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Votre avis sur Walk the Line ?
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Aux passionnés de l'artiste, "Walk the line" répond aux passionnés de cinéma. Une oeuvre à part entière.
Pour les acteurs, pour les chansons, pour la reconstitution d'époque. Pour le reste, rien à signaler
Un superbe film musical retraçant la vie d'une rockstar qui, pour une fois finit bien. Le couple d'acteurs vedettes se sont bien montrés dignes de leurs Oscars.
Julien D
Loin de l’écriture hagiographique qui rend la majorité des biopics terriblement stériles, le portrait dressé de Johnny Cash réussit à dépeindre avec une certaine justesse les névroses du musicien. La façon dont le personnage apparait comme étant tour à tour mésestimé par son père, tiraillé entre deux femmes et sous l’emprise de drogues sonne un point de vue ambivalent sur cette légende du rock américain qui, lors des magnifiques scènes de concert, est filmé d’une manière parfaitement valorisante. C’est en grande partie grâce au soutien de Johnny Cash lui-même lors de l’écriture et du choix du casting que le film de James Mangold peut ainsi revenir avec un tel réalisme sur le passé trouble de ce chanteur ambigu. Le schéma scénaristique n’a en soit rien de bien innovant (la montée, la descente aux enfers puis le retour au sommet de la star) mais la qualité de la reconstitution, la beauté de la photographie, les détails entourant la personnalité de chacun des personnages et surtout la qualité de jeu de Joaquim Phœnix font de cette biographie un des meilleurs films musicaux du cinéma contemporain.
soniadidierkmurgia
Biopic du regretté Johnny Cash. On sait que les américains sont passés maîtres du genre depuis des décennies ( William Dieterle déjà dans les années 30 avec les biographies romancées de Zola ou Pasteur). Le film s’attarde surtout sur la rencontre de Johnny Cash avec celle qui deviendra sa compagne jusqu’au dernier jour, une ancienne chanteuse de country avec laquelle il interprétera de nombreux duos. On navigue donc dans les années 50 avec le plaisir de croiser et d’entendre au passage Elvis Presley ou Jerry Lee Lewis. Le film commence avant le fameux concert à la prison de Saint Quentin où l’on voit Cash sous l’emprise de la drogue avant d’entrer en scène et il s’achève sur le même concert. Joaquim Phoenix n’a qu’une ressemblance lointaine avec Cash qui avait un physique très particulier mais il s’acquitte fort bien d'une tâche qui n’était pas aisée. Idem pour Reese Whitherspoon.
Ce n'est ni la première, ni la dernière biographie d'un chanteur et ce n'est, en tout cas, pas la meilleure. Tout ça à cause d'une réalisation trop « académique » de James Mangold qui dessert le film : un manque de rythme évident au début du film (les 40 premières minutes) et des pseudo rebondissements trop prévisibles dans leur mise en scène
spoiler:
(la blessure du frère de Johnny Cash, l'idylle avec la chanteuse Jane Carter, la séparation de Johnny Cash et de son épouse, l'accident de tracteur...)
. La vie de Johnny Cash s'étire ainsi en longueur sur 2h17. Le traitement cinématographique des excès du chanteur (drogue, sexe et alcool) est, malgré ce qu'on pourrait penser, très (trop !) orienté « tout public ». spoiler: Le sevrage des drogues pour Johnny Cash est traité par un simple gag (faire fuir à la carabine l'approvisionneur officiel en drogue de Johnny). Quant aux jeunes filles qui rejoignent le chanteur dans sa chambre d'hôtel après ses concerts et les lettres provocantes de ses fans, elles sont traitées sous forme d'ellipses ou de manière détournée au sein d'une discussion entre Johnny Cash et son épouse ...
Pas très « rock'n'roll » comme réalisation et, en tout cas, très différent de l'idée qu'on pourrait se faire d'un chanteur à cette époque de libération des moeurs. Cependant, tout n'est quand même pas à jeter dans « Walk the Line ». Il y a quelques bons moments musicaux, les sympathiques tournées de la bande de jeunes chanteurs (Elvis Presley, Jerry Lee Lewis...) et la critique de l'Amérique religieuse et puritaine de l'époque (le divorce, c'est mal). Néanmoins, le problème avec les adaptations basées sur des biographies autorisées ou des autobiographies -ce qui est le cas ici -, c'est qu'on perd toute l'objectivité souhaitable du propos et tout le recul nécessaire à retracer la vie d'une personnalité. En somme, un film à réserver aux inconditionnels du chanteur ou aux adeptes des films consensuels hollywoodiens !
