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    L'Aigle des mers
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    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 22 février 2016
    Lorsque l'aigle des mers et l'albatros se rencontrent dans le ciel du détroit de Magellan, les vagues monstrueuses du passage de Drake rugissent à leur manière... Pour les mouettes restées à quelques embardées, il s'agit d'un spectacle à la démesure totale.
    Pour leur neuvième collaboration, Errol Flynn et Michael Curtiz tutoient des sommets d'élégance. Passé le tumultueux "Capitaine Blood" et la grandiloquence des "Aventures de Robin des bois", "L'aigle des mers" (1940) se situe dans la plus pure tradition des films d'aventures, un genre tombé depuis quelques années dans l'oubli. Il manque à cette flamboyante épopée un Technicolor trichrome magistral mais le N&B utilisé par le réalisateur nous permet d'en saisir toutes les nuances que ce soit sur les ombres portées (tel le magnifique duel final auquel le réalisateur des "Conquérants" apporte tout son savoir-faire) ou l'écrasant soleil de la jungle de Panama (comment ne pas se cacher les yeux sous ces lumières aveuglantes ?).
    Pour "L'aigle des mers", le scénario allié à la mise en scène ne permet aucun temps mort. D'autant que l'interprète sherwoodien apporte ici tout son tonus. Tout comme le casting irrévérencieux qui s'est glissé à ses côtés (j'y reviendrai).
    De même, la musique d'Erich Wolfgang Korngold, l'atout charme du film, accompagne les aventures flynnesques de manière à enjoliver et rendre heureux le tout. Surprenante, parfois mystérieuse, langoureuse ou telle un opéra rock et lyrique, les notes du compositeur du "Vaisseau fantôme" font indéniablement partie de l'apanage de "L'aigle des mers". Ainsi kitschement possible, Korngold coordonne les gestes d'Errol le magnifique pour notre plus grand bonheur.
    Sans aucune marque de violence accrue ou appuyée comme l'aurait fait Tarantino ou Scorsese, Michael Curtiz cultive ce film d'aventures sous le joug de l'humour sans jamais tomber dans le vulgaire. Le metteur en scène oscarisé de "Casablanca" nous embarque avec le voleur de mer Errol Flynn pour mieux nous embaumer de sa chaleur, de sa convivialité non sans nous conter une histoire, celle de l'écumeur de mer (Monsieur de Havilland à la ville) qui, sous les ordres de la reine d'Angleterre, reçoit l'ordre de piller le monde de la richesse espagnole quitte à convoler... au Panama !
    L'autre partie du casting flamboyant est constituée de l'infatigable Claude Rains ("Mr Smith au sénat", "Casablanca" encore de Curtiz, "Le crime était presque parfait"...) appuyé du machiavélique Henry Daniell ("Le dictateur", "Les comancheros", toujours du même Curtiz) du côté des méchants, la très jolie Brenda Marshall (alors débutante et préférée à l'actrice de "Gone with the wind") ainsi que Flora Robson ("Frontière chinoise"...), charismatique à souhait, dans le rôle de la reine Elisabeth. Avec aussi Alan Hale, autre figure des 30's-40's : "New York-Miami", "L'homme au masque de fer", "La vallée de la peur"... .
    Pour conclure, "L'aigle des mers" (1940) se doit d'être vu pour tout fan du genre. De 7 à 77 ans. Film culte pour ma part.
    Spectateurs, faisons nous e(nr)roler fl(y)innement pour un voyage sans retour !
    Shaka666
    Shaka666

