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    La Prisonnière du désert
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    192 critiques spectateurs

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    Newstrum
    Newstrum

    49 abonnés 261 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 mars 2017
    Grand classique aux images magnifiques. Ford raconte l'histoire d'un errant rendu malheureux par l'amour impossible qu'il porte à sa belle-soeur et qui recherche pendant des années sa nièce enlevée par des Comanches. Les images de début et de fin sont parmi les plus belles de l'histoire du cinéma. Voir mon analyse du film sur mon site :
    Wagnar
    Wagnar

    86 abonnés 1 364 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 janvier 2017
    N'ayons pas peur des superlatifs : la Prisonnière du désert est incontestablement l'un des plus beaux, l'un des plus grands westerns de tout les temps. La réalisation de John Ford est flamboyante, John Wayne dans l'un de ses meilleurs rôles, le reste du casting s'en sort à merveille et le scénario est splendide. Bref, un chef-d'oeuvre intemporel que tout fan de western digne de ce nom se doit de visionner obligatoirement.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 3 janvier 2017
    Chouette histoire au demeurant qui exploite avec à-propos ce qui est sans doute arrivé réellement plus d'une fois : une Blanche enlevée et élevée par une tribu d'Amérindiens... Alors quand ce vieux facho de John Wayne décide de se mettre sur l'affaire, on se dit que ça va voler très bas.

    Pensez donc, son personnage est un militaire coincé du derche, le petit doigt sur la couture et aigri, qui plus est. Il est violent, très autoritaire, paternaliste et même raciste envers les "peaux-rouges" à ce qu'il paraît. Le jeune imbécile qui le suit a beau être un crétin, il ne le suit pas jusqu'au bout, pas tout-à-fait en tout cas et c'est là l'un des rares, très rares moments intéressants du film qui abat alors ses justifications pro-raciales et son nettoyage ethnique en filigrane.

    Notons qu'on est pas du tout dans un Little Big Man (excès inverse sans doute) mais tout de même, il s'agit d'un point de vue digne d'intérêt, aussi caricaturalement représenté par le grand John Wayne, le cow-boy de toute une nation. Et puis quoi, la "morale' est sauve, au moins pour les gentils cow-boys.

    Naturellement il faut supporter Monsieur Wayne, non pas Bruce mais John (son grand-père ?) et cela est difficilement supportable. D'un autre côté, on a un petit vent de fraîcheur avec la jolie Natalie Wood mais franchement c'est anecdotique.

    Le pire finalement n'est pas John Wayne peut-être... le pire est John Wayne dans un film de John Ford et là l'ennui compte triple comme au Scrabble : ça se multiplie, ça s'additionne et ça se démultiplie. Le film, t'as juste l'impression qu'ils sont tous des marionnettes avec la clé dans le dos qu'on a oubliée de remonter.

    Et ce film, t'as aussi l'impression qu'il dure deux ans. T'es planté comme un piquet depuis deux ans devant ta télé. "Alors, ils l'ont trouvée la fille ? -je sais pas, je suis coincé dans un dialogue particulièrement assommant. Je veux soortiiiir !!"

    T'as l'impression d'être tombé dans le coma avec John Wayne. Et des canassons qui courent. Qu'est-ce qu'ils courent ces canassons ! Et le soir au coin du feu, on les bouffe en lasagnes.
    soulman
    soulman

    92 abonnés 1 227 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 janvier 2017
    Un des plus beaux westerns, donc un des plus beaux films de l'histoire de cinéma.
    Réflexion sur la violence, c'est surtout la quête de toute une vie mais aussi du cinéma en mouvement, un des premiers road-movies, dont les décors grandioses sont, notamment, ceux de Monument Valley.
    L'oeuvre fourmille de plans saisissants comme celui où les deux chercheurs reconnaissent la jeune femme qui montre les scalps glanés par le chef Commanche ou celui où cette même indienne est soulevée par son oncle, à la fin du récit, et où elle se blottit contre lui, rassurée par son accueil.
    Agnes L.
    Agnes L.

    174 abonnés 1 673 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 janvier 2017
    Avec un titre pareil, le réalisateur aurait aussi pu montrer ce que vivait cette prisonnière au sein des Comanches or on l'ignore totalement. Tout tourne autour de la recherche de Déborah. Ce western classique magnifiquement filmé nous montre un héros en la personne de John Wayne qui s'avère pas très sympathique finalement. spoiler: En effet, il crève les yeux d'un mort indien, tue des bisons gratuitement pour que les Comanches ne s'en nourrissent pas, scalpe le chef Eclair et tente de tirer sur la captive blanche.
    Tout cela est réaliste car c'est ainsi que se sont comportés beaucoup de blancs dans l'Ouest, au 19ème siècle. Cependant,l'histoire est un peu superficielle et c'est dommage.
    pierrre s.
    pierrre s.

