Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
cinephile74
18 abonnés
175 critiques
Suivre son activité
4,0
Publiée le 12 août 2010
Un western a la photographie hypnotique. Ford s'eloigne un peu du western classique pour elaborer un drame psychologique qui pourtant ne manque pas d'humour. Wayne impressione et la scene d'ouverture est anthologique.
En lisant le synopsis de La prisonnière du désert, on pourrait s'attendre à un vulgaire film "gentils cowboys contre méchants indiens", mais c'est bien plus compliqué que ça, surtout grâce au personnage de John Wayne, violent, raciste et cruel, qui semble ne poursuivre sa quête que pour tuer les Comanches. Par moments il est même très antipathique, mais là aussi ce n'est pas aussi simple et le personnage de Wayne est bien plus complexe que cela. Les paysages sont sublimes, le dramatique est très bien dosé, les acteurs sont convaincants et l'histoire se suit sans ennui. À voir.
Il existe de rares films qui sans q'on l'explique s'impose au bout de quelques minutes de visionnage comme de véritables chef d'oeuvre. Je ne suis ni un grand fan de western, ni un grand admirateur de John Ford ou de John Wayne mais je n'ai pas pu me débarrasser de l'impression d’assister à un grand film en voyant "La prisonnière du désert". Loin des westerns manichéens dont le cinéma américain regorge, "La prisonnière du désert" est un film d'un grande finesse que ça soit dans l'écriture de l'intrigue que dans l'écriture des personnages. John Wayne campe un anti-héros magnifique, plongé dans un univers dans John Ford parvient à faire ressortir toute la complexité. A aucun moment le film semble prendre parti et reste dans une constante zone d'ombre qui ait ressortir toutes les nuances de la situation. La mise en scène n'est pas en reste bien au contraire tant l'habileté de John Ford avec une caméra est flagrante. Le réalisateur américain parvient à composer de plans qui s'impriment dans la rétine du spectateur et font ressortir un lyrisme poignant. Au-delà le film est bien rythmé, l'histoire est vraiment prenante ce qui permet au spectateur d’être captivé du début à la fin. Il est rare de voir un film aussi complet et aussi fin que "La prisonnière du désert" que je place sans hésiter au panthéon des plus grands films jamais réalisés.
Très bon Western de John Ford , le scénario est prenant et très intéressant personnages très bien développé . Le film a pris quelques rides mais reste un très bon film même si on s'ennuie un peu vers la fin .
Un western magistral d'une impressionnante force narrative. John Wayne incroyablement monolithique comme toujours mais particulièrement profond, de très bons seconds rôles, une mise en scène léchée même si quelques clichés et quelques longueurs ne sont pas évités. Un peu manichéen et puritain mais absolument exceptionnel.
Je ne savais pas que Monument Valley était au Texas ! Bon on pardonnera tous John Ford parce que ses plans sur ces sublimes paysages sont juste magnifique. Un très bon western inspiré d'une histoire vraie ou John Wayne joue l'un de ses plus grands rôles. Ici il n'est pas le héros habituel qu'il a joué ci-souvent, il tire sur les morts, il est même prêt à scalper etc. L'AFI l'a même classé comme le plus grand western de l'histoire, ce n'est pas mon avis et ce n'est pas non plus le Ford que je préfère. Enfin tout le monde aura son propre avis, ça reste comme je l'ai déjà dit un très bon film du genre.
N'ayons pas peur des superlatifs : la Prisonnière du désert est incontestablement l'un des plus beaux, l'un des plus grands westerns de tout les temps. La réalisation de John Ford est flamboyante, John Wayne dans l'un de ses meilleurs rôles, le reste du casting s'en sort à merveille et le scénario est splendide. Bref, un chef-d'oeuvre intemporel que tout fan de western digne de ce nom se doit de visionner obligatoirement.
Le plus grand western résume à lui seul le Cinéma américain. Complexe non dans son intrigue, mais dans le traitement psychologique des personnages, La Prisonnière du désert est une lente exploration de soi, une odyssée guerrière d'Ethan dans ses propres sentiments, partant d'un racisme primitif pour aboutir à une réconciliation avec les hommes. Des paysages désertiques de l'Arizona à ceux du Canada, Ethan part en quête de son âme perdue, incarnée par sa jeune nièce, Natalie Wood. John Ford n'a jamais fait mieux, ni aucun cinéaste au monde. Avec John Wayne, il signe son plus grand film, l'un des dix meilleurs qui soient. La Prisonnière se regarde une fois, dix fois, cent fois, il peut se contempler indéfiniment sans lasser.
