Derniers Avis : Portés disparus - Page 2

Film de propagande pro-américain au parfum réactionnaire, au réalisme saisissant et à l'héroïsme parfois proche de la caricature, où les Jaunes sont montrés comme des bêtes nuisibles qu'il faut éradiquer. On est loin d'une Amérique du doute et de la mauvaise conscience qui flottait dans des films comme "Voyage au bout de l'enfer" ou "Apocalypse Now", c'est le genre de produit qui encourage chez certains peuples l'anti-américanisme. Le film fut toutefois le premier à traiter le sujet des GI's abandonnés dans les camps viets par le gouvernement des Etats-Unis, thème qui sera repris par "Retour vers l'enfer" et surtout "Rambo II la mission". Du cinéma d'action pure, avec Chuck Norris à son époque de gloire.

Un bon gros film de débiles mentaux, comme j'aime ! Patriotisme à deux balles, bouffonneries militaires, raccourcis politiques faciles, mecs qui assurent grave, punchlines trisomiques et mâchoires crispés... rien ne manque dans cette beaufferie délicieuse qui vous laissera sur le visage l'hébétude ravie d'une guenon sous tranxène !

Vous rêvez d'être cons, mais vous ne savez pas comment vous y prendre malgré une société très généreuse en renseignements sur le sujet ? Ce film est fait pour vous ! Vous aurez l'assurance de repartir de cette expérience intellectuelle ultime avec le crâne aussi rangé et aéré qu'un terrain vague par soirs de grands vents, et la capacité de reconnaître les bons et les méchants rien qu'à leur physique, le jaune ne correspondant pas aux couleurs de l'Amérique...

Sublime déjection patriotique aux relents racistes du plus bel effet, et aux solutions radicales qui forcent le respect, ce film va vous apprendre à communiquer efficacement avec les autres, tout en sachant rester ferme et montrer qui est le patron! Préparez-vous à apprendre les subtilités de la politique étrangère avec Chuck Norris, attention, ça décoiffe...

Le scénario d'abord: Chuck Norris a des couilles, et il est prêt à les mettre sous le nez du premier qui l'embête ! Or, y'a pleins des méchants jaunes, des sales niakwés, ennemis de la Sainte Amérique, qui retiennent prisonniers de bons patriotes élevés aux hamburgers et à la poudre à canon. Putain, Chuck il est pas content, alors il élabore un plan béton pour les libérer: il casse tout, bute tout plein du niakwé, pour leur montrer ce que c'est qu'un pays civilisé à tous ces sales connards qui n'ont aucun respect pour la vie humaine !

Bon je sais, le scénar est compliqué, faut suivre... Mais si vous faites un effort, vous ne le regretterez pas: Chuck assure le show et tire dans le tas ! Tout ce qui est jaune n'est pas or, et Chucky est bien décidé à démontrer que tous ces bridés n'ont aucune valeur devant les couleurs de l'Amérique... Ouééééééééééé Chuck, va-z'yyy, botte leur le cul jusqu'en enfer !!!

Malgré toutes ces bonnes idées scénaristiques, le film manque un peu de subtilité et se perd au milieu dans des scènes longuettes qui ramolissent un peu l'ensemble. Mais Chuck à des couilles et bande comme un Dieu, alors la fin reprend vigueur et dureté, pour un climax parfaitement... jouissif !

Notons une séquence magnifique, où des 'sales niakwés' font une farce de mauvais goût à Chuck en faisant sauter le bateau sur lequel il se trouve, p'is rigolent bêtement en se croyant plus malins que lui... maiiiiiiiiiiiiis Chuck ressort de l'eau au ralenti, mitrailleuse à la main, le regard vif et perçant d'un bovin sur le point d'être achevé, et leur tire dans la gueule pour leur apprendre la politesse. Une musique martiale triomphale souligne finement les images pour s'assurer que quelques spectateurs en retard (mentalement) n'auraient pas compris que c'est lui le héros ! Mince alors, quand on voit des mecs comme lui qui ont de si grosses couilles, on se demande comment les amerloques n'ont pas gagné le Vietnam... Peut-être que parce qu'en face ils réfléchissaient... Passons... Chuck a des couilles, c'est tout !

Donc malgré quelques baisses de rythme dommageables et un montage pas toujours très abouti, la qualité philosophique de l'ensemble devrait vous permettre par la suite de communiquer sans difficulté avec toutes espèces de chimpanzés de la planète, sans prendre de cours, juste par le langage gestuel. Un film qui devrait donc être proposé de toute urgence dans les écoles pour apprendre aux racailles à se tenir en société...

Moi ce qui me fascine dans ce genre de films, outre une incroyable bêtise et une auto-satisfaction patriotique bidonnante, c'est leur hallucinante violence à la fois visuelle, mais aussi psychologique !
Il ne s'agit pas de combattre l'ennemi, il s'agit de l'anéantir, de le réduire en bouillie, de nier totalement son statut humain, et d'en glorifier la déstructuration à tous niveaux... EDIFIANT !!!

