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    La Prisonnière du désert
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    192 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 3 septembre 2017
    James Stewart pour « Winchester 73 » et « La flèche brisée », Kirk Douglas dans « L’homme qui n’a pas d’étoile », John Wayne dans « La prisonnière du désert », que du beau monde. Et surtout, des gueules du cinéma westernien comme je les aime. Des gueules délavées par la sécheresse et le ‘vent de la plaine’. N’est-ce pas Monsieur Huston ?
    Dans tous les cas, deux John pour le prix d’un, ça, ça vaut tous les shérifs. Qui maintiennent l’ordre, surtout. Et heureusement ! Car en signant et soignant « La prisonnière du désert » tel un vautour dévore sa proie, John Ford lisse et livre un énième western, sans précédent !, qui n’a aucun égal. Nous sommes bien entendu en présence d’un chef d’œuvre et du meilleur western classique (fordien) de tous les temps. John le réalisateur a décoché SA flèche pour atteindre sa cible : notre cœur. Je ne peux qu’approuver. Pour le considérer comme tel, et en savoir plus, lire analyses et critiques à ce sujet.
    Scénario : la maison familiale et le ranch des Edwards sont attaqués et décimés par les Comanches. Instantanément, Ethan part à la poursuite de sa nièce, enlevée par les indiens.
    Scénariste : Frank S. Nugent, auteur du « Massacre de Fort Apache », de « L’homme tranquille », des « Deux cavaliers », … . Vous l’aurez compris, le premier cador que je cite a très bien écrit l’histoire que John Ford voulait mettre en scène. Et John Ford, par sa maîtrise technique, artistique (pourquoi ne pas mentionner l’ouverture et la fermeture de l’histoire qui reflète un drame filmé à la hauteur des personnages, comme au théâtre ? Ca y est, la chose est dite !) et photo-paysagénique arrive à garder un rythme constant et fluide durant toute la durée totale du film. Total respect, Monsieur Ford. Et puisqu’il nous est permis d’en savoir plus sur tous les personnages qui tournent autour d’Ethan le frère vengeur (les seconds rôles sont nombreux), Monsieur le réalisateur appose sa marque de fabrique, tout en restant fidèle à ses idéaux, les paysages filmés en extérieur (sublimissible Monument Valley !!), les chevauchées sous le soleil du Texas, et moments plus intimes. Tout comme la musique de Max Steiner qui nous propose des envolées moriconiennes, lyriques à souhait. Max dégaine sa musique comme Wayne impose son charisme. Merci !!, Monsieur Steiner. Le compositeur de "Gone with the wind" et "Casablanca", c'est lui !!
    Ce n’est pas un réalisateur mais un maître du western qui nous a concocté une virée avec lui, dans son univers qui nous est finalement facile d’accès. Le metteur en scène de « Stagecoach » s’est emparé des meilleurs à tous les niveaux techniques (monteurs, compositeur, décorateurs, acteurs…) pour nous livrer son western classique le plus abouti de tous les temps. Dans son aboutissement, j’ai trouvé le final un poil longuet. Mais il le fallait. Avant que Ford ne referme son tableau de maître comme au théâtre. Et de faire d’Ethan (John Wayne), son anti-héros, comme Hawks l’avait fait dans « La rivière rouge », je trouve. Une mise en scène fluide, qui donne l’ambiance et qui nous permet de rentrer dans le film le plus aisément possible. Merci Monsieur le réalisateur.
    Tourné en Vistavision, « La prisonnière du désert », dédicacé à l’ami de toujours de John Wayne (Harry Carey Sr) est la seizième des vingt-quatre collaborations de John Ford avec John Wayne. On peut compter « Le massacre de Fort Apache », « Rio Grande », « Hatari »… . Harry Carey Jr, fils de, tournera ainsi nombre de films avec John Wayne parmi lesquels « Le fils du désert » et « La charge héroïque ».
    Au casting, donc, John Wayne, Harry Carey Jr, les deux sœurs Wood (Lana et Nathalie), Ward Bond, Vera Miles et Jeffrey Hunter (qui peine à s’imposer).
    Au final, « The searchers » (1956), western de légende produit par l’un des deux réalisateurs de « King Kong » (Merian C. Cooper), reste et restera ce film mythique pour l’aura et la classe indéniable du maître du western John Ford. Chef d’œuvre ultime et absolu du genre.
    Spectateurs, rechargez vos fusils délicatement et prenez le temps d’écouter le bruit de votre chien. Ce soir, la précision est de mise : boum !
    haciol
    haciol