. La vie de Johnny Cash s'étire ainsi en longueur sur 2h17. Le traitement cinématographique des excès du chanteur (drogue, sexe et alcool) est, malgré ce qu'on pourrait penser, très (trop !) orienté « tout public ». spoiler: Le sevrage des drogues pour Johnny Cash est traité par un simple gag (faire fuir à la carabine l'approvisionneur officiel en drogue de Johnny). Quant aux jeunes filles qui rejoignent le chanteur dans sa chambre d'hôtel après ses concerts et les lettres provocantes de ses fans, elles sont traitées sous forme d'ellipses ou de manière détournée au sein d'une discussion entre Johnny Cash et son épouse ...
Pas très « rock'n'roll » comme réalisation et, en tout cas, très différent de l'idée qu'on pourrait se faire d'un chanteur à cette époque de libération des moeurs. Cependant, tout n'est quand même pas à jeter dans « Walk the Line ». Il y a quelques bons moments musicaux, les sympathiques tournées de la bande de jeunes chanteurs (Elvis Presley, Jerry Lee Lewis...) et la critique de l'Amérique religieuse et puritaine de l'époque (le divorce, c'est mal). Néanmoins, le problème avec les adaptations basées sur des biographies autorisées ou des autobiographies -ce qui est le cas ici -, c'est qu'on perd toute l'objectivité souhaitable du propos et tout le recul nécessaire à retracer la vie d'une personnalité. En somme, un film à réserver aux inconditionnels du chanteur ou aux adeptes des films consensuels hollywoodiens !
Était-il vraiment nécessaire que « Walk the Line » s’attarde autant sur les " je t’aime moi non plus" entre Johnny Cash et June Carter ? Malgré l’importance évidente des boires et déboires de cette relation, je pense néanmoins que non. Ne connaissant que peu de choses de la vie et de la carrière de " l’homme en noir ", j’en attendais plus de ce biopic et suis donc resté sur ma faim. Cette impression ne remet aucunement en question l’interprétation de Joaquin Phoenix, ni celle oscarisée de Reese Witherspoon mais plutôt ce parti pris scénaristique ainsi que le classicisme de la réalisation de James Mangold.
Loin de l’écriture hagiographique qui rend la majorité des biopics terriblement stériles, le portrait dressé de Johnny Cash réussit à dépeindre avec une certaine justesse les névroses du musicien. La façon dont le personnage apparait comme étant tour à tour mésestimé par son père, tiraillé entre deux femmes et sous l’emprise de drogues sonne un point de vue ambivalent sur cette légende du rock américain qui, lors des magnifiques scènes de concert, est filmé d’une manière parfaitement valorisante. C’est en grande partie grâce au soutien de Johnny Cash lui-même lors de l’écriture et du choix du casting que le film de James Mangold peut ainsi revenir avec un tel réalisme sur le passé trouble de ce chanteur ambigu. Le schéma scénaristique n’a en soit rien de bien innovant (la montée, la descente aux enfers puis le retour au sommet de la star) mais la qualité de la reconstitution, la beauté de la photographie, les détails entourant la personnalité de chacun des personnages et surtout la qualité de jeu de Joaquim Phœnix et Reese Witherspoon font de cette biographie un des meilleurs films musicaux du cinéma contemporain.
Un biopic profond et touchant qui nous prouve, une fois de plus, que l'amour et le bonheur sont deux choses qui s'obtiennent mais ne s'achètent pas. On découvre la vie de cette star dont on connait le nom mais de qui on connait pas grand chose (enfin, pour ma part). Et on constate que sa vie n'a pas été un long fleuve tranquille, bien au contraire. Un petit garçon qui cherche la reconnaissance de son père, qui fait tout pour ne pas lui montrer. Un schéma classique, qu'on connait tous mais qui existe bien aussi dans la sphère de la célébrité. Le tout couplé à un esprit complètement mégalo. Une histoire vraiment très belle et dont le final nous fait plaisir. Mais que serait un biopic sans acteurs ? Pas grand chose, et Joaquin Phoenix nous le montre par une prestation bluffante. Pas la meilleure de tous les temps, mais une prestation qu'on retiendra. Idem pour son homologue féminin Reese Witherspoon, tout aussi bluffante. La bande son reprend les titres les plus emblématiques du chanteur : par conséquent, si on aime on trouvera la BO génial ; et si on n'aime pas, ben on ne l'aimera pas trop. Le tout servi par une mise en scène soignée et de toute beauté. Pas le meilleur biopic du monde, mais un bon biopic sans aucun doute.