    58 abonnés 504 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 septembre 2014
    Un bon vieux films d'aventures maritimes comme on n'en fait plus. Ici, la rivalité entre l'Angleterre et l'Espagne arrive à son paroxysme, l'entrée en guerre est proche et dans ce contexte, nous suivant les aventures d'un corsaire anglais, interprété par un Errol Flynn au sommet de son art. A noter que le discours final de la Reine prenait tout son sens quand le film est sorti, en 1940, en pleine Seconde Guerre Mondiale.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 170 abonnés 4 166 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 décembre 2013
    « L’aigle des mers » constitue la quintessence de la collaboration difficile mais fructueuse entre Michael Curtiz et Errol Flynn, la star phare de la Warner en ce début des années quarante. Les deux hommes qui auront tourné onze films ensemble arrivent à la fin de leur parcours commun. Depuis « Le Capitaine Blood » qui date de seulement cinq ans (1935), Flynn a pris de l’assurance et semble ici au meilleur de sa forme. Il lui faudra en profiter pleinement car assez rapidement son étoile va décliner à cause de l’évolution des goûts du public mais aussi et surtout à cause de la dégradation physique de l’acteur qui chacun le sait ne lésinait sur aucun des abus qui s’offraient à lui en compagnie de ses potes d’Hollywood tels Raoul Walsh, John Barrymore ou David Niven. A 32 ans il est encore dans la pleine possession de ses moyens et sa fougue ajoutée à son assurance inonde l’écran. Le film propose une sorte de synthèse des films de cape et d’épée du duo Curtiz et Flynn. Si le film n’est pas en technicolor et réutilise les décors intérieurs de « La vie privée d’Elizabeth d’Angleterre » selon une recherche d'économies toujours à l'œuvre chez Warner, il n'en donne pas moins une apparence de production somptueuse grâce à des combats navals de studios très réussis et une musique d'Erich Wolfgang Korngold somptueuse et enlevée. Curtiz pallie très astucieusement à l'absence de la couleur en demandant à son directeur de la photographie habituel Sol Polito de teinter en sépia toute la séquence se déroulant à Panama. Décidément "L'aigle des mers" est né sous la bonne étoile d'une équipe rodée et prompte à déjouer tous les obstacles. Dans ce contexte, Flynn peut se permettre de faire des clins d'œil complices et des moues goguenardes à destination de son public qui aujourd'hui peuvent être vues comme une préfiguration amusante de Jack Sparrow, le flibustier aux yeux teintés de khôl de la saga Disney "Le pirate des Caraïbes" . Toute la gamme des émotions est proposée par Curtiz du suspense avec l'apparition du vaisseau fantôme, à l'épique avec les scènes de batailles en passant par l'amour avec la belle mais un peu fade Brenda Marshall qui ne parvient pas à faire oublier la pétillante Olivia De Havilland ou encore le patriotisme avec le dévouement du Capitaine Geoffrey Thorpe à sa patrie et à sa reine Elizabeth campée par une Flora Robson tout aussi convaincante dans le rôle que la fougueuse Bette Davis. Le discours final permet à Curtiz de participer de manière indirecte à l'effort de guerre en exhortant les Etats-Unis à se dresser contre l'impérialisme nazi. Une manière élégante de conclure le dernier film de pirates d'un duo jamais remplacé.
    leochou
    leochou

    16 abonnés 695 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 décembre 2012
    C'est un très bon film d'aventure avec tout ce qui faut d'aventure et de romanesque pour passer 2 heures agréables en compagnie du très remuant Errol Flynn. On est en présence d'un film de très bonne qualité tant sur le plan des décors que des costumes. On a également une belle photo en noir et blanc qui passe assez bien le nombre des années. L'histoire d'amour et les scènes de combats sont assez désuets aujourd'hui mais ne nuit pas au spéctacle et le film véhicule des valeurs de courage, d'honneur de patriotisme qui manquent cruellement dans les fictions d'aujourd'hui.
    Grouchy
    Grouchy