    441 abonnés 3 311 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 30 novembre 2016
    Voilà un film paradoxal en bien des points. Classique dans son histoire, sa réalisation est moderne et parfois virtuose. Désigné comme un film culte, je m'y suis pourtant ennuyer. John Wayne joue L'homme sûr de lui et arrogant comme le feront plus tard Clint Eastwood (dans ses mauvais jours) ou Chuck Norris. Pas grand chose à retenir donc, de ce western qui a beaucoup vieillit, dans son rythme ainsi que dans son interprétation.
    Matis H.
    Matis H.

    24 abonnés 162 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 novembre 2016
    Une porte s'ouvre, et une autre se referme. Voilà les deux plans qui délimitent l'un des plus beaux film du monde. Impossible à cette condition de tenter une critique au schéma bien défini, l'ampleur et l'émotion du long-métrage étant trop forte. Car, avec "The Searchers", John Ford parvient à contenir toute l'essence d'un genre, d'un cinéma, en une oeuvre qui, encore aujourd'hui, arrive à vous rappeler pourquoi vous aimez le cinéma.

    La quête obsessionnelle d'un homme, à la recherche d'une part de lui-même, sa nièce, enlevé par des Comanches durant le massacre de sa famille. Voilà, avec quel récit, le cinéaste déploiera une richesse thématique vertigineuse. Car dans un simple regard d'Ethan Edwards (incroyable John Wayne), on comprend que cette détermination dont il fait preuve, se révèle être la vision alarmante d'un homme qui traque son humanité à travers la Monument Valley.

    Ford filme ainsi, avec une ampleur formelle d'une beauté tétanisante, ce décor qui écrase tout, des hommes jusqu'à l'espoir, espoir de retrouver ce que l'on a perdu, mais aussi, plus tragiquement, ce que l'on perd dans cette recherche, à l'image de cette scène magnifique et déchirante durant laquelle Martin abandonne Laurie, et par là-même la possibilité de vivre à nouveau, le tout avec une mélancolie poignante.

    Cette mélancolie provient aussi du fait que Ford met ici en scène le parcours d'un homme voué à la solitude, de part ses traumatismes, notamment celui de la guerre de Sécession. C'est cela qui le pousse à retrouver Debbie, et par la même occasion une place dans ce monde qui ne semble ne plus vouloir de lui. Et c'est cette soif d'exister qui poussera Edwards a vouloir abattre Debbie, dans une scène à la tension dramatique et émotionnelle d'une intensité rare, lorsqu'il apprendra que cette dernière est devenu la femme du chef de Comanches. La force avec laquelle Ford, en quelques plans brefs, fait ressentir tout le désespoir et la rage qui anime le personnage à cet instant est bouleversante.

    Mais tout cela est à mille lieux de la fin, la fin du voyage d'un homme détruit à la recherche de sa place, la fin d'une aventure humaine à la mise en scène d'une force inouïe, la fin d'un récit qui ramène tout les personnages à leur place. Même Wayne, qui comprend qu'il n'a plus rien à apporter à ce monde et que continuer à chercher, son humanité cette fois, est bien vain. C'est ce moment, d'une justesse phénoménale, que choisit Ford pour refermer la porte qui nous avait introduit à ce monde, nous laissant dans l'incapacité de parler de ce que l'on vient de voir, de ce désespoir et de cette humanité qui nous a bouleversée aux larmes, cherchant nos mots pour exprimer un avis, une critique, qui ne saurait de toute manière pas retranscrire la force de ce que l'on vient de vivre. Monsieur Ford, merci mille fois pour ce voyage.
    Kalie
    Kalie

    62 abonnés 967 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 13 novembre 2016
    Je n'ai pas aimé ce western pourtant considéré comme un chef-d'oeuvre du genre. J'ai trouvé que l'histoire était mal racontée. Entre les changements soudains de narration (les évènements décrits à travers une lettre) et les allers-retours des poursuivants, j'ai perdu le fil du récit (pourtant très simple !). Pire, la traque dure plusieurs années sans que le spectateur ne s'en aperçoive ! De plus, le film m'a agaçé par son manichéisme (les gentils colons, les méchants indiens) et son côté vieux jeu (la place des femmes). En revanche, les paysages mis en valeur par le Technicolor sont superbes.
    Cyril J.
    Cyril J.