L'histoire commence par un flash-back, qui dure les quatre cinquièmes du film. S'apprêtant à donner un concert dans la prison de Folsom, Johnny voit une scie circulaire qui lui rappelle celle de l'atelier où travaillait son grand frère, et qui causa sa mort. Car comme dans "Ray", tout part d'un traumatisme, celui de la mort d'un frère, et de la culpabilté de survivre. Elevé dans une famille de petits blancs du Sud tout droit sortis des "Raisins de la Colère", Johnny doit faire face à l'hostilité de son père, et part à l'Air Force en Allemagne, "même pas en Corée, là où on se bat". Il épouse Viv dont il a trois filles, vivote comme V.R.P. et gratte la guitare avec deux amis. Jusqu'au jour où, interrompu après quelques mesures de gospell par un producteur et sommé de chanter quelque chose de plus personnel, il réussit à le convaincre avec une histoire de bad guy qu'il a composé en Allemagne.
Commence alors le succès, et ce qui va avec : la vie de tournée avec Jerry Lee Lewis et Elvis Presley, les filles qui se donnent au sortir de la loge, la distance qui se crée avec la vie de famille, les pilules qui aident à tenir le coup. Et puis June Carter, qu'il écoutait à la radio avec son frère quand, âgée de dix ans, elle chantait déjà dans le groupe familial. Commence alors un long chassé-croisé entre eux deux, la nature de leur relation oscillant entre une complicité artistique et un amour qui n'arrive pas à se reconnaître, dans une Amérique puritaine où le divorce de June lui vaut la malédiction de bien-pensantes rencontrées à l'épicerie du coin.
"Walk the Line" est un biopic, une biographie d'un mythe américain, genre très en vogue dans le cinéma hollywoodien, de "Lenny" à "Ray" en passant par "Malcolm X" ou "Aviator". Il en épouse les règles du genre : la lente ascencion après des années de vaches maigres, la déchéance (en général la drogue et/ou l'alcool), et la rédemption grâce à la fille de sa vie, mais qui est rarement l'épouse, depuis longtemps transformée en marâtre...
Sans parler de la psychologie racontée aux petits Américains (ou comment économiser sept ans d'analyse lacanienne en deux heures), et le difficile rachat aux yeux du père, convaincu à chaque désintoxication que décidemment, le fiston n'est qu'un bon-à-rien.
Sorti un an après "Ray", ce film souffre un peu de la comparaison, et cette proximité renforce le sentiment de déjà-vu que l'on ressent très fort. Mais il réussit quand même à intéresser grâce au jeu des deux acteurs principaux. Joaquim Phoenix est assez mono-expressif (jouer un shooté n'aide pas beaucoup), mais il sait trouver une sorte d'animalité trouble quand il chante. Quant à Reese Witherspoon, grâce à qui on peut suivre trois décennies de folies capilaires (vive les biopics !), elle est très crédible dans son personnage de celle qui a appris à être drôle, parce que c'est sa grande soeur qui avait la voix... Dès la scène de leur rencontre, sans doute la meilleure du film, elle fait appel à une palette complète d'expressions et joue de sa séduction, qui opère sur le spectateur comme elle opère sur Johnny.
Et puis, qualité non négligeable pour un film musical, les scènes de concert sont très bien filmées, d'autant plus qu'elles ne sont pas là comme de simples illustrations, mais comme des moments privilégiés de l'intrigue. A tel point que l'on regrette qu'il n'y en ait pas plus, pour (re)découvrir les chansons de Johnny Cash et de June Carter, qui sont ici interprétées par les deux acteurs.
http://www.critiquesclunysiennes.com/
Commence alors le succès, et ce qui va avec : la vie de tournée avec Jerry Lee Lewis et Elvis Presley, les filles qui se donnent au sortir de la loge, la distance qui se crée avec la vie de famille, les pilules qui aident à tenir le coup. Et puis June Carter, qu'il écoutait à la radio avec son frère quand, âgée de dix ans, elle chantait déjà dans le groupe familial. Commence alors un long chassé-croisé entre eux deux, la nature de leur relation oscillant entre une complicité artistique et un amour qui n'arrive pas à se reconnaître, dans une Amérique puritaine où le divorce de June lui vaut la malédiction de bien-pensantes rencontrées à l'épicerie du coin.
