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CH1218
204 abonnés
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3,0
Publiée le 24 février 2019
Mis à part le segment qu’il mis en scène pour « La Conquête de l’Ouest », c’est la seule fois que John Ford tourne un film entier ayant pour cadre la guerre de Sécession. L’histoire, dont la base est véridique, se joue surtout autour des relations entre les 3 principaux personnages, incarnés par John Wayne, Wiliam Holden et Constance Towers. Bien réalisé, bon rythme et divertissant, « Les Cavaliers » se situe un poil au-dessus de la moyenne.
Un John Ford de très bonne facture, qui entreprend encore de filmé l'armée pour mieux la critiquée. John Wayne incarné un personnage assez détestable dont le récit et les rencontres vont peu à peu transformé. Un schéma classique à une époque où le western commençait sérieusement à patiner (avant que Leone renouvèle le genre), mais bien exécuté.
Bonjour, Un grand classique de film sur la guerre d indépendance et la cavalerie ou deux personnes s opposent, le militaire John Wayne et le médecin William Holden sous la caméra de John Ford en 1959 Un must de western, a voir sans modération
Plutôt sur la fin de la carrière de John Ford, cette épopée historique n'en reste pas moins l'énième incarnation de son talent. Mêlant ses sentiments pour les deux camps qui se livrent une guerre intestine, le cinéaste présente aussi bien la stratégie victorieuse et la discipline militaire de l'Union que la bravoure et le courage des Sudistes (dont le parfait exemple est l'avancée héroïque des cadets de l'école militaire confédérée). John Wayne, toujours aussi convaincant, dresse ici le portrait d'un colonel tiraillé par son sens du devoir et ses sentiments, à l'image d'une Amérique divisée. Admirable dans ses choix stratégiques et son courage, touchant dans son humanisme et sa douleur liée à la perte de sa femme, le colonel Marlowe, bien que dur et sévère, n'en reste pas moins un officier juste, talentueux et proche de ses hommes. Sa relation avec le major Kendall, bien qu'exécrable au début du film, s'améliore et offre des échanges piquants, jusqu'à la réconciliation de ces deux hommes que tout oppose. Quant à Hannah Hunter, femme distinguée et attachée aux valeurs sudistes, sa personnalité et son caractère évoluent, passant d'une jeune fille rebelle et menteuse à une femme digne et sincère. Ses débuts sont assez agaçants en raison de son air surjoué et capricieux mais fort heureusement, elle devient bien plus attachante au fur et à mesure du film. Notons de belles scènes d'affrontements, dont celle de Newton Station et celle du pont, quelques kilomètres avant Bâton-Rouge. La mise en scène est correctement réalisée et l'aspect historique et documentaire de l'oeuvre est également bien présent.
Inspirée d'une histoire vraie, "Les cavaliers" est une reconstitution historique d'un raid nordiste sur les positions stratégiques des Confédérés pendant la guerre de sécession. John Wayne (Colonel nordiste) est en parallèle confronté à William Holden (médecin militaire qui lui est imposé) et à Constance Towers (une aristocrate sudiste pouvant compromettre la mission), les relations conflictuelles entre ces 3 personnages (remarquablement interprétés) évoluant au fil du récit. Il n'y a pas de parti pris pour un camp ou pour un autre malgré la victoire nordiste, mais une plongée dans la guerre civile avec toute la violence mais aussi les traits d'humanité qu'elle génère. John Ford, fidèle à lui même, assure une réalisation de qualité et nous offre notamment des prises de vue impressionnantes lors des différentes batailles.
Merci à Arte de diffuser de temps en temps des chef-d’œuvres du western intemporel. Il y a bien longtemps que j’avais vu ce « Les cavaliers » à la télé et j’avoue l’avoir revu avec un immense plaisir. Me sont revenues à la mémoire quelques magnifiques scènes émotionnellement fortes : l’attaque suicidaire des sudistes qui se font massacrer allègrement, ces enfants de l’école militaire qui partent la fleur au fusil se frotter à des « bleus » expérimentés, toutes les scènes médicales… L’essentiel du film repose sur l’opposition entre John Wayne, un officier issu du rang, et William Holden, le chirurgien. A la tension due à cause de la guerre s’ajoute des tensions humaines. Jamais voyeur, John Ford filme les atrocités avec une forme de pudeur. Constance Towers est fantastique en confédérée obtuse et tête-à-claque, qui va s’interposer entre les deux mâles dominants. La scène du repas est l’une des plus réjouissantes du film avec un John Ford légèrement coquin dans sa façon de filmer. Encore un excellent « John Ford ».
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Ce film de John Ford se déroule durant la guerre de secessiion. Basé sur des faits authentiques il retrace l'expédition d'une troupe de nordistes chargé des détruire une gare d'approvisionnement importante au sein des lignes des confédéres. AA travers cette expédition John Ford met en évidence l'affrontement entre la colonel Marlow chef de la troupe, interprète par John Wayne autoritaire et obtu et le médecin major interprète par William Holden souple et humain. À cela s'ajoute une aristocrate sudiste au caractère bien trempé qui rajoute du piment à la sauce. Tout cela est assez caricatural si bien que les personnages frisent parfois le ridicule et certaines scènes en pâtissent faute de nuance et de subtilité. Le film comporte aussi certaines longueurs. C'est dommage car Ford nous montre une fois encore son talent tant au niveau de la mise en scène que dans le recul pris par la caméra. Jonh Wayne à décidément du mal à se renouveler au niveau de son personnage, et c'est je trouve William Holden qui sauve la mise.
Peut-être un peu trop de longueurs dans "les cavaliers" , après ça dépend du spectateur . J'en retiens une démonstration crédible de la guerre de sécéssion avec un certain nombre de messages en lien avec , une oeuvre humaine avec des personnages plus complexes qu'ils en ont initialement l'air , des acteurs performants en particulier John Wayne et le médecin , de belles images et un final puissant tant sur le plan visuel que moral