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Un visiteur
5,0
Publiée le 1 mai 2007
Un film boulversant au début on n'estcontre se jeune homme capable de tuer aussi facilement puis vers la fin on est pour lui un changement de situation extraordinaire vraiment du grand art. Qui ma fait pleurait.
La crudité des scènes violentes du crime et de la condamnation font de ce plaidoyer contre la peine de mort une oeuvre profondément bouleversante. Mention spéciale au chef opérateur qui a su accenturer l'idée de froideur et de déshumanisation par des filtres verts. Du très grand art !
Ce film étonnant est construit autour de trois personnages, Yatzek le « meurtrier », son avocat et la victime, chauffeur de taxi. Dans un premier temps, tous s’entrecroisent de loin. Yatzek erre dans Varsovie, dans une attitude troublante. La mise en scène de K. Kieslowski crée une sensation de malaise quasi palpable, accentuée par le traitement verdâtre de l’image. Le moindre détail retient le regard, et nous plonge dans une forte appréhension de ce qui va arriver. Puis le meurtre se produit, lors d’une scène en temps réel d’une intensité impressionnante, où chaque objet frappe l’esprit pour longtemps, de la corde nouée autour des mains du meurtrier, à la couverture à carreaux qui enserre la tête de sa victime. Le film entre alors dans une seconde partie, la fin d’un procès et le combat perdu d’avance de l’avocat. La scène finale de l’exécution est inoubliable, tant par son réalisme que par le sentiment d’impuissance totale que l’on éprouve en la regardant.