    8 abonnés 264 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 janvier 2008
    Un film dure et beau.Un film très subversif qu'il faut avoir vu.
    CH1218
    CH1218

    207 abonnés 2 904 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 janvier 2019
    Bien que je lui préfère d’autres westerns, « La Prisonnière du Desert » n’en demeure pas moins l’un de ses plus dignes représentants. Dès les premières images, le ton est donné tant les majestueux pitons rocheux de Monument Valley lui apportent une dimension épique. Orchestrée par un John Ford en grande forme, l’histoire s’étend sur les 5 années d’une quête pour retrouver une jeune fille enlevée par des Comanches. Le récit permet différents interprétations et est entrecoupé de quelques touches d’humour pas toujours bien utilisées, à l’instar de la séquence du mariage qui arrive, bizarrement, comme un cheveu sur la soupe par rapport aux scènes qui la précède. Figure incontournable du genre, John Wayne incarne un personnage complexe, ambigu et profondément anti-indien. Son racisme s’oppose entre autre au jeune et déterminé métis qui l’accompagne dans ses recherches, campé par un séduisant Jeffrey Hunter. Ward Bond, Vera Miles et Nathalie Wood complètent généreusement la distribution de ce grand moment de cinéma.
    Stephenballade
    Stephenballade

    402 abonnés 1 239 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 avril 2019
    "La prisonnière du désert" a beau ne pas être le plus fameux western de John Ford, c’est un réel plaisir de découvrir ou de redécouvrir de vrais westerns. C’est vrai quoi, on a des indiens, des cow-boys, des fusillades et même des courses-poursuites, encore que celles-ci ne sont pas nombreuses (en l’occurrence seulement deux). Ce n’est pas tout : on y retrouve aussi la musique très spécifique qui a contribué au succès du genre, tout comme le genre a contribué à la popularisation de cette musique. En somme, tout ce qui a constitué la matière première de ce qui a fait l’âge d’or du western. Le cap est mis sur le Texas, en l’an 1868. En regardant "La prisonnière du désert", on ne peut nier que John Ford était l’un des maîtres artisans des films du genre. Non seulement il a su transposer un fait réel, mais en plus il a su prendre son temps pour aménager son long métrage de scènes d’action, de moments de tension (en particulier quand la famille se replie à l’intérieur même de leur petite ferme), de moments graves et même dramatiques, tout en développant suffisamment les différents personnages sans trop en faire, le tout saupoudré de quelques petites notes d’humour. Reconnaissons qu’à l’époque, on ne tournait un film que lorsqu’il était prêt, le temps de l’écriture demandant un gros laps de temps considéré aujourd’hui comme un luxe qu’on ne peut plus s’offrir. Et puis il faut dire qu’avec John Wayne (autre figure emblématique du western) dans les rangs, John Ford sait encore mieux que quiconque comment mener son affaire. Ben tiens, c’est que les deux John n’en sont pas à leur première collaboration ! Loin de là ! Mais là où on peut mesurer tout le savoir-faire du réalisateur, c’est lors de la scène d’ouverture : elle se fait sur des paysages mythiques (ceux de la Monument Valley avec ses célèbres tertres rocheux), filmés depuis l’intérieur d’une petite ferme située dans une région aride pour accueillir John Wayne en homme qui vient de quelque part de l’autre côté du désert. Mais le plus étonnant, c’est que les dernières images sont assez similaires à la scène d’ouverture, à la différence près qu’au lieu de voir la porte s’ouvrir, celle-ci se ferme, laissant John Wayne s’évanouir quelque part dans ce grand espace, comme