"Walk the Line" est un biopic, une biographie d'un mythe américain, genre très en vogue dans le cinéma hollywoodien, de "Lenny" à "Ray" en passant par "Malcolm X" ou "Aviator". Il en épouse les règles du genre : la lente ascencion après des années de vaches maigres, la déchéance (en général la drogue et/ou l'alcool), et la rédemption grâce à la fille de sa vie, mais qui est rarement l'épouse, depuis longtemps transformée en marâtre...
Sans parler de la psychologie racontée aux petits Américains (ou comment économiser sept ans d'analyse lacanienne en deux heures), et le difficile rachat aux yeux du père, convaincu à chaque désintoxication que décidemment, le fiston n'est qu'un bon-à-rien.
Sorti un an après "Ray", ce film souffre un peu de la comparaison, et cette proximité renforce le sentiment de déjà-vu que l'on ressent très fort. Mais il réussit quand même à intéresser grâce au jeu des deux acteurs principaux. Joaquim Phoenix est assez mono-expressif (jouer un shooté n'aide pas beaucoup), mais il sait trouver une sorte d'animalité trouble quand il chante. Quant à Reese Witherspoon, grâce à qui on peut suivre trois décennies de folies capilaires (vive les biopics !), elle est très crédible dans son personnage de celle qui a appris à être drôle, parce que c'est sa grande soeur qui avait la voix... Dès la scène de leur rencontre, sans doute la meilleure du film, elle fait appel à une palette complète d'expressions et joue de sa séduction, qui opère sur le spectateur comme elle opère sur Johnny.
Et puis, qualité non négligeable pour un film musical, les scènes de concert sont très bien filmées, d'autant plus qu'elles ne sont pas là comme de simples illustrations, mais comme des moments privilégiés de l'intrigue. A tel point que l'on regrette qu'il n'y en ait pas plus, pour (re)découvrir les chansons de Johnny Cash et de June Carter, qui sont ici interprétées par les deux acteurs.
http://www.critiquesclunysiennes.com/
la vie de johnny cash, vrp devenu star du rock, joakim phenix et reese whitherspoon epoustouflant, la derniere scene est super
Même sans être un spécialiste de la vie et de l'oeuvre de Cash il est impossible de résister au rythme endiablé des séquences de concerts tant la foule et la musique sont euphorisant.Le très doué Mangold laisse toujours sa camera au près des personnages de maniere a nous maintenir constament au coeur de l'action.Si le scénario prend quelques libertés avec la realité et que l'on retrouve plusieurs thèmes reccurants a ce genre d'oeuvre (enfance difficile ,l'histoire d'amour ,la drogue ,la vie familiale chaotique ...) cela n’enlève rien a la performance scénique et vocale extraordinaire de Phoenix qui est littéralement habité par son rôle jusqu'a reproduire la guestuelle précise du chanteur.Il forme un joli duo avec la belle Reese au jeu simple mais efficace.Grosse baisse de rythme vers les 3/4 évoquant les énormes soucis de dépendance de Cash avant de finir sur une note positive de vie familiale retrouvé.A noter le superbe travail sur la reconstitution des décors et costumes.
Je ne connaissais pas la vie de Johnny Cash et j'ai trouve ce biopic aussi informatif qu'agreable a suivre. Mention speciale a Joaquin Phoenix qui est pour moi un grand acteur de sa generation. A noter egalement: l'absence de playback,appreciable lorsque l'on sait que ni lui ni Reese Witherspoon ne sont chanteurs!
Dommage, on tenait ici un bon sujet. Hélas tout se dilue dans le prévisible, dès le début. Tout se dilue dans le convenu, pour peu qu'on connaisse déjà la vie de Johnny Cash, et c'est du tout cuit. Joachim Phoenix est très bon en rock star, mais pas en Johnny Cash, gueule cassée et pas franchement aimable. Reese Witherspooon est plus convaincante, elle sauve un peu le film de l'engluement. On retiendra quand même les scènes en public, qui valent quand même le détour et rompent la monotonie d'un film qui semble avoir été inspiré par le directeur - tant critiqué par Cash - de la prison de Folsom : rien ne dépasse.
Je dois l'avouer, ces biopics ne sont pas ce que je préfère au cinéma. On retrouve ici un schéma classique : difficultés des débuts, succès, déchéance (ici la drogue, ailleurs ce serait l'alcool) et rédemption par l'amour. Mais l'ensemble est malgré tout intéressant, Johnny Cash n'étant pas le plus connu des chanteurs américains, et l'interprétation de Joaquin Phoenix et Reese Witherspoon étant très bonne.
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