Un film sympathique avec l'utilisation d'une technologie encore inconnue du grand public, Internet. L'humour et le suspense forment un mélange agréable.
Le film culte des hackers. On passera sur l'absence de psychologie des personnages pour mieux s'abandonner à ce suspense informatique assez divertissant sur fond de guerre nucléaire virtuelle. La réalisation de John Badham est efficace, rythmée, sans génie mais impeccable. L'ensemble a bien sur vieillit mais ça reste très regardable.
Un jeune hacker pénètre involontairement dans l'ordinateur du NORAD et déclenche les prémices d'une guerre mondiale. Aujourd'hui, "War Games" peut paraître ringard, les ordinateurs étant un produit de commodité. Mais le scénario, très original à l'époque, dénonce intelligemment les dangers de l'informatisation des armes nucléaires, et tout simplement la politique militaire paranoïaque. Assez prenant dans l'ensemble.
Bon film, témoignage d'une époque pas si lointaine tant dans la technologie présentée que dans ce contexte de guerre froide et de peur d'une guerre nucléaire. Le message qui en ressort est d'ailleurs à la fois intelligemment amené et positif. Le scénario reste plaisant malgré quelques incohérences et scènes tirées par les cheveux. A voir.
Les débuts du hacking ! "War games" n'est pas crédible une seconde, mais ce n'est pas pour ça que l'on ne se laissera pas prendre au jeu. Le film met en avant la puissance de l'informatique avec ce concept de hacking couplé à celui de l'intelligence artificielle. Joshua ou non, on sait tous que la cybernétique jouera un rôle capital dans une prochaine guerre mondiale, "War games" installe le débat (comme bon nombre d'autres films sur le sujet) sans pour autant se concentrer sur un soucis de réalisme.
Les années 80 ont rendu le teen movie universel. En effet, avec les œuvres de John Hughes, le teen movie est devenu un genre à part entière. Mais grâce à John Badham, il s’est diversifié.
WarGames est un pur teen movie, avec un héros joué par le jeune Matthew Broderick, dont le love interest est joué par une des pensionnaires du Breakfast Club, Ally Sheedy. Et pourtant, au lieu d’être une simple comédie, le film est un thriller catastrophe, parfaitement ancré dans son époque, la Guerre Froide. Surfant sur la mode des nouvelles technologies et des jeux vidéo, WarGames met en scène un héros sympathique et sarcastique (ce qui est déjà une belle réussite) embringué dans une histoire qui le dépasse. Et Matthew Broderick est l’acteur parfait pour ce rôle. Comme d’habitude chez John Badham, le film est extrêmement efficace et même 25 ans après la fin de la Guerre Froide, le spectateur est plongé dans l’époque du film. La grande force du film est de pouvoir distiller son malaise crescendo afin de finir dans une séquence hallucinante de tension, à grand renfort de lumières stroboscopiques et d’acteurs qui en font des tonnes, sans en faire trop. John Wood, Ally Sheedy et Dabney Coleman sont excellents, tout comme le duo John Spencer – Michael Madsen qui se voit offrir une première scène tout aussi réussie que cette séquence finale.
WarGames est un excellent film, un thriller qui n’a pas pris une ride grâce à sa réalisation efficace, ses bons acteurs et son score qui n’est même pas trop daté. Une belle surprise et un vrai classique.
J'ai vu un film... culte qui évoque ce que pourra être le monde des ordinateurs... d'aujourd'hui... Bien sûr, il s'agit d'une oeuvre de science-fiction (enfin plus trop, longtemps après...) qui révèle Matthew Broderick et qui met en scène un jeune adolescent geek, de la première génération, de celle des floppy disk... qui manque de déclencher la 3ème Guerre Mondiale, la Thermo-nucléaire sur des bases d'un wargame dans un contexte de guerre froide qui ne demandait qu'à se réchauffer... Le film est prenant, plutôt dans la seconde partie... Et on suit le fameux jeu entre l'homme, sacrément malin, et l'ordinateur qui semble totalement manquer d'empathie et de recul. Ce qui qq générations plus tard, n'est plus le cas, lorsqu'on le compare à Her, film où Scarlett Johansson campe un OS bien sympathique, et tellement plus "humaine"...