pour signifier qu’une page de l’Histoire du Grand Ouest venait de se tourner. Seulement aujourd’hui, nous sommes au XXIème siècle, aussi il est très possible qu’on voit ce film d’un œil légèrement différent, même si la nostalgie du cinéma d’antan reste présente. Pourquoi je dis ça ? Eh bien parce que vous ne pensez pas que "La prisonnière du désert" pourrait être considéré comme étant un des ancêtres du road-movie ? Après tout, nous suivons nos héros sur des kilomètres et des kilomètres, jusqu’au Nouveau-Mexique ! Malgré la gravité du sujet et quelques actes barbares commis, ce long métrage est très regardable et reste tout public. John Ford a sans doute jugé inutile de montrer les exactions commises, comme par pudeur, laissant du même coup le spectateur avec sa seule imagination. Mais si "La prisonnière du désert" n’est pas retenu comme l’un des films les plus emblématiques du cinéaste, c’est sans doute parce qu’il y a quelques maladresses. Déjà, la Monument Valley ne se situe pas au Texas, mais sur la frontière délimitant l’Arizona avec l’Utah. Mais peut-on en tenir rigueur ? Je serai tenté de répondre par la négative, car les décors superbes ne desservent en rien l’intrigue, bien au contraire. Et puis après tout, en cette année de tournage qu’est 1956, il est (déjà) devenu difficile de trouver des milieux naturels si grandioses à cause des constructions à tout va… Parmi les maladresses, on notera aussi une musique trop présente pendant la prière funéraire. Et puis on notera aussi un jeu parfois un peu trop surfait, un peu trop théâtral. Bien que le cinéma d’antan fut ainsi fait, c’est visible dans les rôles féminins, mais plus encore chez Jeffery Hunter, celui-là même qui a incarné Martin Pawley. Mais cela ne gâche en rien la captivation du spectateur, lequel, à l’instar de John Wayne en Ethan Edwards, veut savoir ce qu’il est advenu de la dernière fille Edwards. Oui j’ai bien dit la dernière fille Edwards. Non je ne spoile pas, il n’y a qu’à regarder le titre de la version française, que je juge un peu maladroit. Très différent du titre original, "The searchers", j’aurai plutôt vu une traduction littérale, et tant pis si ça laissait entendre une histoire sur les orpailleurs. Quoiqu’il en soit,, "La prisonnière du désert" reste un bon film d’autant qu’on a de bonnes notes d’humour, comme je le disais plus tôt : entre le fameux Moïse à qui (là c’est un avis qui n’engage que moi) la voix française ne va pas du tout, et un duel qui commence de façon très singulière, il y a de quoi esquisser un sourire de temps en temps. Mais pour tout dire, je n’ai qu’un seul regret : c’est que le chef indien Eclair, brillamment interprété par Henry Brandon, ne soit pas plus exploité pour renforcer l’attachement du spectateur à la cause de Ethan Edwards et de Martin Pawley.
    Tietie008
    Tietie008

    25 abonnés 77 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 août 2021
    John Ford file la métaphore identitaire dans ce western atypique, qui voit John Wayne et Jeffrey Hunter partir à la recherche de la jeune Nathalie Wood, enlevée par les indiens. Une réflexion sur l'identité, l'éducation et le racisme.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 24 septembre 2012
    Dès le début on comprend qu'il s'agit d'un des meilleurs westerns de tout les temps. Les images sont d'une beauté inouïe. Le travail du champ et hors champ de Ford est splendide. Le scénario passe en revue tout les codes et éléments classiques du genre mais sans jamais être ennuyant. Énormément de rebondissements et de surprises, John Wayne est encore plus brut de décoffrage que d'habitude, un grand moment cinéma.
    TCovert
    TCovert