Si on peut avoir tendance à associer le western classique avec personnages classiques, thématiques classiques et mise en scène classique, La prisonnière du désert renvoie vite tous ces préjugés au placard et nous laisse entrevoir un film d'un autre temps... un diamant !
Grand classique du western US, on retrouve John Wayne dirigé par John Ford qui s'entoure également des magnifiques Vera Miles et Natalie Wood, de l'habitué Ward Bond et du fringant Jeffrey Hunter qui ne restera pas dans les annales du cinéma malgré une bonne prestation. Un film porté par le charisme de John Wayne et utilisant tous les ingrédients classiques du genre : grands espaces, fusillades, indiens à plumes vs cow-boys à chapeaux, justice (enfin vengeance...), ballades à cheval. On notera également quelques touches d'humour sympathique. Classique et efficace.
pas mal déçu par ce western de légende qui n'a pas tenu ses promesses pour moi. Je préfère bien d'autres films classiques comme Rio Bravo, là les personnages sont trop archétypaux et l'histoire peu prenante. La réalisation tant de fois vantée et analysée m'a laissé de marbre... Néanmoins cela reste un film moyen, pas mauvais, juste banal.
La prisonnière du désert est souvent estimé comme le film majeur de John Ford. Il est dit dans La prisonnière du désert bien plus que son simple pitch, dans le tiraillement de ses personnages, de ce pays, et où Debbie s’impose comme un emblème de cette complexité séculaire, qui vient finalement interroger toutes les définitions de toutes les identités. Le film se déroulant dans un pays en ruines, après la guerre de sécession, se dégage de toute approche manichéenne, ce qui à nouveau si on recontextualise l’époque, est en soi une forme de prouesse.
Comme pour votre serviteur, quand les premiers westerns dans l’assiette étaient en mode spaghettis… Le style Ford, et plus généralement très américain, est plus difficilement comestible. Entre un burger et des carbonaras… Chacun choisira !! Mais il est impossible et serait très malhonnête de ne pas voir dans La prisonnière du désert une œuvre majeure, complexe, comme un tournant du genre, qui, sous des atours stéréotypés livre en réalité un message à haute intensité émotionnelle.
Cette oeuvre représente mon premier pas dans l'univers de John Ford, et j'avoues que ça me donne envie d'en voir plus. "La prisonnière du désert" est un western au dessus du lot, qui est sûrement un des plus beaux de tous. Ce n'est pas juste un western comme on en a vu des milliers au contraire Celui-ci est vraiment l'un des mieux réussis. Le récit de voyage qui est ici présent est tout a fait passionnant. Les paysages ainsi que la musique sont tout a fait sublimes et la mise en scène est excellente. John Wayne était a l'époque le symbole du cinéma western.
Un western américain des années 50, en panavision, avec des couleurs qui claquent et des paysages magnifiques. Les personnages ne sont pas lisses, surtout celui du bourru John Wayne, dont on ne perçoit pas bien les motivations, jusqu'à la fin. Pour le reste, on a le droit aux gentils Indiens, aux méchants Indiens, de l'humour, des bagarres, de l'héroïsme inutile, des fusillades et des charges héroïques à cheval. Une quintessence du genre !
Une large part de l’âge d’or d’Hollywood se trouve ici. Sans jamais tomber dans la caricature avec des héros formatés, le scénario se révèle au contraire d’une incroyable densité en alternant adroitement scènes de la vie courante et aventure, cette dernière revêtant en plus un caractère particulièrement émouvant. Rien n’échappe au crible d’un John Ford au sommet de son art : rudesse de la vie, hostilité déclarée de la nation indienne, poids du passé, perception des minorités, le tout dans des décors somptueux. John Wayne incarne quant à lui l’un des plus beaux rôles de sa carrière, et aussi l’un des plus complexes. Un film à classer assurément parmi les plus grands westerns de tous les temps.