Présenté à Cannes et aux BAFTA Awards en 1983, War Games met en scène un adolescent doué de l’informatique qui va pénétrer les systèmes du gouvernement et déclencher une troisième guerre mondiale sans le savoir. Le film pourrait faire rire aujourd’hui, mais il faut se replacer dans le contexte. Dans les années 80, pas grand monde n’avait d’ordinateur et encore moins accès à ce qu’on appellera Internet qui s’ouvrira au grand public dans les années 90. De plus, le terme hacker n’existait pas et c’est pourtant exactement ce que le petit prodige des technologies est. War Games est donc un film que l’on pourrait qualifier d’anticipation et on le regarde encore avec une certaine fraicheur mais aussi de la nostalgie. Les situations de ce long-métrage de Jon Badham sont plein d’humour mais gardent une cohérence entre elles pour nous permettre d’être attentif à ce cheminement improbable mais que l’on ressent tout de même crédible. A la fois pour les adolescents, pour les geeks mais aussi pour les fanatiques de nouvelles technologies ou les thrillers et films de science-fiction, War Games à tout pour plaire, même plus de trente ans plus tard. D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
Un film sympathique pour les nostalgiques qui l'ont connu il y a quelques années déjà, un film qui a bien vieillit pour les autres... Les ordinateurs utilisés font rire les enfants, sur des "ne rigole pas, j'ai appris sur le même à l'époque !" des parents, un brin vexés de tant de condescendance... Un fou rire familial en vue, pourquoi pas. Autrement, le film en lui-même souffre cruellement d'un rythme en dents de scie (complètement mou voire inerte à une explosion spectaculaire) et d'une intrigue qui a du mal à tenir jusqu'au bout sans se répéter par moments. Le final se suit cependant agréablement, les acteurs sont jeunes mais assure le service avec enthousiasme, la musique est bien choisie dans les rares moments où on la remarque (dommage qu'elle se fasse si discrète). La solution de fin est incertaine jusqu'au bout, et le suspens se tient. Quelques notes d'humour dans ce film d'action (qui en manque amèrement, d'action...) qui sont efficaces sans plomber le récit. Le film vaut surtout pour ses jeunes acteurs attachants, que l'on aura plaisir à retrouver dans d'autres films par la suite. N'était le rythme ennuyeux, le film resterait parfait jusqu'au bout.
Mordu d’informatique, un jeune lycéen (Matthew Broderick, plus que convaincant) met l’armée américaine en ébullition en lançant en toute insouciance et par jeu une guerre thermonucléaire globale sur le WOPR, le super ordinateur de la défense. A l’époque où les PC commençaient timidement à entrer dans les foyers, « Wargames » fit l’effet d’une petite bombe auprès des ados de mon âge. 35 ans après sa sortie, le film de John Badham fonctionne toujours aussi bien : suspense, rythme, plausibilité et bons traits d’humour. J’adore, mais le revoir en version française atténue un peu mon plaisir à l’instar de l’irritable doublage d’Ally Sheedy.
Imaginez que vos action lors d’une partie de jeu vidéo innocente avaient de réelles conséquences comme si en jouant à "touché coulé" de véritables navires de guerres étaient envoyés par le fond quelque part sur la planète ? C’est le pitch de ce film culte des années 80 qui met en scène Matthew Broderick dans son premier rôle au cinéma interprétant ici un adolescent passionné d’informatique qui, en voulant accéder à un jeu avant tout le monde, pirate par inadvertance le super-ordinateur de l’armée américaine gérant les frappes nucléaires. Pensant au jeu en question il va sans le savoir déclencher le compte à rebours de la troisième guerre mondiale, une guerre nucléaire. "War Games" est le genre de film qui allie sans en avoir l’air divertissement et réflexion sur le monde qui nous entoure. Ainsi tout en proposant un teen movie qui devait plaire à l’époque mais qui parait ici daté, le film de John Badham nous interroge sur la place grandissante de prend la machine sur l’humain et des faiblesses qui en découlent. Très basique dans la psychologie des personnages (le petit génie, le militaire bas de plafond, …) ce thriller pour les geeks de la première heure reste néanmoins très divertissant.
Ce film culte des années 80 réalisé par John Badham et sorti en 1983 est bon. C'est l'histoire de David qui, en pensant pirater un simple jeu de guerre, infiltre en fait un ordinateur intelligent de l'armée et déclenche alors la troisième guerre mondiale. Bon, si le synopsis paraît invraisemblable, le scénario l'est encore plus, surtout lorsque l'on approche de la fin mais il est malgré tout assez bien écrit et ne tombe pas dans le ridicule pour autant. Cela peut nous parraître dérisoire aujourd'hui tous ces gros ordinateurs avec tous leurs boutons rouges et jaunes qui clignotent mais c'était pourtant bien pensé pour l'époque et cela nous donne aujourd'hui un élan de nostalgie et de kitch. Effectivement, à défaut d'être réaliste, ce film reste bien sympa aujourd'hui car il nous ramène directement dans les années 80 avec des acteurs phare de l'époque, notamment Matthew Broderick qui joue très bien. Pour rester dans les acteurs, nous avons également entre autres Ally Sheedy et James Tolkan qui jouent également très bien. On ne s'ennuie pas non plus car le côté thriller est malgré tout très présent même si le film est majoritairement S.F. et donc on reste scotché à son fauteuil pour connaître la fin même si bon, spoiler: le happy-end est évident. La réalisation est quant à elle classique mais elle nous offre tout de même certains plans assez sympas. "WarGames" n'est donc pas un film excellent mais il est tout de même bien sympa et on rentre totalement dans une ambiance 80's.