Une production Corman réalisée par Steve Carver sur la vie de Capone, ce film est avant tout une série B bien faite qui n'a rien de cheap mais ne cherchez aucune profondeur dans le scénario ; plusieurs années défilent devant nos yeux en 1h37 seulement et on ne verra jamais Elliot Ness ici et la cicatrice de Capone est expliquée par le fait que des policiers l'ont balancé à travers une vitrine (il me semble qu'il l'ait eu lors d'une bagarre dans un bar) mais peu importe car Capone est un film très dynamique ponctué de nombreuses scènes d'action : fusillades, course-poursuite... et elles sont très bien réalisées. Ben Gazzara joue correctement Capone mais on remarquera dans un second rôle un inconnu à l'époque Sylvester Stallone.
Hollywood aime beaucoup les biopics et les gangsters. Il était donc évident qu’un type aussi légendaire qu’Al Capone allait avoir son biopic. Ou plutôt ses biopics. Celui-ci est réalisé en 1975 par Steve Carver.
Nous sommes dans les seventies et rien ne ressemble plus à un film des seventies qu’un autre film des seventies. Ce qui veut dire que ces films vieillissent beaucoup et ne peuvent être imités. Clairement, Capone ne pourra pas être imité. Malheureusement pour le film, c’est peut-être aussi par choix, tant Capone est un film extrêmement daté, extrêmement lent et long et surtout extrêmement mou. Bien sûr, il y a plein de choses sympathiques dans ce film produit par Roger Corman, comme le fait de retrouver Sylvester Stallone jeune dans le rôle d’un Frank Nitti pas piqué des hannetons ou bien sûr John Cassavetes dans le rôle de Frankie Yale, le mentor du jeune Capone. Clairement, le film recèle de petits plaisirs éparpillés dans un fleuve de cabotinage par un Ben Gazzara plus fatigant qu’impressionnant. C’est très dommage car on ne voit que lui durant les 100 minutes.
Quand un film comme Le Parrain vient de sortir, difficile de considérer Capone comme un coup d’essai. Et donc d’autant plus compliqué de le considérer comme un bon film.
Un film très abrégé sur la vie de Capone. En quelques minutes, les années défilent comme si le scénariste a pioché dans le vie du gangster ce qui l'interresait. De plus on ne parle pas forcement de l'essentiel, j'aurais aimé qu'ils abordent sa jeunesse jusqu'à la chute de son empire. Mais bon c'est juste mon avis. Conclusion, je suis déçu même si le film reste tout de même visionnable.
Ce petit malin de Roger Corman avait pondu, avec son complice Steve Carver, ce petit film de série B violent et nerveux, pour profiter à plein du succès du « Parrain 1 et 2» de Coppola qui cassait la baraque au Box office à lépoque. Reste un film de gangster plaisant et modeste, truffé de fusillades sanglantes. Corman fait de Capone un personnage pathétique, presque risible, dont Ben Cazzara prend un malin plaisir à accentuer les défauts par un jeu sans nuance, assez outrancier. On est loin des figures de gangster romantique et décadent tel Don Corleone ou Scarface, mais le film reste un vrai plaisir de bout en bout. A noter dans un second rôle remarquable, le tout jeune Sylvester Stallone.
Bien fade pour une biographie de Capone. L'acteur qui tient le rôle ne ressemble pas du tout à Al. Aucun charisme,bien qu'il ait les défauts de Capone. Les acteurs récitent leurs textes, les dialogues sont sans saveur, aucune scène n'est marquante mais beaucoup sont sans intérêt. Le montage est brouillon, à part quelques fusillades peu fameuses de-ci, de-là, c'est ennuyeux.
Biographie très résumée de Alphonse Capone, ce petit film se regarde vraiment sans ennui. Effectivement, le premier atout du film pour moi était la présence au générique de Sly Stallone qui apparaissant au bout de 45 mn, tient ici un vrai second rôle parlé dont il n'a pas à rougir! Ben Gazzara habite vraiment le rôle de Capone et on se demande même si Robert de Niro ne lui a pas volé des mimics tellement par moment ils se ressemblent. On redécouvre après Les Mains Dans Les Poches (avec déjà Stallone) la très belle Susan Blakely (aussi dans Over The Top), ici dans le plus simple appareil. Le reste, c'est fusillades à l'ancienne, bagarres au bourre pif, courses en véhicule de 1920, bref les ponctifs d'un film du genre! Ce film restera donc un des premiers de Sly, donc à découvrir par les fans, et un film de gangsters très appréciable à défaut d'être parfait!
Un film très peu connu mais qui mérite d'être vu. Je l'est trouvé très intéressant. C'est, certe, encore une version nouvelle de la vie du gangster le plus célèbre de l'histoire mais c'est assez bien fait. Un autre point intéressant: on retrouve un Stallone encore tout jeune et au début de sa carrière.
Une sorte de biopic sur Al Capone. Certes, ça aurait pu être mieux fait mais c'est un film tout à fait honorable. Gazzara est crédible dans la peau du gangster, ceux qui aiment les règlements de compte bien sanglants seront servit. On découvre un Sylvester Stallone quasi débutant dans un beau rôle.
Un polar parfois en forme de documentaire, dans lequel on peut encore trouver quelques pépites qui ont donné naissance à bien des séquences du genre; et ou l'on admirera le jeu troublant de John Cassavetes.
L’histoire supposée véridique d’Al Capone, de son entrée au service de Johnny Torrio à sa démence de l’après-guerre. Carver réalise un film léché, avec de magnifiques décors et costumes, et servi par de bons acteurs. A part cela, il s’agit d’une description linéaire du destin du célèbre mafioso, une parmi d’autres, et qui ne saurait rivaliser avec les meilleures : peu d’analyse des personnages, trop de scènes de mitraillages, bref une approche factuelle qui se laisse regarder, mais ne restera pas dans la mémoire. Sur le même thème, mieux vaut (re)voir le Scarface de Hawks, ou l’excellent « the untouchables (les incorruptibles) » de Brian de Palma.
Sur le sujet de la prohibition (qui a, avant d'être éradiquée, enrichi truands et criminels mais aussi beaucoup d'élites en col blanc) un polar bien confectionné qui en vaut d'autres. La plupart des scènes se passe alors que Capone n'était au fond qu'un notable de plus des Etats-Unis, et offre plusieurs détails et renseignements inédits pour qui s'intéresse à l'affaire, en dépit d'un aspect parfois tortueux.