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Un visiteur
1,5
Publiée le 11 janvier 2017
Cette histoire de lavage de cervelle juste après la guerre de Corée de bons et fidèles soldats américains par l'Institut Pavlov (sic !) est indéniablement créative et il y a là matière à quelqu'intrigue digne d'intérêt ma foi. Même le couineur Sinatra s'en sort avec les honneurs (du moment qu'il ne chante pas, tout va bien) en dépit du fait que le vrai rôle est attribué à cet acteur inconnu au bataillon mais fort convaincant.
Hélas, le film ne se départit pas de son côté vieillot, peu clair et très poussif comme un vieux tacot bringuebalant qui refuse obstinément d'avancer (à moins qu'il ne s'agisse d'un âne), singeant ainsi à l'insu de son plein gré les pires épisodes-somnifères de la série "Mission Impossible". Dans ce Crime à dormir debout comme dans son remake tout aussi abrutissant réalisé dans les années 2000, force est de constater que le développement et la mise en oeuvre d'un tel sujet semblent décidément maudits et voués aux gémonies.
Le sergent Raymond Shaw (Laurence Harvey) reçoit la Medal of Honour à son retour de Corée. Mais le major Bennett Marco (Frank Sinatra) découvre que le sergent a, en fait, été victime d'un lavage de cerveau et est devenu la marionnette d'un complot communiste destiné à déstabiliser les États-Unis.
"Un crime dans la tête" est un film au destin étonnant. Il doit son existence à l'acharnement de Frank Sinatra qui, à l'époque, faisait la pluie et le beau temps à Hollywood et a convaincu les studios d'adapter le roman de Richard Condon. Mais il connut à sa sortie en 1962 un échec critique et public cinglant. Frank Sinatra en racheta les droits et la légende veut qu'il en ait interdit la diffusion après l'assassinat de JF Kennedy en novembre 1963. C'est seulement dans les années 70 que le film renoua avec le succès au point d'être devenu aujourd'hui une référence.
Frank Sinatra s'est réservé le rôle principal. Il a embauché Janet Leigh auréolée du succès de "Psychose" pour jouer celui de sa fiancée. Mais, dans le rôle de la mère du sergent Shaw, Angela Lansbury lui vole la vedette. En 2007, Newsweek la rangeait parmi les dix plus grands méchant(e)s de l'histoire du cinéma.
"Un crime dans la tête" manifeste un anticommunisme primaire. En même temps, il critique l'aile maccarthyste du parti républicain. Son intrigue n'est guère crédible. Il est difficile de croire au personnage de Yen Lo, avatar de Fu Manchu de Guerre froide, et au pouvoir hypnotique qu'il exerce sur le sergent Shaw. Mais les outrances du scénario loin de lui nuire renforcent le charme de ce film tellement daté qu'il en devient intemporel.
Sorti en pleine Guerre froide, "Un crime dans la tête" n'évite malheureusement pas le piège d'un manchéime forcené. Si on fait abstraction de cette dualité méchants communistes/gentils libéraux, ce long étrage est un bon thriller. J'ai apprécié la mise en scène de John Frankenheimer. Elle apporte un vrai "plus" à une intrigue un peu convenue et parfois forcée (comme l'arrivée dans l'histoire du personnage joué par Janet Leigh). L'ambiance reste correct avec ce qu'il faut de tension et de suspens. Pas le thriller du siècle mais un bon film qui sait nous divertir comme il faut.
Un soldat américain rentre au pays en héros, après un lavage de cerveau par les communistes. Un thriller paranoïaque sur fond de guerre froide, séduisant et ingénieux mais un peu daté et un brin longuet, brillamment mise en scène et porté par un gros casting. En revanche Sinatra faisant du Kung-fu, c’est pas possible. 3,25
La toile de l'intrigue se tisse inéluctablement autour de ce soldat manipulé au coeur d'une machination politique basée sur la suggestion mentale hypnotique grâce à l'évolution parallèle de l'enquête militaire et de l'enlisement familial du meurtrier. Bien que le scénario fasse parfois preuve de maladresse voire d'incohérence (pourquoi ne pas surveiller le tueur? le renversement d'influence est-il possible si facilement?) la rouerie mise en oeuvre fascine. Prenant appui sur un impeccable casting et une réalisation classique, ce thriller machiavélique s'ancre dans le climat néfaste de la Guerre Froide où médisances et tromperies triomphent. Implacable, cynique, l'atmosphère tragique serpente lourdement. Marquant!
