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Acidus
736 abonnés
3 722 critiques
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3,5
Publiée le 10 janvier 2012
Bon film sur la guerre de sécession qui nous épargne certains clichés et nous présente un John Wayne en grande forme. "Les cavaliers" reste classique mais bien divertissant.
En Avril 1863, le colonel Marlowe est chargé d'un raid de cavalerie à plusieurs centaines de kilomètres à l'intérieur du territoire sudite... Réalisé en 1959 par John Ford, " The Horse Soldiers " se trouve être un très bon film sur la guerre de Sécession. Ce long métrage, qui est basé sur des faits réels, est bien agréable à suivre, car il possède des personnages bien attachants et une réalisation certes classique, mais des plus sérieuses. En tête d'affiche, on retrouve un solide John Wayne dans le rôle du colonel Marlowe, qui ne fera que s'opposer au médecin militaire incarné par un William Holden efficace. Constance Towers ( qui tournera l'année suivante dans un autre film de Ford " Le Sergent Noir " ), quant a elle , possède le rôle d'une aristocrate sudiste au fort caractère, et qui sera contraint et forcé de suivre la cavalerie nordiste. On se trouve donc en face d'un western habilement réalisé, car proposant quelques séquences d'actions efficace, mais le tout ne peut faire partie, à mon sens, des oeuvres majeurs du cinéaste.
Indéniablement, il ne s'agit pas du meilleur western de J. Ford. La mise en place est certes rapide, les péripéties sont assez divertissantes mais sa mise en scène est parfois un poil poussive et les scènes d'action manque de rythme et de souffle malgré une envergure assez impressionnante. J. Wayne compose un énième personnage de cavalier héroïque, commandant bourru mais aussi terriblement humain et il livre une prestation plus que correcte. Son face à face avec W. Holden réserve quelques bons moments et les dialogues sont bien écrits. Les péripéties s'enlisent un peu vers la fin, les méchants manquent d'envergure et la fin est vraiment trop brutale. Bon western, classique mais pas transcendant sauvé par quelques moments de grâce (dont la fameuse charge des cadets). D'autres critiques sur
John Ford et John Wayne ont livré un paquet de classique pour une collaboration qui fût plus que productive et Les cavaliers est bien de ceux là sans l'ombre d'un doute.Narrant la mission de sabotage d'une unité Yankee en terre sudiste, Ford s'attaque à la guerre de secession en confiant le rôle d'un colonnel bourru à Wayne qui s'opposera sans cesse à William Holden en médecin humaniste sous les eaux yeux de Constance Towers. Bref un vrai classique du western et du cinéma tout court ponctués de morceaux de bravoure sous la direction d'un maitre, Que demander de plus ?
Un film qui comporte les grands thèmes de John Ford. J'aime bien les films sur la guerre de sécession (et finalement ils sont rares). John Wayne et William Holden font un beau duo. Le scénario est riche en rebondissements et les intrigues secondaires ne plombent pas la principale.
Très bon film de Ford qui prend des allures de road movie avant l'heure. Nous suivons les cavaliers dans leur parcours de guerre, et voyons s'affronter les générations (John Wayne, le vieil homme âpre et autoritaire, opposé à la fois au progrès de la médecine et à la jeune sudiste), tandis que les hommes s'affrontent à main armée. Bien réalisé, bien joué, sans être LE film incontournable de son réalisateur.
Cinéaste-conteur de l’histoire des Etats-Unis, John Ford use là de ses codes coutumiers pour narrer une petite histoire dans la grande Histoire. «The Horse Soldiers» (USA, 1959) se déroule durant la guerre de Sécession. Ici l’imbrication des faits (particuliers et historiques) porte un rôle dans le déroulement de l’intrigue, d’ampleur réduite certes mais substantiel. John Marlowe (J. Wayne), colonel d’une cavalerie nordiste se dirige vers le Sud pour affronter les sudistes. Flanqué d’un médecin, pour lequel il voue un mépris a priori absurde, le voyage vers l’affrontement final n’est pas tant le simple récit d’une troupe à cheval que le deuil d’un homme d’armée. Derrière l’aspect vigoureux des protagonistes fordiens, dessous la masse de Wayne, bat l’amour du cinéaste pour les courages de ses ancêtres, pour les beautés de ses paysages nationaux. Et si la chose existe dans les films de Ford, elle possède là une étendue narrative cruciale. On apprendra que si Marlowe hait les médecins et leur science, c’est parce que sa défunte épouse est morte par les pronostics indécis de docteurs. La traversée qui le mènera à la lutte contre les sudistes sera parsemée par la cicatrisation de ses maux. Ainsi il trouvera l’amour à nouveau, se raccommodera avec la médecine et vaincra la horde de sudistes. Il est de nature dans le cinéma de Ford de préférer la légende à la vérité et si le film trouve ses fondements dans une histoire vraie, le cinéaste n’en sauvegarde que le souvenir héroïque de leur exploit. Ford est aux Etats-Unis, ce que Homère est à la Grèce, fondateur d’un imaginaire national et international (puisque les récits légendaires de ces deux auteurs à outrepassés les limites de leur contrée). La petite histoire intervient sur la grande en ceci que les humeurs de Marlowe, en adéquation avec le docteur et Miss Hannah influe sur les décisions de guerre. Enfin on décerne dans la relation du colonel et du médecin, une confrontation de l’esprit aguerri à celui de la raison.
John Ford, spécialiste du western ne signe pas ici ce qui est considéré comme son meilleur film mais personnellement j'adore Les Cavaliers qui voit l'affrontement de 2 personnalités différentes se chamaillant de manière bonne enfant et le plaisir de voir 2 grands acteurs hollywoodien tel que Wayne et Holden est immense. Ce film est bien rythmé et assure le spectacle.