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Gonnard
248 abonnés
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1,0
Publiée le 7 décembre 2008
Une histoire de gangsters pas bien palpitante. On va être gentil, et dire qu'elle met en lumière la fin de la vie d'Al Capone, partie de son œuvre assez méconnue. Martin Sheen en gangster à la retraite, on n'y croit pas une seule seconde. Et lui non plus d'ailleurs, ça se sent. Le souci tout de même, c'est qu'il est le héros de l'histoire. Et le reste me direz-vous ? Les dialogues n'ont aucun intérêt, la musique est pas mal, les cascades sont ridicules : le type qui se prend une bastos et qui reste debout 20 secondes, en se tenant théâtralement le bide, ça ne fait pas sérieux.
Aimant pourtant les films de gangsters, je déplore la faiblesse du film, sur tous les plans. On s'ennuie pendant 1h30, et le seul remède que l'on trouve face à cet ennui, c'est de regarder Le Parrain, ou Les Affranchis.
Le seul petit intérêt réside dans la maladie dégénérative de Capone plutôt bien interprété; d'où l'étoile de la note.
Il est clair que pour la plupart des gens ce film est fade et manque d'action mais bon moi je l'ai trouvé sympa j'ai aimé. Seul hic, Dillinger le petit gentil et Al le grand méchant ça le fait pas... Ils sont tous deux gangsters et même si Al Capone est LE boss c'est pas pour ça que Dillinger doit être vu comme le petit gentil brave gars et Al Capone le méchant,le sans coeur
Une série B fauchée mais tout à fait regardable, Si Martin Sheen peine à camper un Dillinger crédible, F. Murray Abraham, nous fait un bon numéro en Al Capone gagné par la folie, quant à Stephen Davies il nous fait un majordome limite déplacé mais amusant. Le scénario est classique, contient quelques zones d'ombres et quelques excentricitésspoiler: (les deux fics qui sortent deux fois d'une voiture carambolés sans une égratignure) mais l'histoire se suit bien. Précisons quand même au scénariste que si Capone ne se soignait pas à la pénicilline ce n'est pas par peur des piqûres mais parce que le médicament n'avait pas encore été découvert.