    27 abonnés 625 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 24 octobre 2016
    Deux heures de western racontant la traque de John Wayne et ses sbires sur la piste d’un sale gang Comanche qui a enlevé et converti sa nièce après avoir tué une partie de sa famille. Les Indiens n’y sont que d’affreux, lâches et stupides assassins sadiques, cruels et peinturlurés qui passent leur vies à scalper, à tuer du bétail, à trucider de braves petites familles et à enlever les jeunes filles pour leur laver le cerveau. Heureusement qu’il y les bons cow-boys, rustres mais braves, irréprochables, virils, à l’humour 15 tonnes, et dont la mise en scène infantile ne parvient pourtant pas à cacher un comportement lourd, machisme, binaire, assassin, raciste, grotesque, à l’intérieur d’un scenario tellement surréaliste qu’on n’a plus qu’à espérer au bout d’un moment qu’il bascule en éclats de rire.
    Hélas, ce long, pénible et caricatural western de 1956, aux infinies facettes de mauvais goût, à l’amateurisme théâtral des acteurs, et à la sensibilité heureusement périmée aujourd’hui, ne devait même pas m’amuser quand j’étais môme.
    Frédéric P.
    Frédéric P.

    1 abonné 4 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 septembre 2016
    Les magnifiques images de la Monument Valley servent de toile de fond à ce western où John Wayne campe un cowboy aux préjugés anti-Indiens. Il rejette sa nièce élevée souillée par son enlèvement par une tribu et ne reconnaît pas comme de sa famille un cousin à l'arrière-grand parent indien. Au fil du film il finit par adoucir ses préjugés.
    Tietie008
    Tietie008

    25 abonnés 77 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 août 2021
    John Ford file la métaphore identitaire dans ce western atypique, qui voit John Wayne et Jeffrey Hunter partir à la recherche de la jeune Nathalie Wood, enlevée par les indiens. Une réflexion sur l'identité, l'éducation et le racisme.
    demoph
    demoph