    123 abonnés 1 033 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 novembre 2012
    Je me suis dis au début : Flynn joue encore un rôle de capitaine fougueux ? et c'est reparti. Finalement, le film est un très bonne surprise, bien qu'il aie été réalisé dans les années 40, il se démarque des autres films d'aventure maritime et de pirates. Curtiz a rendu un excellent travail au niveau des décors et costumes, et le changement du noir et blanc en sépia pour les scènes de jungle est très original. Et pour la première fois, Flynn ne donne pas le sourire sot qui l'a rendu célèbre, il reste très sérieux et très bon.
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    584 abonnés 2 530 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 octobre 2012
    C’est un plaisir cinématographique total que de revoir ce chef d’oeuvre qui nous plonge dans le monde de notre enfance. Il permet en outre de constater les ravages artistiques des effets spéciaux modernes qui font disparaître toutes les émotions du coeur. Ici, tout est presque réussite avec un héros exceptionnel et une reine Elizabeth transcendée par Flora Robson . La mise en scène mobile tout en restant classique est éblouissante ce qui est le cas lorsque Curtiz est inspiré et qu’il a les moyens humains et techniques nécessaires, il atteint les sommets de son art . En plus, il utilise fort bien le noir et blanc sans se priver des ombres qu’il affectionne; le ton dramatique des nombreuses situations difficiles s’y trouve conforté. Errol Flynn retient son tempérament facétieux et sait conserver une certaine gravité de bout en bout. Seule les séquences tournése dans les marécages panaméens cassent un peu le rythme de l’ensemble. Assurément un des tous premiers plus beaux films de corsaires/pirates de l’histoire du cinéma.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 septembre 2012
    Michael Curtiz est considéré par ses pairs comme l'un des meilleurs réalisateurs américains de l'époque hollywoodienne. Il signe une œuvre magistrale avec "L'aigle des mers" brillamment interprété par Errol Flynn. Voilà un film d’aventures comme on n’en fait plus : de l’humour, de l’action, de belles scènes de combat, un brin de romance et de l’honneur. Et surtout, pas d’effets spéciaux spectaculaires et inutiles dont on ne sait plus que faire aujourd’hui. Sans vouloir paraître un nostalgique du cinéma d’antan, ce film fait encore partie des joyaux du film d’aventures.
    loulou451
    loulou451

    120 abonnés 1 503 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 septembre 2012
    Un bon petit film de commande pour Michael Curtiz, qui collaborait encore là avec quelques uns de ses acteurs fétiches, comme Errol Flynn ou Alan Hale. Cette super production de l'époque (17 millions de $), réalisée l'année de l'entrée en guerre des USA, fut longtemps interprétée comme une parabole de l'entrée des soldats US dans le conflit mondial, elle est surtout une formidable épopée maritime, un défi de plus dans la longue carrière de Michael Curtiz. Certes, on ne s'ennuie guère, mais il manque une véritable ambition dans le scénario pour permettre d'égaler les plus belles réalisations de Curtiz. Chose étonnante, le maître réalisa la même année la "Caravane héroïque", à bien moindres frais, qui demeure, lui, l'un des plus grands westerns de tous les temps. Un bon film. Sans plus.
    AMCHI
    AMCHI

    5 759 abonnés 5 936 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 20 décembre 2011
    Deux étoiles pour L'Aigle des mers et encore je suis généreux moi qui m'attendais à la grande aventure mais c'est plutôt de la grande déception que j'ai ressenti en visionnant L'Aigle des mers. Certes je reconnais que les moyens sont là et on sent de l’ambition derrière cette œuvre mais Curtiz d’habitude si vif dans sa mise en scène peine ici à démarrer son film et la 1ère heure est plus proche d’un film romantique qu’autre chose et de plus on doit se coltiner une assez fade Brenda Marshall alors qu'on eût préféré la belle Olivia de Havilland. La scène d’abordage est de qualité mais elle est gâchée en partie à cause de corsaires plus rigolards que belliqueux. C’est la 2nde heure de L'Aigle des mers qui rehausse l’ensemble et se lance réellement dans l’aventure et moins dans le blabla. Reste le plaisir de voir Errol Flynn.
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 624 abonnés 12 388 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 octobre 2011
    Peut-être le meilleur film d'aventures maritimes de toute l'histoire du cinèma! Hèros d'aventures par excellence, Errol Flynn fut d'abord un aventurier lui-même à bord d'une goèlette croisant dans le Pacifique et l'Ocèan Indien, avant d'incarner au cinèma, de nombreux rôles de hèros sans peur et sans reproche comme c'est le cas ici avec le mythique "The Sea Hawk" de Michael Curtiz! Ce grand cinèaste d'Hollywood avait dèjà donnè le ton cinq ans auparavant en crèant le couple typique du cinèma amèricain: Errol Flynn-Olivia de Havilland dans "Captain Blood". La mise en scène est ènergique et Erich Wolfgang Korngold, d'origine tchècoslovaque, a fait du bon boulot avec la musique! il est d'ailleurs l'auteur de la plupart des films de Curtiz! Un classique du genre qui se revoit toujours avec autant de plaisir avec un Flynn qui brille par son audace et son panache, et des attaques de navires maintes fois copièes mais rarement ègalèes...
    ygor parizel
    ygor parizel

