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Yoloyouraz
34 abonnés
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1,0
Publiée le 13 juillet 2008
Personnages anodins, script inégal, réalisation sans génie : il n'y a pas grand chose à retenir de ce western qui n'atteint aucunement la force épique à laquelle il aspirait. N.Wood, la bande-sonore sauvent l'honneur.
Assez déçue par ce western soi-disant "culte". Bien sûr l'aspect "méchants indiens vs gentils cowboys" n'est pas surprenant dans un film de ce genre mais il fait grincer des dents ici tant ils n'y sont pas allés avec le dos de la cuillère! Les protagonistes présentés comme des hommes forts et "couillus", endurcis par la vie dans le Far West sont plus exaspérants qu'héroïques, même si leur caractère odieux peut être source d'humour. Un autre problème dans ce film est la gestion du temps: l'histoire est sensée se dérouler sur 5 ans et heureusement que c'est dit explicitement dans les dialogues parce qu'autrement c'est dur de s'en rendre compte. Reste de très beaux paysages, mais ça fait un peu léger quand même.
Une homme revenu de la guerre civil va se lancer à la recherche de sa nièce seule rescapé d'une attaque d'indiens. Ford ne montre pas John Wayne comme le héros de l'Amérique comme dans ses autres westerns mais il montre l'aveuglement d'un homme dans la vengeance. Ford film comme à son habitude de magnifiques décors et le discours du métrage passe,mais il manque tout de même plus d’âmes aux personnages pour en faire un film du niveau de Rio Bravo.
Sublime...Pas de meilleur qualificatif. Un chef-d'œuvre que dire de plus! Que la réalisation touche au sublime, au remarquable, que John Wayne a une présence charismatique inoubliable et que Natalie Wood est telle une déesse au centre de l'imaginaire et du réelle? Oui...
Avec un titre pareil, le réalisateur aurait aussi pu montrer ce que vivait cette prisonnière au sein des Comanches or on l'ignore totalement. Tout tourne autour de la recherche de Déborah. Ce western classique magnifiquement filmé nous montre un héros en la personne de John Wayne qui s'avère pas très sympathique finalement. spoiler: En effet, il crève les yeux d'un mort indien, tue des bisons gratuitement pour que les Comanches ne s'en nourrissent pas, scalpe le chef Eclair et tente de tirer sur la captive blanche. Tout cela est réaliste car c'est ainsi que se sont comportés beaucoup de blancs dans l'Ouest, au 19ème siècle. Cependant,l'histoire est un peu superficielle et c'est dommage.
Un western immanquable, sublimé par la mise en scène de John Ford, mettant en avant les sublimes paysages de Monument Valley et un héros pas respectable à la Han Solo évitant ainsi certains clichés liés au genre. Pas un temps mort dans cette quête se déroulant sur des années, La Prisonnière du Desert est un formidable film d'aventure à la dimension humaine indéniable. Un immense classique.
La Prisonnière du Désert de John Ford, grand classique du western, est l'archétype du western classique que je n'apprécie guère : des Indiens méchants et sous-développés (joués par des acteurs blancs peinturlurés), des femmes réduites en soupirantes voir a traiter comme des enfants, John Wayne le républicain pur jus... Ok il faut remettre ce genre de film dans leur contexte mais cela a du mal à passer pour moi. Le scénario est également très classique, sans surprise. Malgré la belle mise en scène fordienne, je suis resté peu satisfait du film alors même qu'il est culte dans le genre western si important dans ma proto-cinéphilie.
