vie de Freud superbement interprété par Montgomery Clift. La réalisation est excellente bien aidé par la photographie de Douglas Slocombe, peut être bien un des films les plus esthétiques au monde!
    Kinshaw.
    Kinshaw.

    14 abonnés 187 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 septembre 2014
    Un film intelligent, sobre, dans lequel on plonge très facilement. Les théories de Freud controversées sont ici expliquées avec passion. Un duo d'acteurs brillants, des dialogues captivants. A voir sans hésitation
    Observator84
    Observator84

    7 abonnés 103 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 janvier 2020
    Un film mystérieux, séduisant, sombre et un peu dérangeant. Au travers de visuels obscurs, à l'image des préoccupations de certains personnages, un jeu d'ombres et de lumières, dans lequel l'illustre psychanalyste viennois s'érige en pionnier. Les scènes sont travaillées, ciselées, rien ne semble avoir été omis par John Huston, qui s'est efforcé de retranscrire sa vision de l'émergence psychanalytique dans un univers bourgeois réactionnaire, à une certaine époque et dans un certain contexte. C'est aussi un condensé des découvertes de Sigmund Freud, le film ayant eu pour origine un scénario beaucoup plus étoffé, celui-ci a du être drastiquement raccourci. Le charme opère ! Le noir et blanc sied tout à fait à l'ambiance générale du film, et à l'esprit d'un certain contexte énigmatique : celui de l'inconscient, perçu par Huston comme une sorte de continent impénétrable, sinon par la libération d'une parole qui tranche avec un univers feutré et taiseux
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