    82 abonnés 383 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 juin 2010
    N'étant pas particulièrement attiré par les films de Ford, je souhaitais tout de même voir The Searchers vu le nombre de fois où je l'ai entendu cité et référencé. Loin du chef-d'oeuvre absolu promis ce film majeur de Ford est tout de même un très bon western qui brille notamment par sa beauté visuelle et son scénario. Wayne de son côté assure dans un rôle rare de salaud et le reste du casting me semble correcte sauf le jeu du compagnon de Wayne dans le film qui surjoue la plupart des scènes dramatiques. On regrettera, comme souvent chez Ford, l'absence d'une bande originale mémorable même si Max Steiner est à la baguette. On regrettera aussi les erreurs flagrantes dans certaines scènes ainsi que le tournage injustifié de certaines scènes en studio... Cependant The Searchers reste un grand film qui permet de mieux comprendre le cinéma de Ford et qui se doit d'être vu par les amateurs de western.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 2 juillet 2014
    J'aime bien les westerns, que dis-je, je les adore et je n'avais encore jamais vu ce maître d’œuvre. Chose réglée et j'ai pris une bonne baffe dans la gueule ! C'est visuellement impressionnant avec ces étendus de désert à n'en plus finir, on a vraiment l'impression de n'être qu'un grain de sable parmi tant d'autres. John Wayne est définitivement l'un des meilleurs acteurs, mais aussi l'un des plus charismatiques, de tous les temps. L'écriture m'a vraiment retournée car personne n'est forcément gentil ou méchant, même Wayne est un peu un "salaud" avec ses petites remarques racistes ( quoique rien de bien méchant) envers son "neveu". La narration est vraiment très intéressante : les ellipses ne sont pas vraiment explicites et le film se déroule spoiler: en 5 ans
    sans qu'on s'en rend vraiment compte. J'ai beaucoup aimé aussi quand spoiler: Laurie lit la lettre de Martin ce qui nous permet de suivre les pérégrinations des deux personnages (Ethan et Martin) à travers cette lettre.
    Vraiment excellent je n'ai rien à dire de plus sur ce film à part de le conseiller vivement à ceux qui n'ont pas encore eu le plaisir de découvrir ce film.
    Flavien Poncet
    Flavien Poncet

    242 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 décembre 2007
    Le western américain a la faculté d’offrir au cinéma l’équivalent de l’épopée littéraire. Genre de prédilection de John Ford, le western prend tantôt une allure mineure («Wagon Master» (USA, 1950)) tantôt une grandeur épique («Stagecoach» (USA, 1939)). «The Searchers» (USA, 1956), œuvre pilier dans le cinéma fordien, est l’apogée de l’aventure romanesque. La quête du Paradis perdu, thème essentiel de John Ford, se décline là sous la forme d’une poursuite incessante. Ethan Edwards (John Wayne), ancien combattant de la guerre de Sécession, voit la famille de son frère massacrée par un groupe d’indien rebelle. La partialité cathartique du film expose davantage les indiens comme une horde sauvage que comme une tribu révoltée. Seules les deux nièces d’Ethan survivent. D’une longue recherche sous la tutelle d’une chasse raciale, Ford réalise une œuvre aussi belle qu’elle est fougueuse. La technique engagée sur le tournage, en l’occurrence le VistaVision, n’y est pas indifférente. Large étendue des plaines, chaleur pudique des couleurs, c’est un délice léché qui caractérise les images. Le charme est d’autant plus exquis qu’il érige la poursuite en un fabuleux récit. Oserions-nous imaginer que «L’Odyssée» d’Homére eût été conté en prose ? Il repose là du même ressort. L’élégance des images de Ford n’a d’égal que la beauté du récit. «The Searchers» est à tort blâmé pour son racisme. Certes, la haine du personnage de Wayne meut la poursuite, mais elle est in fine cicatrisée par une réminiscence magnifique. Quand Ethan Edwards soulève sa nièce devenue femme, c’est l’écho du même geste tendre de l’introduction. C’est sur cette incroyable prépotence de la famille, la capacité que Ford a de nous lier à la famille d’Ethan que repose l’affect du film. Grande épopée chevaleresque, «The Searchers», sans conteste un des plus beaux films de Ford, fournit la base de la violence du cinéma américain contemporain mais aussi élève le western au rang de genre épique suprême.
    CINÉ FEEL
    CINÉ FEEL

