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Vladimir.Potsch
20 abonnés
389 critiques
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1,0
Publiée le 29 septembre 2006
Dans le même style documentaire mais avec moins de talent qu'avec Appelez nord 777 ou Quatorze heures, Hathaway réalise un film sur la résistance en France intitulé 13, rue Madeleine (1946), en référence à ladresse du siège de la Gestapo au Havre. Richard Conte est un méchant espion nazi infiltré dans les milieux despionnage américain, mais James Cagney veille au grain. Peu subtil, le film ne retient lattention que par le réalisme des décors.
Film d'espionnage se déroulant durant la Seconde guerre mondiale, "13,rue Madeleine" ne fait pas partie des oeuvres majeurs de Henry Hathaway, la faute à une histoire qui manque a mon sens de rebondissements. Néanmoins, l'ensemble se suit avec un certain intérêt grâce à la très bonne interprétation de James Cagney et à une mise en scène solide qui propose un certain réalisme .
Film de propagande déguisé en film d’espionnage, avec beaucoup de rebondissements. Le propos est efficace, les extérieurs sont brillamment utilisés, et le contenu est assez riche pour que l’on soit tenu en haleine pendant 90 minutes. Reste une petite déception sur le jeu de Cagney, trop souvent peu crédible dans son rôle, notamment dans les scènes de combat à main nue, où sa taille ne l’aide pas à être crédible. Passons sur ce faux pas du casting et voyons les bons côtés des choses, avec des seconds rôles exemplaires, tel Richard Conte.
Quand Henry Hathaway adoptait le style documentaire, on ne pouvait pas dire qu'il faisait avec ce dernier ses films les plus passionnants, loin de là... L’ultra-patriotique et pompeux, avec sa voix-off saoulante et omniprésente, "La Maison de la 92e Rue" en est le pire exemple... Mais paradoxalement, c'est le premier tiers très documentaire, qui montre comment l'Etat américain a formé des agents secrets pendant la Seconde Guerre Mondiale et réussissait à démasquer des traîtres quitte à se servir d'eux par la suite, qui est le mieux réalisé et le plus convaincant, mais paradoxalement encore les deux derniers, plus mal réalisés, mais avec une intrigue d'espionnage nettement plus soutenue est la plus intéressante à regarder. Ces deux derniers tiers voient leur crédibilité en prendre un coup quand la barrière des langues n'est pas respectée, tout le monde parlent la langue de Shakespeare, et que la France s'apparente plus à une France de pacotille qu'à une France réaliste. Mais il n'empêche le rythme très soutenu, les nombreux rebondissements, crédibles ou pas, dont certains sont étonnamment cruels, et la puissance de jeu de James Cagney et de Richard Conte emballent le tout très efficacement.
Dans un premier temps Hathaway décrit d'une façon très documentaire la formation des agents secrets pendant la Seconde Guerre Mondiale puis le film se transforme vers l'espionnage et la guerre . Le rythme très soutenu et les nombreux rebondissements souvent violents pour l'époque rendent le récit très intéressant même si le style est manichéen . Mérite plus que 2.8 .
La film raconte la vie d'un groupe d'officiers de l'armée américaine qui a été formé à l'entrisme(donc à l'espionnage) dans un pays étranger (ici, en Allemagne pour lutter contre le nazisme). Or dans ce groupe, il y a un traître, un espion allemand. On fera tout pour tromper cet homme, donner de faux renseignements... tout en faisant des actions dans le pays ennemi. Belle réalisation, semi-documentaire au début, puis par la suite, l'intrigue et le suspens se développant, le film reste très attractif dans son récit et sa réalisation. Beaucoup d'extérieur, une action bien menée sans temps mort, font de ce film un agréable spectacle.
Bon film d’espionnage. Hathaway et la Fox rendent un hommage appuyé au service secret américain ainsi qu'au sacrifice de leurs agents, mais également à la résistance française. Le film est dynamique et réserve quelques belles scènes d’action, assez violente pour l’époque. Cagney troque son costume et ses flingues de gangsters habituels pour ceux d’un espion, et ça lui va bien.
L’immédiate après-guerre est fertile en films de propagande destinée à mettre en valeur l’effort final des américains dont on sait qu’ils ont été très longs à entrer dans le conflit. Les plus grands réalisateurs et acteurs se sont pliés à l’exercice. C’est ici le tour d’Henry Hathaway soutenu par James Cagney et Richard Conte. La préparation du débarquement est choisie comme théâtre d’action. Le suspense est bâti à partir d’un complot qui aurait pu faire capoter l’opération sans le sacrifice d’un officier des renseignements généraux américains joué par le grand (par le talent) James Cagney. Tout ceci est bien sûr l’occasion de nous montrer la superbe organisation de l’armée de l’oncle Sam et la grande bravoure de ses membres. Mais Hathaway est un fin limier et il n’oublie pas de nous intéresser à l’histoire en introduisant un superbe espion nazi joué à la perfection par Richard Conte. Si le propos est forcément manichéen dû au genre très particulier du film (même Sherlock Holmes en la personne de Basil Rathbone participa à l’effort de guerre !) ; Hathaway réussit une prouesse en se sortant à merveille d’un exercice périlleux. Il faut noter une apparition en figurant de Karl Malden et la référence dans le titre français au 13 rue Madeleine adresse au Havre du siège de la Gestapo. Enfin il convient de saluer la très belle performance de James Cagney qui montre ici son éclectisme alors que la critique des années 30 l’avait trop souvent cantonné aux rôles de gangsters ou de petite frappe.
Un film d'espionnage certes sans génie, mais néanmoins très honorable. Le coté réaliste est très bien rendue, et quelques scènes sont très bien faites. Derrière la caméra l'excellent Henry Hathaway fait le travail la ou on l'attend, et c'est déja pas mal. Sans faire d'étincelles, ce 13, rue Madeleine se laisse voir avec plaisir pendant 1h30, et c'est bien tout ce qu'on lui demandait. A noter la présence de quatre acteurs de talent, le grand James Cagney bien sur, mais aussi Annabella, Richard Conte et Sam Jaffe. Pas mal.