    2 abonnés 43 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 janvier 2017
    John Ford est le maitre du western. Quelque soit le genre de film qu'on aime, Ford a fait un western qui y correspond et qui est excellent. Il est impressionnant de voir comment Ford réussit à tout faire avec le western: film d'action, réflexion sur l'histoire, film sur l'armée, film sur la vieillesse, film sur la violence, l'amour, la vengeance, l'éducation, le rôle de la presse, les valeurs familiales, la religion, tout y est passé dans l’œuvre de Ford. Et derrière cette variété des thèmes abordés, Ford réussit à maintenir un ton qui lui est propre. Ce ton, c'est d'abord les acteurs qui le donne, acteurs qui reviennent film après film: Wayne, Bond, Devine, Miles, Fonda, McLagen... Le ton est marqué par l'importance des personnages secondaires, qui sont beaucoup plus travaillés, que dans la plupart des autres films. Ford leur donne une personnalité, des singularités, ce ne sont jamais des anonymes , mais bien au contraire des personnages qui marquent le spectateur dès leur première apparition; il parait que Ford demandait à ses scénaristes d'écrire une biographie de tous les personnages qui avait une phrase de dialogue dans le film. Ce qui est certain, c'est que les personnages secondaires donnent le ton à l'histoire. Dans la prisonnière du désert, il y a en particulier deux personnages secondaires qui dominent chacune de leur scène par leur personnalité très singulière: le révérend/capitaine et Moses.
    Ford à travers ces personnages secondaires haut-en-couleur évite de faire un film trop sombre. Le film alterne entre les scènes légères, la comédies burlesques et la violence tellement effrayante que le réalisateur la garde hors-champ. Ainsi nait le ton très singulier de l’œuvre, qui telle la vie quotidienne alterne à toute vitesse entre le drame, la joie, la souffrance, la légèreté, l'amitié et la solitude. Toutes les dimensions de la vie se succèdent. Généralement la camaraderie l'emporte chez Ford sur la solitude mais ici ce n'est pas le cas car le personnage d'Ethan est l'un des plus solitaire de l’œuvre de Ford. S'il semble parfois se prendre d'amitié pour Moses, il reste toujours séparé des autres, et pire il semble l'être par choix. C'est u personnage qui creuse sa propre tombe, qui s'énerve contre son frère ou plombe l'ambiance du dîner par des remarques racistes dès son arrivée. Une des plus belles scènes: la mère Jorgensen qui demande à Ethan de ne pas laisser les jeunes se perdre à la recherche d'une vengeance qui ne leur apportera rien. Elle implore, et il part sans se retourner, toute son attention tournée vers le cheval.
    Ford est impressionnant par sa capacité à ne pas juger ses personnages. Jamais il ne donne l'impression d'être plus à même de juger les personnages que les spectateurs. Quand tant d'artistes en littérature ou au cinéma cherchent à faire partager au spectateur leur point de vue sur leur personnage, à tenir un discours moral ou politique à travers leur personnage, Ford réussit à éviter ce pêché mignon et donne à son œuvre toute son ambiguïté, sa force et son pouvoir de fascination. Tous les personnages ont des bons et mauvais côtés. Ethan est raciste, violent, manipulateur, mais aussi cultivé, grand connaisseur de la culture indienne, dont il reprend même certains rituels. La vraie ambiguïté du personnage d'Ethan vient du fait qu'on ne sait pas s'il pourchasse les indiens cinq ans durant par haine des indiens et goût de la vengeance et de la violence qui dénature son rapport aux valeurs familiales, ou par amour, par espoir de pouvoir encore sauver ce qui peut l'être.
    Martin a un bon fond et c'est à lui que le spectateur s'attache, mais la vengeance va l'éloigner de Laurie, et il se laisse lentement consumer par un sens de l'honneur et de la famille qui le sépare de ce qu'il aime. L'ambiguité de Ford peut jaillir en un éclair comme lorsque Martha caresse le manteau d'Ethan sous le regard du révérend, un plan rapide, simple, et qui pourtant peut changer toute l'interprétation qu'on fait du propos de Ford. C'est dire s'il ne faut pas chercher dans cette œuvre ce que Ford veut dire mais plutôt ce qu'il veut nous amener à dire.
    Ford soulève des questions, donne des éléments de réponse et laisse le spectateur réfléchir. Il fait une œuvre artistique, visuellement c'est magnifique, le récit est celui de la vie, et le message est celui que le spectateur comprendra. C'est probablement cela l'art.
    Eselce
    Eselce

    1 420 abonnés 4 238 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 janvier 2016
    J'ai bien aimé le démarrage dramatique. Tout est suggéré, on ne voit rien. Il y a peu d'action. Une bonne intrigue, mais cela manque un peu de piquant par la suite. J'avoue avoir eu aussi un peu de mal à suivre l'histoire des personnages secondaires. La poursuite est souvent coupée par des scènes moins passionnantes et la vie de l'Ouest de l'époque entre les danses, les réceptions et diverses autres choses. Beaucoup de scènes inutiles, pour moi. Et des combats très "classiques". Il mériterait un remake moderne.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 188 abonnés 5 196 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 décembre 2015
    Habité par la haine, JW est déterminé à venger sa famille et il mène sa bande de "pisteurs"avec conviction. Les grands espaces, la force virile au service de la fragilité féminine. Dans ces films la dualité est bien marquée. L'homme doit protéger sa belle. Il y a une tension bien marquée dans le déroulement du film, qui se relâche dans certaines scènes moins marquées mais qui garde son efficacité jusqu'au sauvetage final, il faut l'avouer un peu léger par rapport au reste.
    pfloyd1
    pfloyd1

    135 abonnés 2 115 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 1 décembre 2015
    Comment ce western peut il rafler autant de récompenses et d’approbations ? Voici le Western holywoodien par excellence, typique des années 50 avec tout ce qu'il faut de kitch. La moitié du film est tourné dans les studios, non seulement ça se voit à l’écran mais en plus ça casse l'aventure, on n'imagine très bien le grand John Wayne aller s'assoir au fond de la scène en carton après le clap. Ok c'est vrai que les dialogues sont un peu niais mais il faut replacer ce film dans son contexte, on est en 1955. Les acteurs ne sont pas des foudres de guerre non plus et pas mal d'incohérences, tout au long de l'histoire, finissent par agacer. C'est vraiment du western de plateau de cinéma. D'autres scènes sont heureusement tournées en milieu naturel, autant le dire , c'est très beau ! Revenons à l'histoire en elle même, bâclée à mon gout, et truffée de scènes coupées, dommage. Ce n'est pas un incontournable pour moi , en tout cas.
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