    54 abonnés 218 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 juin 2023
    Considèré comme l’un des plus grands films de l’histoire du cinéma depuis sa sortie en 56, comment appréhender ce film aujourd’hui ? Ce fut hier ma propre expérience : première vision du film. Alors ? Alors, bilan mitigé. Du mauvais côté du manche, pas mal de naïveté dans l’écriture et l’interprétation des personnages, peu de vraisemblance ( censé se dérouler sur au moins 7 ans, on a peine à croire à ce long roadmovie de deux cowboys dont la chemise reste quasi impeccable malgré les batailles, les nuits à la belle étoile et le temps qui passe) Je passe sous silence le racisme primaire, et le sort réservé aux femmes , il faut replacer le film dans les codes de son époque.
    Du bon côté : des images sublimes de Monument Valley, un John Wayne beaucoup plus subtil qu on ne l’imagine , dans un personnage finalement complexe et attachant, et surtout des cadres d’une immense beauté. Magnifiques plans d’Encadrement de portes qui marquent la frontière entre le douillet home sweet home et la sauvagerie externe, dont l’un clôturé superbement le film.
    Pas de bouleversement donc mais du respect pour cette œuvre qui a son époque a du être une sacrée claque visuelle et peut être le début du Riad movie et la sublimation du poor lonesome cowboy. Film mythique donc.
    charly5766
    charly5766

    15 abonnés 393 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 décembre 2012
    Franchement magnifique. John Wayne est excellent dans rôle loin d'être évident à jouer ! Un chef d'oeuvre intemporel comme 2001, autant en emporte le vent, les films de Leone et tant d'autres ... Ce film commence à me faire apprécier John Ford et pourtant je n'accrochais pas du tout. Une profondeur de scénario absolument incroyable, tout simplement un chef d'oeuvre.
    GabbaGabbaHey
    GabbaGabbaHey

    210 abonnés 1 583 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 21 août 2010
    Un Western américain culte, oeuvre celebre a la mise en scene charmante et au casting tres plaisant ! John Wayne est parfait, ainsi que Natalie Wood ou encore Ward Bond, les décors sont spendides et parfaitement mis en valeur par un technicolor tres agréable.. Une bande-originale trop présente, mais tout de même belle, bref, "La Prisonniere Du Desert" est un tres grand film, au scenario magistral, mais qui s'avere malheureusement être parfois ennuyeux et trop théatral en certains points. Il n'en est pas moins un film de qualité, bien dans son époque, et tres interessant.
    White Fingers
    White Fingers

    15 abonnés 1 237 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 janvier 2023
    Pour faire simple, il existe deux grands types de westerns. Les premiers sont humanistes et véhiculent des valeurs et des principes, les seconds se concentrent sur l'action en obéissant aux codes du genre et généralement évacuent la psychologie des personnages. « La prisonnière du désert » fait partie des premiers. Il s'agit d'un chef d'œuvre intemporel, complexe et ambigu qui ne donne la part belle ni aux Blanc, ni aux Indiens. Il ne s'agit pas d'une question de peau mais de personnalité. John Wayne dans un rôle de raciste violent est grandiose. La confrontation avec Nathalie Wood est un moment de tension intense. Mais le cow-boy, qui n'ira pas au bout de sa logique « haineuse et meurtrière », restera le même. La temporalité du film est longue, une sorte de quête du Graal, et les espaces naturels majestueux. Un film qui beaucoup de matière à s'interroger sur la nature de l'homme. Incontournable.
    Retrouvez mon amour du Far West dans le roman WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU - Eds VERONE - TOME 1.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 24 novembre 2012
    Très bon Western avec les décors naturels majestueux tel que le monument valley; des Indiens et un John Wayne plein de fougue; un classique.
    soulman
    soulman

    92 abonnés 1 227 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 janvier 2017
    Un des plus beaux westerns, donc un des plus beaux films de l'histoire de cinéma.
    Réflexion sur la violence, c'est surtout la quête de toute une vie mais aussi du cinéma en mouvement, un des premiers road-movies, dont les décors grandioses sont, notamment, ceux de Monument Valley.
    L'oeuvre fourmille de plans saisissants comme celui où les deux chercheurs reconnaissent la jeune femme qui montre les scalps glanés par le chef Commanche ou celui où cette même indienne est soulevée par son oncle, à la fin du récit, et où elle se blottit contre lui, rassurée par son accueil.
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