    238 abonnés 2 503 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 août 2012
    Formidable film d'aventures, il se passe beaucoup de chose (des actes de pirateries, expédition dans la jungle, évasion d'une galère, ...). Des combats particulièrement réussis pour l'époque, Errol Flynn sobre et charismatique, une histoire solide vraiment un classique du genre.
    Plume231
    Plume231

    3 865 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 avril 2010
    Un superbe film d'aventure où la réalisation impeccable de Michael Curtiz ne laisse aucune place aux temps morts, aidé en cela il est vrai par la flamboyance de la musique Erich Wolfgang Korngold, et se montre véritablement soigné sur le plan des décors et des costumes. Il ne faut pas hésiter à dire aussi que les effets spéciaux, qui surpassent largement ceux de "Capitaine Blood", sont fabuleux. Quand au scénario, il est d'une richesse et d'une densité tout simplement incroyable amplifiées par le fait que l'actualité très brûlante de l'époque du tournage y est évoqué de façon très forte (la séquence d'ouverture et le discours final en sont des exemples éloquents). On a aucun mal à substituer le roi Philippe II d'Espagne à un dictateur moustachu. Passons sur la fadeur de Brenda Marshall qui n'arrive pas à faire oublier Olivia de Havilland bien qu'elle soit convaincante en espagnole, Flora Robson est parfaite dans la peau de la "Reine Vierge". Quand à Errol Flynn sourire moqueur en coin irrésistible, sa prestance et son charisme monumental apportent énormément à ce petit bijou du genre.
    tomPSGcinema
    tomPSGcinema

    748 abonnés 3 323 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 juillet 2010
    L’aigle des Mers peut-être considérer à juste titre comme étant l’un des plus grands films d’aventure jamais produit.
    Cette histoire de piraterie est vraiment excellente et elle est dominer par la réalisation de Michael Curtiz qui aura été sur ce long métrage au sommet de son art. En effet, que ce soit par rapport au séquences de bataille navale ou encore celle des rapport amoureux entre Errol Flynn et Brendan Marshall, le metteur en scène du Capitaine Blood aura fait preuve à l’époque d’un savoir faire indéniable en terme de mise en scène .
    Errol Flynn campe le personnage principal avec son charisme et son élégance désormais légendaire, tandis que la beauté de Brendan Marshall apporte un peu de légèreté à ce film qui m’aura personnellement remplie d’émotion. A noter également les superbes interprétations de Floria Robson dans le rôle de la reine Elizabeth ou encore celle de Claude Rains parfait dans le rôle de Son José Alvarez de Cordoba.
    Sur le plan artistique, cette œuvre fait un sans faute, la photographie de Sol Polito est magnifique pour l’époque, tandis que les décors – dont celle de la construction de deux navires grandeurs nature – sont tout simplement somptueux et rend le film vraiment appréciable à visionner.
    Ajouter a cela, une très jolie partition musicale de Erich Wolfgang Korngold et vous aurez le droit de visionner l’un des plus beaux long métrage américains de cette époque admirable.
    Du très grand art.
    19/20
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Le chef d'oeuvre du film d'aventures maritimes, où Errol Flynn est au sommet de sa fougue. A l'intelligence du propos s'ajoutent les prodigieuses séquences de duels et d'abordages.
    Un rythme et une mise en scène à couper le souffle.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Un classique du cinéma d'aventures dans lequel Errol Flynn déploie tout son charme et sa prestance devant la caméra de son cinéaste préféré Michael Curtiz. A voir ou à revoir avec toujours le même plaisir.
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