Pourquoi aimons-nous ce film ? Pour de multiples raisons. Pour le personnage de John Wayne d'une noirceur impressionnante, raciste et réactionnaire. Et justement grâce à ce personnage, tout le talent d'acteur de John Wayne s'exprime. Il y a quelques plans de John Ford sur son visage, où il ne parle pas, mais c'est uniquement son visage et son expression, avec son regard, qu'il fait passer une noirceur insondable. Pourquoi aimons-nous ce film ? Pour une multitude de plans référentiels. Par exemple la porte qui s'ouvre au début du film avec la caméra à l'intérieur et la porte dans le noir et à l'arrière-plan les décors du désert, puis la caméra avance. Il y a aussi le même plan symétrique à la fin avec la porte qui se ferme pour terminer le film. Pour les plans où un personnage jette quelque chose à l'autre, en général à John Wayne, avec ou pas un plan de coupe au milieu: une gourde lancée, un chapeau. Des plans que l'on ne voit jamais habituellement. Pourquoi aimons-nous ce film ? Car le film décrit, même si c'est complètement faut historiquement, la Vallée de la Mort avec la vie de ses pionniers qui vivent au milieu des Indiens (hostiles bien sûr) et qui essaient créer une communauté et de vivre dans ce nouveau pays comme le dit un des personnages. Ce qui donne des scènes de vie de la communauté qu'adore John Ford et qui ne datent pas trop le film. Pourquoi aimons-nous ce film ? Parce que bien que le film soit une immense tragédie et conte le parcours sombre de personnages à la recherche sur plusieurs années d'un enfant enlevé par les Indiens, il contient quelques petits éléments de comédie et que ceux-ci ne sont pas trop datés et ont assez peu vieilli. Contrairement à certains autres films de John Ford ou d'Howard Hawks dont la constituante comique est par moment ridicule maintenant. Pourquoi aimons-nous ce film ? C'est pour la photographie magnifique et le format presque 16/9 utilisé qui mettent en valeur de magnifiques décors, c'est-à-dire la Vallée de la Mort aux USA of America. Néanmoins il faut reconnaître que sur le plan cinégénique c'est parfait.
Pour ma 100ème critique j’ai choisis la prisonnière de désert. Pourquoi ? Tout simplement parce que ce film est un chef d’œuvre et plus particulièrement pour John Wayne. Ce dernier habituer aux rôles de héros pleins de vertus est dans ce film antipathique à souhait, méprisant les indiens comme jamais, tuant des bisons plus que de raison, il livre dans ce film une performance exceptionnelle en cowboy désabusé et vengeur. Rarement il n’aura été aussi bien dirigé par un John Ford très inspiré, qui film cette chasse à l’Homme avec une maestria incomparable. Les décors sont évidemment majestueux, le scénario parfait et les seconds rôles parfaitement dans le ton. Il me faut bien évidemment parler de la scène finale, que John Ford met en scène de manière très théâtrale et qui restera pour moi un somment du western classique et qui range définitivement John Wayne au rang des légendes du cinéma. Somptueux !
Énorme classique, tourné en vistavision, les nombreux plans extérieurs tournés à Monument Valley sont d'une splendeur laissant bouche bée pour un film de 56, ce western de facture plutôt classique marque son époque surtout par le biais de sa mise en scène, Ford y sublime les scènes clés de son héros par un effet de sur-cadrage qui dramatise et sacralise ce dernier, l'enfermant dans une sorte d'image d’Épinal en cours d’obsolescence, que la sortie en toute fin de métrage parachève avec élégance . Il y a également une volonté à donner une toute autre valeur à la profondeur de champs afin qu'elle intègre le hors champs dans le champs, ainsi, le premier plan du film qui voit arriver Ethan joué par John Wayne par le fond de l'image ou encore Debbie descendant une dune de sable dans le dos d'Ethan et Martin sont des plans déterminant. Non dépourvu de défauts, le chef comanche ne fait pas très indien par exemple, "La prisonnière du désert" est une œuvre magnifique à la photo sublime qui mérite les éloges qu'on lui adresse depuis plus de cinquante ans.
Considere comme l'un des plus grands western jamais realise la prisonniere du desert s'avere une deception totale . Le jeu des acteurs theatral et souvent ridicule ne peut sauver l'entreprise qui tombe inevitablement dans le grotesque et l'ennui absolu. Reste les decors somptueux de monument Valley et Natalie Wood qui represente la seule et unique etoile que merite se film surestime.