Ces films pris au 1er degré sont épouvantables pour les raccourcis qu'ils proposent, mais deviennent de purs chef-d'oeuvres à tous les autres niveaux pour leur côté cartoonesque, qui ferait passer bip-bip, le coyote et consors, pour d'aimables plaisantins !

Norri-Dico: Un niakwé est un individu dont la particularité est d'être jaune aux yeux bridés, communiste, stupide, sadique et servile, et ne partageant pas les vraies valeurs, les valeurs américaines, celles qui ont des couilles...

Quelle bonne idée de surfer sur la vague de Rambo et d'en créer un ersatz avec un "action hero" comme on les aimait à l'époque, de la violence, de l'action et un final plein de bravoure. La mayonnaise prend et on savoure cette série B honnête sans trop s'ennuyer, ni trop reflechir d'ailleurs.

Ce film offre quelques belles scènes d'action avec un chuck Norris en pleine forme. Le scénario est très basique et manichéen . Le héro doit liberer des gentils americains prisonniers secretement par de très méchants vietnamien mais heureusement Chuck est la.
Au final on a un bon divertissement, un film majeur dans la carrière de Chuck Norris.

Et oui, même dans la filmographie de Chuck Norris qui est parsemée de gros nanars, il y a des films cultes, cela parait dingue et pourtant c'est bien le cas. «Portés disparus» réalisé en 1984 en fait partie. Dans ce film, notre barbu colleur de gnons et de mandales est James Braddock, ancien colonel dans l'armée américaine qui retourne au Vietnam car il est persuadé qu'il y reste encore des prisonniers de guerre américains. Bien entendu, en terme de qualité cinématographique intrinsèque, c'est le néant. L'histoire tient sur une ligne d'une feuille à carreaux (on pourrait croire qu'elle a été écrite par un gosse jouant avec ses soldats de plomb), il en découle des dialogues tout ce qu'il y a de plus fade, mais quelques répliques font mouche. Le jeu d'acteur est tout ce qu'il y a de médiocre avec un Chuck Norris fidèle à lui même et qui est toujours aussi inexpressif. Et l'on a rarement vu des personnages secondaires aussi stéréotypés. Mais le gros point noir de ce film, c'est sa réalisation absolument ignoble qui mélange les erreurs techniques et les faux raccords. Il n'y a pas de doute Joseph Zito est vraiment un gros tâcheron, il filme comme une patate et arrive très difficilement à rendre les scènes d'action attrayantes, et encore, ça ne marche pas à tous les coups. Pour un film de ce genre c'est quand même problématique ! Il n'y aucune cohérence, aucune réflexion, aucune profondeur, tout est fait pour que Chuck Norris fasse parler sa force. Mais tout n'est pas à jeter, il y a tout de même quelques séquences réussies et la première demie heure est plutôt pas mal.

Un film d'action plutôt moyen qui ravira surtout les fans de Chuck Norris.

Un bon film, malgré quelques longueurs dans ce scénario classique, le film arrive à nous tenir en haleine, certes la réalisation laisse à désirer et les acteurs ne sont pas super développer, mais je trouve ce premier film de la saga aussi agréable à regarder que les "RAMBO" qui sont un peu répétitif ! Je le conseille pour tous ceux qui ne veulent pas ce prendre la tête.

Patriote, c'est le terme qui convient le mieux au personnage interprété par Chuck Norris. Avant d'être un film d'action, c'est un film qui redore le blason de l'Amérique un an avant que ne sorte "Rambo 2: la mission". Le scénario est d'ailleurs davantage exploité que dans le second film énoncé, la première partie du film lorgnant avec le film d'espionnage. Au menu de ce film, des courses-poursuites, des combats au corps à corps, des fusillades, des explosions bref ce film ravira les amateurs du genre. Ce film rapporte également les traumatismes de la guerre du Vietnam pour les soldats américains qui ont pu en réchapper, on comprend dès lors avec ces images violentes pourquoi un soldat comme le personnage de Chuck Norris possède une telle haine contre les dirigeants Vietnamiens qui autorisaient leurs soldats à torturer ou à tuer un homme par plaisir. Ce film marque également le combat de l'Amérique contre le régime communiste de l'époque, c'est donc bien une guerre sans merci qui se livre dans ce film. L'Amérique avait trouvé un héros capable de déjouer tous les pièges qui lui sont tendus. La réalisation est très soignée, on passe du ghetto à la beauté de la rivière dans la jungle avec une lumière fascinante. Ce n'est pas un film bourrin, c'est un long-métrage très bien organisé avec son lot d'attraits. Que retient-on de ce film d'action? D'abord que c'est un film qui tient pour but de raviver l'esprit guerrier aux Etats-Unis d'Amérique. En deuxième lieu, il montre l'impuissance des diplomates américains face à des dirigeants communistes. En troisième lieu que le Vietnam de l'époque était une véritable dictature, un régime militaire et policier axé sur la répression et sur la politique de la terreur. Enfin, que la censure était tellement présente qu'il fallait absolument apporter la preuve vivante de ce que l'on avançait devant les caméras de télévision. Au final, Joseph Zito dirige Chuck Norris de main de maître qui colle parfaitement à l'image de l'homme que la providence envoie pour secourir les otages. Un long-métrage très plaisant et traité de façon intelligente!