Un film qui valide à bien des égards les craintes des Américains contre les méchants communistes, il s'appuie sur le côté paranoïaque de cette société et en pousse le sujet à son paroxysme. D'ailleurs l'histoire est réellement bien construite, avec son lot de frénésie, jusqu'au dénouement final. Les plans se font de plus en plus resserrés sur le visage des acteurs, les filmant en plans large au début, pour nous montrer que l'ensemble de ces hommes complétement soumis, puis petit à petit, à mesure que l'histoire se resserre sur le véritable enjeu, on rapproche la caméra des personnages, jusqu'au gros plan des visages, distordu par le doute. Malheureusement, pour ma part le film souffre de sa comparaison avec son remake de 2004, car l'histoire est strictement identique, et comme j'ai découvert l'original après le remake, je connaissais l'issu du film. Mais il n'empêche que ce film de Frankenheimer, reste un bon film d'anticipation, avec une interprétation de Vivien Leigh assez fantomatique, presque irréelle, face à un Frank Sinatra, qui donne le meilleur de lui-même pour rendre son personnage crédible, mais s'il est un crooner d'exception, malheureusement, ce n'est pas un acteur d'exception.
Le pitch de base d’un soldat de la guerre de Corée capturé puis hypnotisé par les soviétiques pour commettre un assassinat à son retour au pays est efficace, il fait penser notamment à la récente série Homeland. Plutôt réussi dans ses deux premiers tiers j’ai trouvé qu’il se prenait un peu les pieds dans le tapis dans sa conclusion accumulant les invraisemblances et annihilant du coup toute la tension. Dommage car cette histoire aurait pu donner lieu à un sous texte intéressant sur l’endoctrinement d’où qu’il vienne.
La paranoïa de la Guerre Froide dans toute sa splendeur. Où comment l'ennemi a réussi à s'infiltrer au plus haut niveau de l'Etat. Ca a vieilli mais ça reste très prenant.
Un récit que j'avais découvert par le biais du mauvais remake de Jonathan Demme et il faut bien avouer que cette version réalisée par John Frankenheimer n'est guère meilleure malgré un final riche en suspense et une peinture assez correcte des Etats-Unis en plein maccarthysme et sa fameuse chasse aux sorcières. Un thriller politique au rythme excessivement lent et à la mise en scène assez pataude pour un ensemble même pas sauvé par la présence au casting de Frank Sinatra ou Laurence Harvey. Très moyen.
J'ai voulu voir ce film pour le comparer avec son remake de 2004 de Jonathan Demme, remake que j'avais trouvé profondément ennuyeux. Et l'original est également affreusement ennuyeux. On a un thriller politique sans aucune tension. Frankenheimer réussira bien mieux son film suivant, Sept jours en mai, qui dans le même genre du thriller politique est bien plus haletant.
Un film sombre dans une atmosphère de guerre froide. Cependant il porte à la réflexion de différentes façons, Frank Sinatra dans un rôle qui lui convient.
Scénario paranoiaque qui aurait mérité un développement moins grotesque que dans cette daube absolue où des vedettes (Lansbury, sinatra, leigh, harvey) pataugent et s'embourbent. Fankenheimer jouissant d'une bonne réputation semble-t-il, la critique trouve ce navet comestible!!
Un crime dans la tête est une bête de chef-d'oeuvre. Frank Sinatra y est resplendissant, tout comme le scénario original et palpitant. Culte, bien évidemment.
les Etoiles de a critique spectateurs, m'a égarée dans ce film, qui est finalement pas bien joué et dont le traitement n'est pas crédible. Je n'ai pas vu le remake mais celui ci ne vaut pas le coup que l'on s'y attarde. Mais que vient faire janet leigh dans ce film?
Malgré une critique en règle du populisme électoral et de la manipulation médiatique relativement nouvelle sur les écrans à l’époque, le film ne parvient pas à s’extraire d’un scénario invraisemblable que Frankenheimer rend encore plus démonstratif et improbable par sa mise en scène « coup de poing » qui paraît aujourd’hui bien datée.