Il n'y a pas plus grand bonheur que de revoir La prisonnière du désert dans une grande salle, en festival, sur un écran géant, dans une copie éclatante. une Inégalable expérience qui rehausse l'entame sublime, la mise en scène de John Ford et les somptueux paysages de la Monument Valley. Juger le film avec des lunettes d'aujourd'hui est évidemment inepte. Il correspond à son époque de tournage, le milieu des années 50, et plus encore à celle où se déroule l'action, soit trois ans après la Guerre de Sécession dont le héros est revenu défait et sans doute plus encore. Tantôt lyrique, tantôt épique, avec des moments de pure comédie, La prisonnière du désert n'est pas considéré pour rien pour l'un des westerns les plus remarquables de l'histoire du cinéma et l'un des sommets de l’œuvre de John Ford. En expliquer le pourquoi du Comanche est l'affaire des exégètes et n'est absolument pas nécessaire pour y (re)prendre le plus grand des plaisirs, parmi lesquels la prestation de Natalie Wood n'est pas la moindre, malgré sa brièveté.
Bien que magnifique visuellement, et bien que je comprenne qu'il ait pu être considéré comme un chef-d'oeuvre du genre, je n'ai pas été des plus emballés, comme vaincu par le manque d'émotion qu'il nous propose. Le décor sert le film, mais l'histoire me paraît fade, vue et revue. J'essaye de me dire qu'il faut se remettre dans le contexte, mais déjà dans cette période pouvaient sortir des films bien plus poignants ou épiques. Ici, quelques hommes à cheval se baladent dans le désert, sans qu'on ne perçoive correctement le temps qui s'écoule. Les confrontations ne me paraissent pas intéressantes, il n'y a pas de discours particulier à en retenir non plus. Le classique des indiens contre les américains, une poursuite qui fait suite à un élément déclencheur peu subtil, une histoire rapidement écrite dans le but de tourner un énième film à Monument Valley. Peu de larmes sincères, un peu de tristesse, mais on passe vite à autre chose. John Wayne, bien que son personnage sorte enfin du parfait héros sans vice et sans reproche, m'a quelque peu agacé. Un résultat en demi-teinte pour un classique parmi les classiques.
La Prisonnière du désert, c’est avant tout une leçon de réalisation classique qui donne à la fois dans l’ampleur et dans l’intimisme, captant aussi bien les décors grandioses de Monument Valley (en Technicolor et Vistavision) que les petits gestes qui disent beaucoup. Le film s’ouvre avec un mouvement de caméra qui va de l’intérieur d’une maison vers l’extérieur, et se clôt par un mouvement inverse, avec une grande élégance en matière de poétique des espaces. Derrière la caméra, John Ford alterne par ailleurs des approches simples, frontales, et d’autres plus subtiles ou pudiques, via le hors-champ. Du hors-champ, il y en a aussi beaucoup dans l’histoire et le portrait d’Ethan Edwards, le personnage principal incarné par John Wayne. Entre autres non-dits et zones d’ombre : qu’a-t-il fait entre la fin de la guerre de Sécession et le moment où il entre en scène ? Comment connaît-il aussi bien les us et coutumes indiennes ? D’où vient sa haine profonde à l’égard des Indiens ? On ne le saura pas. Sa caractérisation est assez ambigüe. D’un côté : individualisme, racisme, violence, extrémisme. De l’autre : abnégation héroïque. Ethan Edwards est un homme déterminé à sacrifier sa nièce – qu’il estime “perdue” car tombée entre les mains des Indiens – et capable d’un revirement qui apparaît un peu plaqué. Le regard de Ford sur ce personnage laisse assez perplexe, quand bien même on peut louer son refus du manichéisme. Trouble et amer, laissant de côté le point de vue de la captive et la question finale de sa “réadaptation”, ce film n’apparaît pas forcément comme le plus exaltant ou le plus abouti de son auteur (en tout cas sur le fond), même s’il traverse le temps en demeurant l’un de ses plus connus et appréciés. On peut largement lui préférer Les Raisins de la colère ou L’Homme qui tua Liberty Valance.