Quand deux monstre sacré du cinéma Américain se donne au plus profond d'eux, cela apparaît tel une oeuvre intemporel du septième art.
Avec "La prisonnière du désert", John Ford réalise un film d'une puissance infinie. Tous commence sur le pallier d'une petite maison en plein Texas, et l'arrivé du mythe John Wayne fait toute son oeuvre. Imposant, gaillard et emblème d'une Amérique forte et fier, il en est leur étendard. Sur fond de vengeance, ce western unique dans emmène au plus profond des dunes et kilomètre de sable, des canyons, des falaises surplombant le sol asséché part un soleil flamboyant ou bien en pleine tempête de neige, recouvrant le part terre de flocon. John Ford, comme à son habitude montre les paysages avec une beauté brut, y plongeant ses acteurs dedans, mais sa capacité à alterné et joué avec les jeux d'ombre, de nous les présenter dans le noir, pendant les soleils couchant atteigne la perfection absolus.
Vieux de plus de soixante ans, "La prisonnière du désert" garde une qualité d'image, une photographie intact. Porté part une grâce éclatante, c'est dans ses décors qu'on y suit une pourchasse intense, retranscrit sur plusieurs année, montrant ainsi l'acharnement d'un homme solitaire, d'un loup traquant sa proie sans cesse.
Et si, souvent les indiens était comme bouc émissaire, pointé du doigt, et utilisé comme "méchant", John Ford y montre aussi certains indien plus pacifique, avec qui il échange. Finalement, plus que les indiens, se sont les femmes qui n'y ont pas leur place, souvent placé pour secondé les hommes, servant de transaction, d'être seulement là pour s'occuper des hommes ... Mais ce parallèle est très intéressant quand ont voit cette quête nous amenant jusqu'à la très belle Nathalie Wood. Révélation du film bien qu'encore jeune à l'époque, c'est surtout Vera Miles qui tient le rôle féminin le plus important.
Loin des westerns spaghetti, John Ford n'y oublie pas de mettre une petite pointe d'humour tout de même, on sourit oui, mais ont est surtout touché part cette histoire, qui en finit attendrissante pour se conclure de la plus belle des façon. La porte se referme, John Wayne repart, seul, dans son désert, comme si aucune gloire ne devait être pour avoir versé du sang.
La prisonnière du désert fait partie de ses films qui nous marque, grâce à son aura et sa grandeur naturel. Plus qu'un film, en 1956, John Ford nous à signé un grand chef d'oeuvre. Magnifique.