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Ghighi19
70 abonnés
1 877 critiques
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5,0
Publiée le 2 décembre 2018
Un grand documentaire historique même sur ce dernier concert d une longue tournée et la fin de Ziggy personnage crée par Bowie qui le collait tellement à la peau . Superbe et inoubliable !
La mise en image est un tantinet vieillote (faut vraiment aimer le rouge) mails il reste l'essentiel: David Bowie, alias Ziggy Stardust, qui offre un spectacle grandiose accompagné de ses araignées venues de Mars devant un public totalement en transe.
"Everybody...This has been one of the greatest tours of our life. First I'd like to thank the band, I'd like to thank our road crew, and I'd like to thank our lighting people...Of all the shows on this tour, this particular show will remain with us the longest, because...not only is it the last show of the tour, but it's the last show we will ever do. Thank you." Ce sont sur ces paroles mythiques que Bowie entonne la dernière chanson du concert, "Rock'n'Roll Suicide" (merveille glam), marquant la fin du concert, et la fin des Spiders From Mars, et de son personnage de Ziggy Stardust. Concert mythique, filmé par D. A. Pennebaker ("Don't Look Back" sur Bob Dylan), enregistré au Royal Albert Hall en 1973. Dire que Bowie et son groupe sont au sommet de leur force est un pléonasme. Que des classiques ici, et un film rock culte et absolument indispensable ! And Ziggy played guitar...
Comment ne pas être émerveillé par une tel prestation, un personnage mythique du rock, quelque soit notre âge, un magnifique document et un concert qui en jette!
4 étoiles pour la musique, pour Bowie, pour Mick Ronson sont guitariste magique et les autres musiciens. 1 étoile pour la réalisation. On prend quand même une claque!!
Ce concert mythique, - la dernière apparition de Ziggy Stardust sur scène (à l'Hammersmith Odeon le 3 Juillet 1973) - a été miraculeusement filmé par un Pennebaker auréolé de la gloire de son travail sur Dylan : malheureusement, force est de constater que Pennebaker ne comprend rien ni à Bowie (qu'il filme particulièrement platement et sans recul dans sa loge) ni à son phénomène (le visage ravagé de larmes du public féminin hystérique l'intrigue, mais il ne sait guère qu'en faire...). Faisons donc le deuil de l'image - les moyens techniques, limités, à l'oeuvre pour le filmer ne réussissant pas à traduire la furieuse magie du concert -, reste alors la musique, régulièrement éblouissante, et le charisme renversant d'un Bowie au sommet de son Art hermaphrodite. Mais quand même, après que Ziggy ait lancé son incompréhensible adieu, Pennebaker ne filme plus jamais la salle, nous privant de la dévastation des fans : on se demande, coup de génie ou incompétence crasse ?