du Chuck Norris pur jus, surement écrit par lui pour lui.
PLV : film d'action sans cervelle

Avec ce film culte de 1984 (et qu'importe ses qualitès), les amèricains commençaient vraiment à se poser la question: existe-t-il encore des prisonniers amèricains au Vietnam ? C'est sans aucun doute à partir de cette inquiètude qu'est nè "Rambo: First Blood Part II" de George Pan Cosmatos l'annèe suivante! Mais revenons à "Missing in Action" de Joseph Zito qui reste sans doute l'un des rôles les plus cèlèbres de l'inègalable Chuck Norris alias le colonel Braddock qui après avoir connu, malgrè le cessez le feu, l'enfer des camps de prisonniers, revient seul (à cause de la rèaction des officiels) au Vietnam pour dèlivrer d'anciens compagnons! Avec ce film de guerre, Zito renoue efficacement la tradition de la sèrie B en exploitant la veine issue de "grosses recettes". Dans "Missing in Action", Chuck Norris dèfie le Vietnam et devient une star mondiale, sorte de Rambo du pauvre dont les fans en ont fait un mythe! Comme il fallait exploiter le filon il y eu un "Missing in Action 2 : The Beginning" que mit en scène Lance Hool et même un "Braddock : Missing in Action III" rèalisè par Aaron Norris, le frangin de Chuck! Ce premier volet restant tout de même le meilleur des trois avec un succès ècrasant aux U.S.A...

Un film dont la profondeur et la subtilité n'ont d'égal que la qualité du jeu d'acteur, Porté Disparus est une parodie inconsciente à regarder entre amateurs avertis...

Wouhou, Chuck Norris est dans la place, et ca va faire mal! Il est tout de même hallucinant de voir de temps à autre les américains régresser à ce point quant au propos qu'ils tiennent dans un film. En effet, alors que ce « Portés disparus » est sorti en 1984, soit deux ans après Rambo, vraie dénonciation du traumatisme Vietnamien avant ses lamentables suites, celui-ci n'a nullement l'intention de se remettre en question et rappelle ce qui a pu se faire de pire en matière de propagande pro-américaine dans l'Histoire du cinéma. En gros, Chuck Norris arrive sur place (au Vietnam donc), défonce des gars (des méchants bien sûr), prend tout de même le temps de sauter une belle brune, et fait exploser un peu tout et n'importe quoi, le tout dans une ambiance de racisme à peine masqué à vous filer la nausée. Encore cela serait-il bien fait, mais pas du tout! Joseph Zito s'avère un hallucinant tâcheron et les scènes d'action sont du coup plus fatigantes qu'autre chose, sans parler du camarade Chuck, d'un manque d'expressivité et de subtilité qui forcerait presque le respect. Bref, une daube, une vraie de vraie, ce genre de films qui nous fâcherait presque avec cet art pourtant merveilleux que le cinéma.

Culte ! Juste pour la réplique de Braddock : je met les pieds où je veux, et c'est souvent dans la gueule ! mdr

Dès le premier plan où Chuck fait une entrée fracassante avec sa grosse pétoire et sa gueule de pas content dans la jungle Vietnamienne, un sourire béat nous anime les lèvres. On sait dès lors qu’on entre dans un monde de finesse. Authentiquement jouissif, Missing In Action nous interroge profondément : comment ils ont fait, bordel, pour perdre la guerre du Vietnam avec des mecs qui dessoudent comme Chuck ?

Bon, ben comment dire, c'est un bon gros nanar. Ah, en fait, c'était pas difficile. La Cannon a offert à C. Norris un nouveau terrain d'expression qui lui permet de se venger de ses vilains viêt-congs qui avaient bouter les Boys hors de leur jungle. Il retourne donc sauver des prisonniers laissés dans des camps et prouver au reste du monde que ce n'est pas une légende (un peu comme dans "Rambo II" en fait). Il tire, il donne des coups de tatane, il emballe une gonzesse sans rien faire, il regarde ses potes mourir en fronçant légèrement les sourcils bref, c'est un festival. Il y a un scénario assez bien construit, une mise en scène pas trop à la ramasse mais bon, ça reste du bas niveau, on rigole un peu mais c'est parfois mou du genou. Mais ça passe le temps...